Passion joueuse

7K 266 67
                                    

Heyy ! Ça fait extrêmement longtemps que j'ai pas publié, je suis vraiment désolée - surtout que j'ai fini cette fic depuis Noël, et que, je ne sais pourquoi, je voulais pas la publier tout de suite. La voilà donc ! Pas vraiment telle que j'avais prévu de l'écrire à la base, mais bon... J'espère qu'elle vous plaira en tout cas ! Bonne lecture !
—————————————————————————————————————————————————————————————
[Aomine]
    "T'as reçu un message d'Akashi, non ?"
Je grognai d'approbation en resserrant la manette entre mes mains
"Inquiétant, je trouve...
-Bah, commençai-je, ayant du mal à quitter la concentration entrecoupant mes mots, t'es juste pas encore habitué à ses tournures bizarres... Ah putain !"
Le rouge explosa de rire devant le dunk que je venais de me prendre.
"Tu n'oserais pas faire perdre les Bulls quand même ?!
-Oh tais-toi ! Tu me fais perdre !
-Mais quel rageux...
-Bah voilà ! Voilà ! T'es content ?!"
Je pris un air énervé et balançai la manette à côté de moi, sur le canapé sur lequel le carmin vint s'échouer.
"Oui, plutôt."
Je lui donnai un coup dans le ventre, avant qu'il ne se penche sur moi. Je me calmai immédiatement et laissai mes yeux se fermer à demi.
    Doucement, je me laissai choir vers l'arrière, afin que l'homme tombe sur moi. Il grogna et agrippa mon t-shirt. Ensuite, il m'attira à lui et pressa puissamment ses lèvres contre les miennes.
    "Du coup ?"
J'entrouvris les yeux et sourit à mon amant.
"De quoi ?"
Un soupir balaya mon visage.
"Ça t'arrive de m'écouter ?
-Mais oui, je t'assure, pas souvent, c'est tout, souris-je, narquois.
-Tu m'énerves. — Aller chez Akashi."
Je me renfrognai.
    "J'ai la flemme de bouger... Il fait froid. Et son rendez-vous est à l'autre bout de Tokyo...
-Non, c'est pas si loin."
Je gémis d'agacement.
"Daiki... C'est pour fêter notre dernière Winter cup !
-Je sais bien... Mais on se voit peu ces derniers temps..."
L'homme sourit légèrement, puis se leva.
    "Fais comme tu veux. Moi, j'y vais.
-Mais Taiga... Je veux être avec toi.
-Viens alors, s'amusa-t-il. Je vais me changer."
Je l'observai s'éloigner en beuglant pour qu'il reste.
    Après un soupir, je finis par me redresser et le rejoignis en traînant des pieds. Torse nu, le rouge farfouillait dans une armoire parfaitement rangée, à la recherche d'un haut propre.
"T'es sûr que tu veux y aller ?" soufflai-je en me collant à son dos.
Ma main courut sur ses hanches avec douceur.
"J'ai d'autres idées en tête...
-Dai... On rentrera pas tard.
-Mm... Tu mens..."
Mes doigts remontèrent sur son torse et mes lèvres se déposèrent sur sa nuque.
    L'homme se défit de moi et saisit sa veste, puis me lança la mienne sur le visage.
"Hé...
-Je suis déjà parti.
-Tu me soûles."
Je ne me pressai pas, mais gagnai la sortie et passai un bras autour des épaules du dunkeur pour qu'il ralentisse un peu.
    "Y aura qui tu penses ?"
Le jeune homme prit quelques secondes pour réfléchir.
"Je crois qu'il avait parlé de la GM et de Tatsuya. Takao sera là aussi, je pense.
-Et Kasamatsu, j'imagine.
-Pourquoi ?" Ça fait deux ans qu'il est plus au lycée, s'étonna l'as de Seirin.
Sa naïveté me fit rire ; cela l'agaça.
    "Kise, Kasamatsu. Midorima, Takao. Akashi, Tetsu. Murasakibara, Himuro..."
Au fur et à mesure, les yeux de mon amant s'écarquillaient.
"Toi et moi... Finalement, ça pourrait être plus intéressant que prévu...
-Qu-qu'est-ce que tu veux dire ?"
Je déposai mes lèvres dans son cou une petite seconde.
"On va s'amuser...
-Daiki !
-Quoi ? Tu connais pas assez bien Akashi, mais je t'assure qu'il y a des chances que la fête vire un peu..."
L'adolescent rougit légèrement ; je souris, carnassier.

    Je tiquai.
"T'es sûr qu'on est au bon endroit ?
-Tu me prends pour qui ?
-T'énerves pas, soufflai-je. Je suis juste surpris qu'Akashi nous donne rendez-vous dans un appartement."
Le numéro dix se calma immédiatement et réfléchit un instant, avant de vérifier l'adresse.
"Nan, je t'assure que c'est ici. Sonne, on verra bien."
Je haussai les épaules et pressai l'interphone.
    La porte s'ouvrit, non pas sur un majordome, mais sur un petit cyan au sourire doux et accueillant.
"Aomine-kun, Kagami-kun, il ne manquait que vous. Entrez."
Nous fîmes quelques pas, traversâmes un couloir bruyant. Mon amant commença à discuter avec son ombre, lorsque nous entrâmes dans le salon. Une tornade blonde me frappa puissamment.
"Aominecchi ! Kagamicchi !
-Kise... Lâche-moi...
-Lâche-le !"
Il venait de se faire éjecter de moi par son ancien capitaine.
"Vous êtes en retard."
Je sentis mon amant se tendre un peu à l'entente de cette voix tranchante et froide.
"Taiga a dû me traîner, j'avais la flemme de bouger," expliquai-je.
    Le rouge rayonna soudainement en voyant son frère sortir d'une pièce annexe. Ils se prirent dans les bras et commencèrent à discuter dans un anglais parfait. J'avais pris l'habitude, heureusement. Au début de notre relation, leur complicité avait fait naître une certaine jalousie en moi... je l'avais bien cachée. La relation du borgne et du géant de Yosen m'avait aidé à mieux appréhender la situation.
    J'agissais de la même manière avec Satsuki.
    "Bien, maintenant que tout le monde est là, nous pouvons commencer."
Je lançai un regard vainqueur à mon amant, une pointe de perversion le fit sourire légèrement.
"Commencer quoi ? bâilla le violet.
-Un jeu. Asseyons-nous. En cercle."
Le carmin s'installa à mes côtés. Je déposai une main possessive sur une de ses cuisses.
    "Quel jeu ? s'exclama Kise, avant que son ancien capitaine ne le force brutalement à s'assoir.
-Patience... — Comme vous le savez, il n'y a que des couples présents dans cette salle. Je me disais qu'il serait..."
Le framboise passa sa langue sur sa lèvre inférieure, en réflexion intérieure.
"... amusant de fêter ensemble notre dernier championnat. Tetsuya et moi nous sommes mis d'accord sur un action ou vérité."
Le mannequin bondit de joie, mais se calma bien vite lorsque les yeux gris de son homme tombèrent lourdement dans les siens.
    J'étais plutôt surpris du manque d'originalité du framboise...
"Je le sens pas, murmura Midorima, à ma droite.
-Ça va être drôle, Shin-chan !
-Tch, ne parle pas sans savoir, nanodayo."
Après avoir apprécié l'étrange réaction de l'assemblée, l'empereur sourit doucement.
    "Kise, tu commences.
-Yah ! Takaocchi !
-Vérité.
-Emm... Un mot pour décrire Midorimacchi au lit !
-Kise ! s'époumona ledit vert.
-Shintaro, cela ne fait que commencer, calme-toi. Ce sera bien pire par la suite.
-Sexy... Surtout quand ! Me frappe pas !"
J'approchai ma bouche de l'oreille de mon amant.
"On va vraiment s'amuser..."
Un rougissement me répondit, cependant moins fort que celui de la carotte trônant honteusement à ma droite, se cachant derrière ses lunettes.
    "Kuroko !
-Action."
Le faucon sourit triomphalement.
"Retire un vêtement au joueur de ton choix."
Étonnement, le cyan ne choisit pas celui aux yeux vairons. Il s'avança vers le plus vieux d'entre nous, et, sous le regard envieux du mannequin, retira son t-shirt.
"Pourquoi Kasamatsu ? s'étonna Himuro, curieux.
-Kasamatsu-kun était tendu. Cela devrait aider."
    Le bleuté retourna s'assoir, et laissa son regard glisser sur l'assemblée. Ses iris flottèrent doucement sur chacun de nous, s'attardant sur tous avec une profonde malice. Je sentais qu'il me fixait, profondément.
"Kagami-kun.
-Action."
Mon amant avait presque répondu avant que son nom ne soit prononcé. Son impulsivité m'arracha un sourire.
    "Tu as une minute pour chauffer Aomine-kun."
Alors que j'explosais de rire, les yeux du carmin s'agrandissaient.
"Voilà qui est intéressant, rit le bipolaire.
-Je suis du même avis.
-Oh la ferme, Aho.
-Allez, fais pas ta prude."
Mon amant grommela, puis me désigna une chaise sur laquelle je m'installai en ricanant.
    Il s'installa sur mes genoux et passa ses bras autour de mon cou.
"Sois pas gêné, Tai...
-Top chrono !"
Une bouche joueuse aspira mes lèvres, taquine, et des mains coulèrent sur mon torse, emplies d'une profonde langueur si jouissive qu'insupportable.
"Dai... j'ai envie de toi..."
Seigneur, il savait s'y prendre, l'abruti ! Je frémis de désir.
    L'adolescent se redressa, puis pencha son corps sur le mien pour m'embrasser fougueusement, tout en caressant l'une de mes cuisses. Nos langues se mêlèrent chaleureusement. J'agrippai sa nuque pour le garder contre moi, et forçai sa main à remonter sur mon entre-jambe doucement frémissante.
    Ses doigts commencèrent à me frotter énergiquement le bas-ventre, quand soudain, il sépara nos bouches. Je savais ce qui m'attendait et j'en frémissais de hâte.
    Nos iris se croisèrent. Je crus mourir. Les yeux mi-clos, le regard sombre,
"Stop !"
Il s'écarta à regret, mais je le retins d'une main sur les hanches.
"Me laisse pas comme ça...
-Allez vous rassoir tous les deux.
-C'était chaud, Kagamicchi !
-Je te voyais pas comme ça, Taiga," s'amusa le borgne.
Mon amant rougit fortement et se dégagea de moi.
    Dans le plus grand silence, je m'assis à ses côtés, puis posai une main sur une de ses cuisses. Mes ongles se plantèrent légèrement dans sa chair, pour témoigner de ma tension. Je lançai un regard en biais, désireux, fou.
"On... on continue, souffla le dunkeur. Tatsuya ?
-Vérité.
-Quel est l'endroit le plus spécial dans lequel vous l'avez fait ?
-Emmm... Dans les vestiaires d'un autre lycée.
-Un autre lycée ?! bondit sur place Takao. Lequel ?!
-Un des vôtres...
-Himuro-kun, tu dois répondre.
-Non, j'ai déjà répondu à ma question.
-Allez !
-C'était à Kaijo," laissa échapper le violet en relevant un instant la tête de son paquet de chips.
Le blond eut un moment d'arrêt, lança un regard à son ex-capitaine qui laissa un sourire lui échapper. Un éclat de rire général suivit, tandis que le borgne réprimandait son amant qui lui tendit une chips pour toute excuse.
    Ma main sur la cuisse du dunkeur s'était desserrée, mais elle ne s'en détachait pas, désormais très possessive.
    "Akashi ?
-Action.
-Embrasse Kuroko comme la première fois."
Je ne prêtai pas tant attention à l'empereur qui s'avançait carnassièrement de sa proie, et enfouis mon nez dans le cou de la mienne.
"Daiki...
-Tu me rends fou."
Il me repoussa tout doucement pour permettre à nos lèvres de se croiser amoureusement.
"Aho..."

Passion joueuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant