Chapitre 7

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fDu point de vue de Hermann

Je sais que je suis ridicule avec la bouche grand ouverte mais là, j'ai le droit ! C'est vrai quoi, voir marquer "pour la mort" sur une lettre ça fait peur...
Anna essaya de se concentrer. Comment arrivé-t-elle à garder son calme dans une tel situation ? Cette femme m'impressionne de jour en jour...
- Où avez-vous trouvé ceci ?
- Dans la poche d'un serveur mort.
- Vous l'avez lu ?
- Non, je n'ai pas eu la curiosité de le faire.
Anna s'empressa d'ouvrir l'enveloppe. Avec un ton dramatique, elle lus la lettre à haute voix.
- Tu me manque. Voilà maintenant 17 ans que tu m'a quitté sans me laissé de nouvelle. Tu ne m'aimes plus ? Tu te souviens de moi ? J'espère que la réponse est oui dans les deux cas. Je me dis souvent que si tu n'étais pas mort, j'aurais pu avoir mon enfant et puis toi après. J'aurais aimé avoir une grande famille et tu étais la personne parfaite. Mais il manquait vous deux. Je vais t'avouer que je n'ai jamais eu le courage de fonder une famille avec une autre personne que toi. Je ne peux rien faire à présent. Tout ceci est arrivé il y a si longtemps. Malheureusement, la souffrance me poursuit. Je suis maudite Hector. Maudite jusqu'à ma mort. Jusqu'au jour où je te rejoindrai. Au jour où je vous rejoindrai.
La question de la semaine est : qu'as-tu manger hier soir ? Une soupe aux potirons ? Je sais que tu aimes ça !
Moi j'ai manger du homard. Comme je te l'ai dit dans la précédente lettre, je suis en Suisse avec mes amis.
Je t'embrasse. Adeline. Elle a aussi marqué la date : 14/02/1932. C'était la semaine dernière, le jour de la saint Valentin. Pauvre femme.
- Cette femme a perdu l'amour de sa vie.
- Non Hermann, elle a perdu les amours de sa vie. Hector et une autre personne dont je ne connais pas le nom.
- Mais pourquoi cette Adeline envoie des lettres à la mort ?
Anna me regarda dans les yeux.
- Cette femme a perdu tout ce qu'elle aimé et cherche maintenant à le retrouver. Ces lettres sont des moyens de communications avec des personnes imaginaires de sorte à ce qu'Adeline ne se sente pas seul. Vous comprenez maintenant ?
Elle me sourit légèrement. Elle avait comparé cette histoire à Charle. Moi qui croyait qu'elle ne l'avait jamais aimé. En pensant à Charle, un peu de jalousie apparu. Pourquoi j'étais jaloux de Charle ? Cette homme n'a rien d'exceptionnel. Mais sa femme si.
- Je crois qu'on n'a rien à vous dire de plus mon cher ami, lui dit-ai-je. Et maintenant, si vous le permettez, pouvez-vous nous prêter cette lettre pour l'enquête.
- Ce vieux chiffon ne m'apporte rien.
En tendant la lettre il ajouta :
- Vous pouvez le garder !
- On vous remercie quand même.
L'homme partit et laissa derrière lui l'enveloppe. Anna la pris et me la donna de force.
- Gardez se papier précieusement Hermann !
Je hochai de la tête.
- Et maintenant on fait quoi ?
Elle eu un grand sourire.
- Il faut faire un bilan de cette interrogatoire.
Elle s'assit sur le bureau et sortit un pot d'encre de son sac. Une pochette sortit un peu après pour laissé place à la plume.
- Nous devons nous posez des questions.
Sans dire un mot, elle écrit.
Je m'approchais vers elle. Sans m'en rendre compte, je l'observait par dessus son épaule. Anna devenu toute rouge et mal à l'aise. Je m'écarta pour ne pas la gêner.
- Excusez-moi Anna.
- Ce n'est pas grave...
Toute timide elle continua de noter.
Voilà se qu'il y avait écrit :

1) Qui est Adeline ?
2) Qui est Hector ?
3) Est-ce que Hector a un rapport avec le serveur ?
4) Est-ce que Adeline se trouve dans le château ?
5) Est-ce que M. Tubal mentirait pas sur sa profession ? Si oui, pourquoi ?

- Je crois que sa fait assez de question pour cette interrogatoire d'à peine un quart d'heure. Je me trompe ?
La jeune femme haussa les épaules.
Elle se leva de sa chaise et me regarda attentivement.
- Il est temps de répondre au question docteur donc j'ai besoin de votre aide. Pour l'instant nous ne pouvons répondre qu'à deux questions : qui est Adeline et est-ce qu'elle se trouve dans se château ?
- Comment voulez-vous répondre ?

Sans me répondre, elle partit s'asseoir sur le lit à côté des passeports.

- Il doit sûrement avoir une Adeline dans se bazar ?!

J'avais compris son idée. Si cette femme est dans le château, c'est que son passeport y est !
Après quelques minutes de recherche, Anna put trouver son passeport. Son nom est Adeline Buchon. C'est une femme âgée de trente-cinq ans.
Sa photo était veille mais on pouvait distinguer une jeune fille souriante et heureuse. Elle avait des cheveux noirs attaché et un chapeau entouré d'un ruban mauve. Sa robe était blanche avec des petits boutons et un col Claudine en dentelle. Elle était magnifique.
- Vous connaissez cette femme ?
Elle réfléchis longuement.
- Oui sûrement, j'ai dû la croisé dans le château. Son visage m'est familier.
Je partis dans les couloirs et vis une domestique ramenait les draps propres.
- Madame ! Madame !
La bonne se retourna.
- Oui, que puis-je faire pour vous ?
Anna ouvrit la porte pour me rejoindre. Elle lui montra la pellicule.
- Connaissez-vous une Adeline Buchon ?
La femme mit les yeux en l'aire pour réfléchir.
- Oui je crois. C'est une personne très solitaire d'après ce que j'ai pus voir. Quand je suis venu faire son lit, elle ne m'a rien dit et à écrit quelque chose sur un bout de papier.
Je me retournai pour regarder Anna. Quelle coïncidence !
- C'est bien elle ! Mais savez-vous quelle est sa chambre ?
Elle fit non de la tête.
- Par contre, vous pouvez toujours demander au major d'homme !

Le vieux Suisse sortit un cahier mal entretenu. Il fit glisser son index en lisant le nom des invités.
- Trouvé !
- Alors ?
- Cette femme est au numéro vingt.
Une fois de plus, nous avons monté les escaliers.
Arrivé devant la porte, je toquai. « Mme Buchon ?». Un silence s'installa. « Vous êtes là ?». Anna prit l'initiative d'ouvrir la porte. Mais au moment de tourner la poignée, une femme nous accueilli.
Elle ne ressembler pas du tout à la photo. Sur le passeport, elle avait un corps magnifique alors que maintenant, c'est juste une veille tige avec des cheveux gras et un regard glaçant. La femme de la pellicule avait au moins vingt ans or, celle d'aujourd'hui à plus de quarante ans.
Mais mon Dieux ! Que c'est il passait pour arrivé à ça ? Une mannequin qui pourrait faire la couverture des magazines jusqu'à la mendiante. La femme nous invita à rentrer après qu'on lui est dit qu'on était inspecteur.

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