Sentiments Interdits ❌(Terminé)

Prologue:

《Octobre 1957. Je n'aime pas les jours de pluie! Je ne peux pas sortir jouer avec mes amies ou promener Curtis. Je suis condamnée à regarder tomber les gouttes de pluie, lourdement sur le sol. Ma mère quant à elle, s'assied au bord d'une fenêtre pour continuer ses broderies et ses coutures. D'autant plus que Monseigneur Hernandez devait venir nous rendre visite, parler avec Maman. Mais, le connaissant, il ne mouillerait pas sa calèche neuve pour deux personnes insignifiantes telles que ma mère et moi...》
 
Magalie leva la tête lorsqu'elle sentir une main douce et  chaude se poser sur son épaule.  C'était Johanne, son amie. Elle sortait tout juste de la chapelle et sentait encore la bougie du Saint Autel.
Magalie fréquentait dans une école catholique, très bizarre. Elle était divisée en deux, une partie pour les garçons et l'autre pour les filles. Mais les règles étaient strictes: aucun contact n'était acceptée entre mes deux sexes. Donc les filles restaient de leur côté et les garçons du leur. Néanmoins, Magalie trouvait cela stupide! Elle pensait que les filles et les garçons devaient découvrir les réalités de la vie ensemble. Elle avait proposé cette idée à la soeur supérieure... Évidemment, son idée avait été refusée.  Dieu seul sait pourquoi!
    Johanne regarda son amie qui cachait quelque chose dans son dos. Ça avait l'air d'un livre.
-Que caches-tu, Magalie? Tu m'as l'air bizarre et pâle, dit Johanne.
- Je lisais juste une livre et j'ai eu peur croyant que C'était la soeur Ruth. Car en temps normal, je devrais être en salle de redressement.
- Qu'as- tu encore fait, bon sang!
- Je n'ai pas respecté mon heure de méditation, rien de grave, rassura Magalie... Je dois y aller.
  
Magalie se leva et se dirigea vers "l'arbre des secrets". Au milieu de la cour commune aux deux parties, grandissait un manger très joli. La jeune fille l'avait surnommé ainsi car elle s'y asseyant en cas de chagrin et y laissait ses peines. Aujourd'hui, à sa grande surprise, elle trouva quelqu'un assis au pied de l'arbre... Un garçon!