Loïc gare la voiture devant chez moi. Il mort sa lèvre et pose timidement sa main sur ma cuisse en me souriant. Ma main rejoint la sienne toujours en silence.
Je ne souris pas, je me contente de fixer nos doigts entrelacés. Je prend de grandes inspirations discrètement pour faire comprendre à mon coeur qu'il peut se calmer un peu...
Loïc- Bon...j'imagine que je vais devoir te laisser partir...
Moi- Faudrait-il encore que je veuilles partir...* murmure *
Il m'offre un grand sourire mais il ne sait pas à quel point cette phrase est véridique. Je ne veux pas partir. Que ce soit pour rejoindre la maison de ma mère où pour mourir. Maintenant, quelque chose me retient ici. Je vais laisser quelqu'un derrière moi, quelqu'un d'important.
Pour combler ce silence, il décide de m'embrasser de nouveau. Auprès de lui, je me sens vivante, pas un zombie, non, juste vivante, une fille comme les autres, avec une vie normale et un copain exceptionnel.
Mais je ne suis pas une fille normale. Et contrairement à lui, je n'ai rien d'exceptionnel à part ma façon de tout tourner en dérision. Je ne le mérite pas. Heureusement pour lui, il aura tout le temps d'en rencontrer d'autres...des filles...qu'il aimera...
Je finis quand même par regagner mon lit, un sourire collé au visage. J'ai envie de sautiller sur place et de crier un bon coup ! J'ai un surplus de bonne humeur. Ca fait du bien.
Je n'ai jamais eu autant d'énergie depuis que...depuis que Papa et maman m'ont amené à Disney...
Ah la la...papa...qu'est-ce que notre famille a fait pour être maudite à ce point ? Qu'est-ce que J'AI fait ?...
Aaaaaaaaaah ! Loïc Nottet c'est mon mec rien qu'à moi !!! J'arrive pas à le croire ! J'ai beaucoup de chance finalement...
Ma mère entre dans ma chambre.
Maman- Je peux savoir pourquoi tu glousse comme ça ?
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Nice to say goodbye
FanfictionAzraël, c'est le prénom que m'ont donné mes parents. Ironie du sort que cela soit celui de l'archange de la " mort " sachant que mes jours sont comptés... J'ai rencontré Loïc par hasard...et je ne pensais pas que même dans la fin, on pouvait rire e...