Le quartier

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Une vue si belle; l'utopie du bonheur, la grandeur de Dieu, du haut du 7 eme etages . Je regardais, le quartier, d'un oeil si reposant . Tout semblait innocent, sans la moindre trace de Mal, tout inspirait la pureté ... Et pourtant deriere chaque immeuble se cacher une ame perdu, souillée , à labandon ...

Le Calme était revenue aprè une nuit si agité . Les jeunes du quartier ce sont en quelques sortes révolté contre les forces de l'ordre . Des poubelles ont brulés, toutes sorte de projectiles ont été lancé, les pompiers, les ambulances étaient presentes. même les petits étaient de sorties . L'anarchie totale ... Et Dans cette euphorie, il se trouvait là, en plein combat avec les Crs . Hafid avait la haine dans le sang.  Il detestait toutes les personnes en rapport avec l'Etat, du president à la fonctionaire de mairie, il meprisait, ses gens là . Alors le voir, dans cette guerilla, ne m'etonnait pas . Vers 3h La police a finit par embarqué tout les perturbateurs, et la cité a pu terminer sa nuit .

...

Les quelques rayons de soleil viennent caressé ma joue, Sawsen est entrain de reciter le coran . Tout les matins, de fajr au levée du soleil, elle lisait, ses versets si sacrée. Sa voix bersait la maison, au rythme des sourates recitées . Je regardais, toujours par la fenetre, en l'attente d'un signe quelconque de la part d'Hafid. On etait comme sa, tout les deux, il fallais qu'on se voit à l'abri des regards, j'avais ce besoin constant de savoir, qu'une fois par jour, ne serait ce qu'une minute, on sera tout les deux, rien que tout les deux. Entre la nuit et le jour, il y avait ce temps, qu'on passait à refaire le monde. Les silences prenait la parole, et toute les peines s'en alla. Tout nous opposée, quand il aimait l'obscurité , je me refugiait vers la lumiere . Quand, il profanné des horreures,j'écoutais les paroles divines. Quand, il touchait à l'ilicite, je me lavé de tout pecher. Il était mon contraire, et pourtant, il avait cette facilité à me comprendre.  

- Tu vas où ? s'exclamme sawsen

- Je sors quelques minutes, ne t'en fait pas .

Hafid, m'avait, fait un signe, on devait se retrouver  dans l'une des voiture du parking . J’enfila mon voile, et me dirigea vers  la porte d’entrée . L’ascenseur hors service, je decide  donc de prendre les escaliers. Et en sortant de mon blocs, je monta dans une clio, où il se trouva; On se passa, le salam et il demarra la voiture, pour aller pres de la dune . 

... 

Du haut de la dune, on voyait toute la ville, des Cicomores (notre cité ), au quartier riche de Zola .. On était assis, face au vide, il y avait ce calme presque reposant qui nous poussait à reflechir. Loin du Bitume, Loin du vice, le silence devoilait nos plaits . Parce que, ouais, il avait beau le cacher, sous son corp d'Homme, Hafid, était tout autant blesser que moi .

-  Tu penses, qu’on a un avenir dans ce quartier ? dit - il 

-...

-  Sa fait des mois, que je cherche un travail, et lorsque je dis où j’habite, les employeurs, invente des escuse pour eviter de passer un entretien avec moi . En plus de mon nom, il y a mon adresse que je dois changer.

Il avait pas tord , ce quartier, nous pourrissait la vie . il enfoncait nos ames dans l’illicite. Il nous poussait à la haine d’autruie . On reve de le quitter ce quartier, on reve, mais peu de gens y arrive. Les etudes, une minaurité de nos hommes les poursuit. C'est comme -ci Les immeubles à 20 etages, nous empeche de voir loin . L’Etat n’est pas le seul responssable, on l’est tout autant, aulieu de se pousser vers le haut, nous on prefere se tirer dessus .  

- J'ai promis, Hind, qu'on s'en sortira, mais w'Allah que defois le tunel , il est trop loin, trop ardent ...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 09, 2014 ⏰

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