At the edge of our hearts || Shizaya

Chapitre 6

Désolée pour le gros retard ! Je suis tellement tête en l'air, mais j'espère que ce chapitre vous plaira (the shizaya is coming !!)

Des bisous !

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Shizuo ne parvient plus à communiquer avec son frère – ce dernier semblant s'enfoncer de plus en plus une sévère dépression. Même s'il ne sait pas encore très bien ce qu'il souhaite faire à propos de son obsession pour Izaya, il décide malgré tout d'attendre sa venue au bar où ils se sont rencontrés. Malheureusement, ce dernier ne vient pas, et Shizuo sort du bar seul et déçu.

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Le lendemain matin, lorsque la brune mit son nez dans le frigidaire, Izaya sentit immédiatement que ce qui s'apprêtait à suivre n'allait pas lui plaire.

– Nii-san ! C'est quoi ça encore ? s'exclama sa sœur avec indignation.

Les joues de Mairu devinrent rouges tandis que ses yeux lançaient des éclairs. Elle releva la tête et le transperça du regard.

– Tu ne sais vraiment pas t'alimenter ! Des pâtes et des plats surgelés ? Y'a que des boissons énergisantes dans ton frigo !

Sa sœur jumelle se trouvait sous elle, accroupit devant la porte ouverte du réfrigérateur, les mains dans les poches de sa veste chat, sa capuche remontée sur sa tête. Mairu, elle, paraissait en colère. Elle m'en veut vraiment.

– C'est tout ce que tu manges la semaine ? Où sont les vitamines ? Et les nutriments ? Et après tu oses dire que tu n'as pas besoin de nous ?

Elle s'empara de toutes les boisons énergisantes qui se trouvaient là avec brusquerie et ouvrit la poubelle avec son pied. Elle jeta tout à l'intérieur d'un geste rageur.

– Nous partons faire les courses, tout de suite, lui dit-elle en le fusillant à nouveau du regard. Et je vais te faire une liste de tout ce que tu dois acheter chaque semaine. Tu es tout maigre, on dirait un épouvantail !

Izaya se tortilla sur place, les joues rouges. Lui n'avait pas vraiment l'impression d'être si mince.

– Je –

– Tu rien du tout ! On a accepté de partir dans cet internat si loin d'ici parce que tu nous as affirmé que tu n'avais pas besoin de nous, et que c'était mieux ainsi. Pour tout le monde. Tu as dit que tu pouvais t'en sortir tout seul. Qu'il fallait d'abord qu'on s'occupe de nous avant de vouloir s'occuper de toi. Tu as toujours fait ça ! Depuis le début tu nous protèges comme si nous étions des bébés ! Tu penses vraiment qu'on ne sait pas pourquoi tu nous as envoyé à la campagne ? On était là aussi tu sais ?

Elle serra les poings et le brun vit ses yeux s'embrumer.

Elle culpabilise. Elle a peur. Elles ont peur.

Pour moi.

Il serra la mâchoire.

– A chaque fois qu'on vient, c'est la même chose. Avoir une mauvaise hygiène de vie peut être dangereux, nii-san... Et tu es tout ce qu'il nous reste, tu sais ?

Il se rapprocha en quelques pas et la prit dans ses bras. Il la serra fort.

– Désolé, Mairu. On va aller faire les courses, d'accord ? Et je vais faire des efforts. Je – je suis désolé.

Je veux juste être un bon frère. Vous aussi, vous êtes tout ce qu'il me reste.

Il voulait qu'elles aient une bonne éducation, qu'elles aient un avenir, qu'elles restent loin de Tokyo, de la mafia, des meurtres, du sang ainsi que tout le reste. Il voulait qu'elles soient en paix. Il voulait leur donner la liberté de poursuivre leurs vies.