Chapitre 1

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Je fus réveillée par l'habituel tremblement d'arbres qui tombent. J'habitais dans le district 7 alors ce n'était pas étonnant. Nous coupions du bois pour le Capitole. On aurait pu penser que nous n'étions pas très pauvres après tout le bois pouvait servir à faire du feu et à nous réchauffer ou cuire les aliments mais ce n'était qu'une idée reçue. La Capitole prenait 90% de notre bois, nous en laissant très peu et les riches de notre district s'accaparaient le reste. Enfin, riches est un bien grand mot mais nous appelons riches dans notre district ceux qui avaient un petit commerce et qui n'avaient donc pas besoin d'aller travailler dans les forêts.

Moi j'habitais une petite maison à la lisière des bois avec ma mère et mon petit frère, mon père étant mort quand javais 9 ans. Depuis ma mère se laissait aller et ne bougeait plus de son lit et j'avais du remplacer mon père dans la forêt pour nourrir notre famille. Mon frère essayait de m'aider mais je préférais qu'il aille à lécole. Mon petit frère était un adorable garçon de 13 ans nommé Newt. Lui et moi avions hérité de la blondeur de maman et des yeux bleu azur de papa. Les gens du district samusaient à nous surnommer « les deux anges » et étaient très gentils avec nous car ils aimaient beaucoup notre père.

Je poussais un soupir et sortis du lit en prenant soin de ne pas réveiller Newt. L'école commençait plus tard que le travail mais aujourdhui il n'y avait ni l'un ni l'autre: c'était le jour de la Moisson. Et comme chaque année j'avais fait beaucoup de cauchemars. J'avais peur non seulement pour moi mais aussi pour Newt même si ses chances d'être tiré au sort étaient très minces. Je m'habillais et m'arrêtais quelques instants devant le morceau de miroir que nous possédions. J'avais les cheveux blonds ondulés jusquà ma taille, de long cils, des yeux bleus, une peau blanche avec quelques tâches de rousseur. J'étais fine et mesurais 1m65. J'arrêtais de me regarder et sortir de notre « maison ». Notre district était assez grand et était entouré de forêt. J'aimais notre forêt. Elle était grande, belle et majestueuse et je savais que nous avions de la chance de pouvoir la contempler car dans certains district il n'y en avait pas.

Je trottinais entre les maisons, même si elles s'apparentaient plus à des cabanes comme la nôtre, et entrais dans la forêt. Normalement c'était interdit d'y pénétrer en dehors du travail mais je men fichais. Les arbres se dressaient à plusieurs pieds de hauteur et je grimpais dans l'un d'eux et atteignis facilement les branches les plus hautes. Pour moi c'était facile, je faisais ça depuis mes 9 ans. Comme j'étais petite et plus légère, les adultes menvoyaient grimper pour couper les plus hautes branches et c'était resté une habitude durant toutes ces années. Je sautais de branches en branches et d'arbres en arbres. Le vent soufflait dans mes cheveux et je ressentais un sentiment de liberté. La liberté on nous l'avait retiré il y a plus de 71 ans et imposé des jeux criminels où des enfants devaient se battre à mort jusqu'à ce qu'il n'en reste un seul. Les enfants du Capitole en étaient, bien sur, exemptés. Je détestais le Capitole pour ce qu'ils nous faisaient. Je poussais un soupir et regardais ma montre. C'était une vielle montre en cuir, cassée et bosselée mais elle marchait toujours. Elle indiquait 10h. C'était lheure d'aller au Chêne. C'était le nom du marché noir de notre district.

Je descendis de mon arbre et allais vérifier mes collets. Ils n'avaient prit qu'un lapin mais c'était suffisant. Je le décrochais et le mis dans ma sacoche et me redirigeais vers le district.

Les gens étaient maintenant tous réveillés. Les mères avaient les yeux rouges et préparaient les enfants pour la Moisson qui aurait lieu à 14h. J'évitais de les regarder et entrais dans le Chêne. Il y avait peu de monde ce matin et j'allais vers le stand de Kane. Kane était un grand homme de près de 2 mètre. Il était fort et respecté de tous ici, de plus c'était le plus vieil ami de mon père.

_Alors Jill comment ça va ?

_Comme pour un jour de Moisson, répondis-je.

Il acquiesça et continua:

Les 71ème Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant