Chapitre 132

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Le tunnel obscure dans lequel vous venez de vous glisser n'est pas très long, et aboutit bientôt à une porte que Seungri pousse avec précaution. Elle s'ouvre sur une pièce déserte. « On dirait une antichambre ou un vestiaire » Commente le maknae en avançant. En effet, trente ou quarante toges blanches sont pendues à des patères et, posés sur des étagères, vous pouvez voir des masques, qui représentent en fait des têtes de bouc. Au fond de la pièce, à gauche, tu aperçois une porte. « Qu'est-ce que... » Tu n'as pas le temps d'en dire plus que vous entendez quelqu'un venir. Un frisson te parcourt l'échine. D'après les murmures de voix qui s'amplifient peu à peu, c'est tout un groupe de personnes qui se dirige vers la pièce où vous vous trouvez. Tu jettes un coup d'œil autours de toi et Taeyang te pousse contre le mur, juste derrière la porte, afin qu'elle vous cache lorsque quelqu'un l'ouvrira. La porte ne tarde pas, en effet, à s'ouvrir sur une quarantaine de personnes bavardant et gesticulan tavec excitation. Le coréen vous fait un léger signe et vous en profitez pour vous mêler à elles, et passer ainsi inaperçu en imitant leurs mimiques. En parlant fort, elles poussent du coude un homme qu'ils nomment Frère Maasaki et, d'après ce que vous pouvez comprendre, il semble que cette nuit soit pour elles de la plus grande importance. Vous continuez à les imiter, souriant, éclatant de rire, et vous retrouvez finalement revêtu d'une toge blanche et une tête de bouc enfoncée sur vos propres têtes.

Tu peux maintenant suivre tes « compagnons » en quittant la pièce (1) ou tu peux essayer de rester en arrière en espérant qu'ils ne vous remarquent pas (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé de quitter la pièce en compagnie des personnes :

Le passage conduit à une vaste salle aux murs de pierre où ont été peints d'étranges symboles qui ne font qu'accroître votre malaise. Au centre de la salle, quatre longs pieux de bois, sur lesquels sont piquées quatre têtes de bouc, sont plantés chacun à un coin d'un autel recouvert d'une pièce d'étoffe noire. Près de l'autel, se tient un personnage vêtu comme le reste de l'assemblée. Mais la tête de bouc qui recouvre son visage a été teinte en mauve. Il doit sans doute s'agir du chef de cette inquiétante congrégation qui se place peu à peu autours de l'autel, alors que vous prenez soin de rester légèrement en arrière. Quelques instants plus tard, des cris se font entendre, provenant du passage que vous avez emprunté, et deux personnages masqués apparaissent, tirant une jeune femme aux cheveux blonds qui se débat furieusement pour essayer de leur échapper, en poussant des hurlements aigus. Elle est entraînée vers l'autel sur lequel elle se retrouve vite étendue, pieds et poings liés. L'assemblée se met alors à psalmodier sous la conduite de son chef qui, bientôt, demande au Frère Maasaki de s'approcher. Les deux hommes échangent leurs masques, et le Frère Maasaki se place devant l'autel. Puis, ayant tiré une dague de dessous sa toge, il l'élève au-dessus de la jeune femme. Des murmures d'excitation parcourent alors le groupe qui se presse afin de mieux voir.

Tu peux attendre la suite de ces lugubres événements (3), chercher un moyen de vous enfuir (4) ou porter secours à la jeune femme (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé de ne pas rester avec le groupe :

Vous êtes presque seuls à présent, et les derniers amis du Frère Maasaki vont bientôt disparaître, lorsqu'ils sont bousculés par un groupe de cinq hommes qui surgissent dans la pièce en soufflant et en haletant.

« -Nous sommes en retard... nous en avons pour une minute...attendez-nous... ne commencez pas sans...

- Où est ma toge ?  Le coupa un autre. Et mon masque ?

- Mais... moi aussi, ils ont disparus ! »

Ton sang ne fait qu'un tour alors qu'ils s'immobilisent, complètement sidérés, devant les patères qui ne supportaient plus rien, et les étagères vides. « Il n'y a plus rien » Dit le premier d'un air piteux prenant les rares personnes dans la pièce en témoin. « Quelqu'un a prit nos masques, ajoute le deuxième d'un air malheureux. Quelqu'un... Attendez ! Frères ! Quelqu'un a prit nos masques ! » Ce regard tombe alors sur toi.

Le Manoir Des Horreurs [BIGBANG Version]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant