Dissertations

II- Croire est-ce renoncer à l'usage de la raison?

 Lorsque l'homme croit, il renonce à savoir, mais il sait lorsque la raison n'est pas assez puissante. Or, croire en Dieu ne signifie pas savoir que Dieu existe mais être convaincu de son existence, même si cette dernière ne peut être démontrée. Cependant, la raison nous invite à ne rein tenir pour vrai, ce qui nous est incapable de démontrer. Croire est-ce donc renoncer à l'usage de la raison?

Mais qu'est ce que la raison? La raison se définit d'abord comme faculté de l'homme à formuler des jugements et raisonnements. Généralement l'usage de la raison correspond à la faculté de discerner le vrai et le faux, le bien et le mal.

Dans un premier temps, on verra qu'il est nécessaire de choisir entre croire et savoir, deux thermes qui s'opposent, puis on étudiera le fait que ce choix est impossible car croire est nécéssaire pour savoir. Ainsi, pour finir, nous remarquerons que ce choix est impossible car croire et savoir appartiennent à des domaines différents.

Cependant, est-il nécéssaire de croire pour arriver au savoir ? Le savoir est quelque chose de vérifiable, c'est à dire que la raison permet d'affirmer si le choix est bon ou mauvais. Le savoir permet de distinguer le bien du mal. Or, pour prouver la croyance, il est impossible de la justifié, car la croyance est tout simplement au dessus de la raison, du savoir. Or pourquoi les hommes croient-ils?Les hommes croient car cette croyance permet d'émettre une explication aux questions qui ne possèdent pas de réponses vérifiables. "Lorsque l'assentiment n'est suffisant qu'au point de vue subjectif, et qu'il est insuffisant au point de vue objectif, on l'appelle croyance." Kant. Cette distinction est importante parce qu'elle rend possible une critique des croyances, des convictions, des opinions et des préjugés.

Croire, c'est donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité. La croyance est fondée sur des certitudes qui dépassent notre raison.

Or, le choix est impossible car croire devient nécessaire pour savoir dans la mesure où il faut commencer quelque chose. Lorsque qu'un chercheur fait une expérience, il s'appuie sur des hypothèses. Effectivement, si il fallait tout prouver la science n'évoluerai pas et on ne prouverait rien. Croire n'est donc pas un obstacle, mais est nécessaire pour savoir. C'est donc en essayant de prouver le plus possible qu'on évite de croire en ce qui ferait obstacle au savoir et qu'on ne croit que ce qu'il faut pour savoir. Croire devient donc un devoir moral car c'est un facteur d'accès à la confiance. Le savoir arrive suite à une croyance de la vérité. Pour cela, il faut douter. Or, cette position conduit aussi à l'impossibilité de savoir puisque dès qu'on affirme quelque chose, il faudrait en douter. Toute preuve devient impossible. Croire donc en la possibilité de connaître la vérité apparaît donc comme un devoir moral pour le chercheur, une sorte de décision éthique qui rend possible le savoir.

Savoir, c'est donner son assentiment à une proposition en ayant la certitude de sa vérité. Savoir, c'est savoir pourquoi on sait. Or, croire, c'est donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude de sa vérité. Constate donc que le choix Paris est impossible car ces deux thermes servent distinctement à persuader et convaincre. Pour les scientifiques, croire mais pas savoir, cependant, d'anciens scientifiques tels que Einstein ce sont basées sur leur propres hypothèses avant d'exposer leur savoir. Dès lors, du point de vue scientifique, croire semble être renoncer à la raison. Dès lors, la croyance paraît impliquer de renoncer à l'usage scientifique de la raison puisque la science implique le rejet total de la croyance. Sans cette croyance, le savant ne pourrait commencer à rechercher la vérité. Et puisqu'il ne la connaît pas dans la mesure où il la cherche, il ne peut que croire en elle. Le savoir et la croyance n'ont pas la même vérité.

Pour conclure, croire n'est pas renoncer au savoir, croire est seulement au dessus de ce savoir. Croire et savoir sont deux thermes appartenant à des domaines différents, ayant des vérités différentes. Seulement, le savoir repose sur la croyance, donc croire peut effectivement apporter au renoncement de ce savoir.