Jour 27

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Vendredi soir est ma soirée préférée. Le début du week-end et le début de longs moments avec Steven. Il n'oublie jamais de me faire passer par la salle de musculation. Ensuite seulement nous pouvons être tendres l'un envers l'autre.

— C'était très excitant de te voir t'énerver l'autre jour. De te voir donner des ordres.

— Ouais, t'as l'air d'apprécier.

— N'hésite surtout pas.

— À genoux. Satisfais-moi !


Effectivement, c'est assez excitant. J'ai adoré me laisser diriger, laisser Steven prendre les choses en main, c'est le cas de le dire ! Sauf que maintenant, j'ai pris assez d'assurance pour devenir le dominant et je dois dire que c'est une nouvelle façon de faire qui apporte du piment à notre relation. Il a fait tout ce que je lui ai demandé. Quel plaisir d'avoir un si bel homme entièrement à mon service !


Et puis nous sommes allés au lit. La semaine a été riche en événements, je n'en pouvais plus. Je me suis collé contre Steven, il a mis ses bras autour de moi. Enfin, une de ses mains est descendue un peu plus bas que d'habitude.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Un truc, avec mon doigt.

— Je ne comprends... Ah oui... C'est agréable.

— Content de te l'entendre dire. C'est un bon présage.

— Tu veux dire que...

— Bientôt, Mathieu. Bientôt. Tu as montré que tu savais encaisser les coups. Cette qualité est nécessaire pour ce que nous allons faire.

Difficile de discuter pendant qu'il s'occupait de mon derrière... Je ne croyais pas que ça pouvait faire tellement de bien.

— Tu sais, Mathieu, j'en ai envie depuis le début. J'ai peur de ne pas pouvoir me retenir, de ne pas être tendre.

— Tu es tendre quand il faut, mais si ce que tu veux me faire nécessite de la brutalité, ne te prive surtout pas. J'ai envie de connaître la bête qui est en toi.

— Tu ne te rends même pas compte de ce que tu es en train de dire.

— Quand on y sera, ne prends pas de gants. Je veux que tu donnes tout, je veux savoir comment mon Steven se comporte dans cette situation.

— Tu ne vas pas regretter le voyage.

— C'est quand tu veux.

— Tu aimes défier les autres, c'est ça ?

— J'y prends goût, c'est vrai.

— Je relève le défi. Tourne-toi.

— Maintenant ?

— Tu as peur ?

— Non, je suis juste surpris que tu me demandes de me retourner. Ce n'est pas si simple, monsieur. Il va falloir prendre ce que vous voulez, de force ! Je ne vais pas vous simplifier les choses.

— Tu n'as pas idée de ce qui t'attend.

— Pour l'instant, ce ne sont que des paroles. Je veux des actes. Montre-moi ! Agis ! Sois un homme.

Je n'aurais peut-être pas dû le chauffer autant...

Le journal de Mathieu (3)Where stories live. Discover now