Stupide. Je suis stupide !
Il était là et je n'ai même pas réfléchis. Dazai Osamu, l'homme que je cherche était là et je n'ai pas réagi.
Bon au moins je ne risque pas de le perdre au vu de l'ampleur du personnage...il a une présence très...présente.Dès son réveil et après avoir dit bonjour à son chien, Emiko s'était rendue compte de son oubli. Ils s'étaient présentés, enfin elle à moitié grâce à Isao et elle n'avait pas fait le lien avec l'homme qui l'avait poussé à revenir à Yokohama. Elle avait eût autre chose à penser entre temps avec son appartement retourné, l'ombre mystérieuse et l'exécuteur de la mafia. Cependant elle n'avait pas tout perdu car pour l'instant il ne connaissait pas son identité et elle pouvait donc lui demander des comptes sur ce douloureux jour.
La jeune femme allait profité de l'occasion offerte par son chien, elle ne lui révèlerait son identité complète que lorsqu'elle sera certaine du bon fond de cet homme farfelu. Au fond de son cœur elle espérait qu'il avait essayé d'aider son frère jusqu'au bout. Si ce n'était pas le cas...elle ne se vengerait pas, ce n'était pas son genre. Elle ne voyais même pas comment faire mais surtout ce n'est pas ce que voudrait son frère.
Emiko se leva devant l'agitation d'Isao. Il avait besoin de bouger et elle aussi, ça lui permettrait de se rafraichir les idées et d'échafauder un plan pour savoir tout de Dazai sans qu'il ne sache rien d'elle.
Heureusement la jeune Oda avait pensé à acheter une laisse et un collier avec les croquettes sinon elle n'aurait pas pue le promener.
Il faisait un peu frais une fois dehors mais ça ne la gênait pas. Le ciel était gris et il n'allait pas manqué de pleuvoir dans la soirée. La petite balade dans les rues la fit passer devant le restaurant de Yūgure et devant l'Agence. Elle qui pensait garder sa solitude de Tokyo en arrivant ici, c'était sans compté sur les nombreuses rencontres plus ou moins fortuites qu'elle avait fait.Une fois dans un parc à chiens, elle détacha Isao pour qu'il aille courir et s'amuser avec les autres canidés. Elle s'assit sur un banc en bois à la peinture écaillée par le temps et regarda son petit Akita courser un dobermann bien plus grand que lui.
"Salut, je peux ? Lui demanda une femme qu'elle commençait à bien connaître.
- Bonjour Yūgure, oui tu peux t'assoir. La mafieuse prit place en silence avant de continuer le dialogue sur ton incertain en cachant ses mains dans les manches de son pull.
- Je...je voulais m'excusez pour la dernière fois au magasin. J'ai mal réagi et je comprends parfaitement ta pensée. Je veux dire, c'est connu qu'à la mafia il n'y ait pas d'enfants de cœurs, sourit la jeune femme.
- Non, c'est à moi de m'excuser. J'ai été mauvaise avec toi et je t'ai jugé sans te connaître. C'était stupide de ma part, Emiko inclina sa tête en signe de pardon.
- Oh ne t'inquiète pas c'est oublié pour ma part. J'ai ma part de responsabilité dans l'affaire, répondit-elle poliment."
Les deux femmes continuèrent à discuter tranquillement tout en faisant des caresses à leurs chiens qui semblaient bien s'entendre malgré le fait qu'ils soient deux mâles. Trop occupée à rire d'une anecdote de la mafieuse sur son travail, elles ne virent pas un homme aux pas lourds s'approcher d'elles.
"Je croyais pourtant vous avoir dit de rester loin de nous, Oda Emiko. Les deux femmes se retournèrent surprises pour voir le capitaine roux au chapeau qui abordait une mine contrariée. Et toi Misurīdo, tu ne devais pas faire plus attention ?
- Ce n'est pas ce que vous croyiez monsieur Nakahara, s'affola la subordonnée en se plaçant entre Emiko et lui. Nous nous sommes rencontrée par hasard en promenant nos chiens, voilà tout.
- Admettons, seulement j'ai une autre question pour toi Misurīdo. C'est quoi ces bandages sur tes mains ? Lui demanda-t-il en prenant son poignet pour soulever la manche de son pull. Il me semble que tu n'es pas une combattante, n'est-ce pas ?
- Oui-oui ! S'exclama-t-elle peu à l'aise. C'est-à-dire qu'hier, vous savez, il y a eut une attaque à l'entrepôt 5 et j'étais dedans pour récupéré des munitions suite à une demande de mademoiselle Higuchi. Elle avait besoin de recharger ses armes après l'attaque que monsieur Akutagawa et elle ont mené contre le tigre-garou. Seulement l'intrus à exploser l'entrée à côté de laquelle je me trouvais. J'ai eut de la chance, d'autres se sont fait gravement blessés par des débris alors que moi je n'ai que de légères brûlures et entailles peu profondes. Il n'y a pas de quoi s'inquiété surtout pas pour moi, termina-t-elle en reprenant sa respiration suite à ce monologue qu'elle avait déblatéré d'une traite étant intimidée par son supérieur qui avait gardé son air mécontent pendant toute son explication.
- Respire et calme-toi, je ne vais pas te faire du mal, répondit d'un soupir le capitaine en relâchant son bras. Si tu es blessée tu devrais te reposer et ne pas sortir seule. J'imagine qu'on a arrêté l'intrus ?
- En faite pas tout à fait. Monsieur Akutagawa est bien parti à sa poursuite dans la ville mais il est rentré bredouille. Apparemment l'Agence l'en a empêché et l'inconnu a ensuite disparu. Des équipes ont continué sa poursuite mais elles ont été tué par ce qui semble être un pouvoir.
- Un détenteur de pouvoir inconnu à Yokohama ? On risque d'en entendre encore parler si Akutagawa l'a interrompu dans ce qu'il faisait. Raison de plus pour que tu ne sortes plus seule Misurīdo. Je vais m'arranger avec Koyo pour que tu sois sous mon commandement et que je te surveille au cas où.
- Mais monsieur Nakahara vous ne pouvez pas faire une telle chose ! S'indigna la jeune femme. Je veux dire, vous avez d'autres choses à faire que vous occupez d'une subordonnée. En plus rien indique que j'étais le but de l'assaillant.
- Je dois ça à ta capitaine, elle m'avait demandé de te garder à l'œil de toute façon. Quand à toi, il se tourna avec Emiko qui avait essayé de partir durant leur discussion pour ne pas avoir de problèmes supplémentaires, si tu as des informations sur cette affaire c'est le moment de nous les donner. Tu es sous la protection de l'Agence il paraît.
- Euh, oui c'est exacte mais je n'en sais pas plus que vous. Nous avons croisé votre collègue hier avec la personne qu'il poursuivait mais, comme l'a dit Yūgure, il s'est enfuis immédiatement.
- Immédiatement ? Comment Akutagawa aurait put le perdre avec son pouvoir ? Questionna le capitaine plus à lui même qu'à la jeune femme.
- Je ne sais pas quel est son pouvoir mais votre intrus était entouré par une sorte de brume noire qui le camouflait entièrement. Il était rapide et en une fraction de seconde il avait disparu du toît de mon immeuble.
- Son pouvoir lui permet donc de se déplacer aisément, réfléchit Chūya, raison de plus pour que tu sois sous ma garde Misurīdo. Si même Akutagawa n'a pas réussi à le poursuivre j'aimerai évité de retrouver ton cadavre un matin.
- Mais monsieur...elle ne termina pas sa phrase en voyant le regard réprobateur de son supérieur. Si ce sont les ordres alors elle les acceptait."
Après avoir saluer Emiko, les deux mafieux partirent avec le dobermann de la femme qui semblait beaucoup aimer le capitaine puisqu'il lui réclamait des caresses pendant qu'ils s'éloignaient.
Isao rejoignit sa propriétaire à son appel afin qu'ils rentrent chez eux. Avec un criminel en vadrouille dans la ville il valait mieux se dépêcher de rentré surtout si ce dernier échappait à la mafia portuaire. Peut-être était-il lié au saccage de son appartement ?
Au fond d'elle Emiko ne l'espèrait pas, elle ne ferait jamais le poids face à cette ombre et elle ne voulait pas mettre l'Agence en danger même si commençant à cerner le personnage, Atsushi devait déjà leur avoir tout rapporté.Peut-être étais-ce sa dernière promenade seule et sans surveillance pour les prochains jours à venir. En espérant que toute cette affaire se règle rapidement.
Il était onze heures moins dix.
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Excusez de cette absence d'environ 1mois mais j'attendais la fin de mes examens et les résultats (au cas où des rattrapages se profilent) pour ce chapitre.
Petite question, est-ce que vous voudriez des petits chapitres bonus ?
Parce que mine de rien je vous remercie pour les 500 vues sur cette fanfiction et je me disais que ça pourrait être sympa. Dites-moi si ça vous plairait ou vous préféreriez un chapitre normal ;)
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Plume (temporairement abandonnée)
Fanfiction"Le Lupin. C'était leur lieu de rendez-vous inavoué à tous les trois. Ils buvaient un verre en se plaignant du travail, des ratéussites ou des suicides difficiles et douloureux. Sakunosuke les écoutait patiemment et partageait un peu de sa journée s...