Rosée matinale. 𝐏𝐨𝐭𝐭𝐞𝐫𝐟𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 [ astoria greengrass ]

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Astoria, dans le jardin de la demeure Greengrass. Par Elphias Greengrass.

A : Manoir Greengrass, 37400 Amboise, Indre et Loire, France.

Le 10 août 1995.

Ma chère Tori,

Désolé de ma réponse un peu tardive, j'étais parti accompagné de Draco dans le pays faire le tour des bars, enfin bref, tu nous connais. Nous et l'alcool, grande histoire d'amour! Je vais demander à Elis d'envoyer au plus vite cette lettre. Durant cette tournée, j'ai parlé avec Draco et il m'a dit ne pas vouloir que tu viennes. Ce sont ses mots, seulement tu le connais autant que moi, Tori. Un Malfoy ne dit jamais ses réelles pensées, je pense qu'il ne veut pas affronter ses sentiments, ou du moins ceux qu'il pourrait développer en ta présence. Draco est mon meilleur ami, je peux donc t'assurer, Astoria, qu'il faut que tu nous rejoignes, ici, chez moi. Je t'envoie un portoloin le plus vite possible. Mais, ne parlons plus de mon idiot de meilleur ami, alors, ta soeur est si pénible que ça? Je compatis, ayant supporté Daphné pendant de longues années au collège, je sais combien il est dur de la canaliser. En tous cas Little Greengrass, je dois t'avouer que tu as beaucoup de chance car je suis en plein milieu d'une gueule de bois, je suis épuisé et pourtant je prends le temps de répondre à ta lettre et de jouer les cupidons entre toi et Draco. Il est temps que j'apprenne à notre cher Draco à s'occuper lui-même de ses peines de cœur. M'enfin je pense que cela mérite au moins une boîte de la pâtisserie moldue que tu achètes clandestinement à Londres pour me remercier, je te rappelle que je suis pratiquement en train de mourir juste pour toi, ma belle. Je te laisse, il faut que je me dépêche de produire deux potions contre les "trop-pleins de whisky pur-feu".

PS: Passe le bonjour à ta peste de soeur, je sais que je lui manque et n'oublie pas il fait beau aujourd'hui.

Blaise, Arcturus Zabini. »

Blaise Zabini avait donné cette lettre à son elfe de maison « Elis » qui s'était empressé d'envoyer le mot accompagné du Portoloin. Chose promise, chose due. Astoria avait trouvé le soir même sur sa commode, aux côtés de ses bracelets de perles une enveloppe ornée de vert et argent. Astoria attrapa la lettre qui était à l'intérieur et la lut. Une fois terminé, elle laissa apparaître un énorme sourire sur son visage et n'avait qu'une chose en tête, elle allait quitter cette famille ou elle sentait qu'elle n'avait pas sa place, ou du moins pas pour le moment. Seul son père apportait réellement de l'importance à son enfant. C'est pour cela qu'elle alla frapper à la porte du bureau de ce dernier. Apparut alors dans l'encadrement de la porte, Elphias Greengrass. Un homme aux épaules carrées, grand, son visage orné de deux yeux vert émeraude. Ainsi qu'une moustache épaisse qui faisait tout le personnage. C'était un homme assez âgé ou d'au moins d'apparence. Elphias était un homme sage et rusé, c'est pour cela qu'il avait été reparti dans la maison Serdaigle, comme Astoria. C'est d'ailleurs un chapeau flou, le Choixpeau étant indécis entre la maison Serpentard et Serdaigle. Avec sa plus jeune enfant, ils se ressemblaient en tout point, ils n'étaient pas de nature à faire attention à l'apparence, même si Elphias, lui, le faisait aisément contrairement à Astoria. La belle brune leva alors la tête en direction de son géniteur.