Chapitre 3

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Je me retrouva seule dans ma nouvelle chambre. C'était assez ironique pour moi de devoir dormir dans un lit, d'avoir un toit et d'être protéger des intempéries. Je me dirigea vers la commode que William m'avait désigné et l'ouvris. A l'intérieur se trouvait divers vêtements de toutes les tailles et de tous les types. Je pris une robe grise bouffante que je trouvais particulièrement belle et me changea. La sensation était étrange, la robe était plus confortable que je le pensais. Je regarda les autres vêtements qui m'étaient proposés et remarqua qu'ils étaient tous très élégants.
Je fis finalement le tour de ma chambre qui était très sobre, avec les murs blancs et les meubles et nuances de gris et blancs. Il faut donc pensé que la couleur n'était pas très bien vu dans la haute société. Cette pensé me fit sourire mais celui-ci disparut quelques instants après que l'on est frappé à la porte.

- Mademoiselle Thaysa, je viens vous cherchez pour le dîner, dit une voix masculine.

- Oui j'arrive tout de suite.

Je me pressa de me rendre jusqu'à la porte mais celle-ci s'ouvrait déjà sur un jeune homme qui devait avoir mon âge. Il avait les yeux marron et les cheveux châtain, et me dit seulement de me suivre avec de se tourner et avancer dans le couloir. Je m'avança pour le suis et dû me dépêcher car il avançait très rapidement, comme si il connaissait les couloirs par cœur et était pressé par le temps. Nous arrivions finalement dans une salle qui était déjà remplis et nous rejointoyâmes William qui distribuait des verres à ses invités. Ils faisaient tous partis de la haute société , étaient habillés comme des princes et buvaient et parlaient comme des oiseaux dans une cage. L'homme qui m'accompagnait devait être un domestique, métier devenu courant car il permettait de gagner autant d'argent que ceux qui ont fait qu'elle étude, qui de nos jours s'arrêtent à quelques années pas le manque d'argent pour les financer. Il m'emmena rejoindre William qui était occupé à discuter avec deux dames qui gloussaient comme des perdrix lorsqu'il ouvrait la bouche. Lorsqu'il nous vu, il s'excisa et vînt avec nous.

- Merci Armand, tu peux partir, dit-il rapidement avant de se tourner vers moi, je vois que tu sais t'habiller, ça te va plutôt bien.

- Merci, lançais-je, qui sont ces gens ? 

- Les acteurs de se fabuleux projet. Comme tu dois te douter, financer ce projet est difficile et les actionnaires sont douteux, on va donc te présenter pour leurs montrer que le projet va bientôt aboutir et ils n'ont pas jeté leur argent par la fenêtre. Tu vas passer dans une trentaine de minutes, en attendant, reste a l'écart et évite de te faire remarquer. Lorsque la sonnette qui donnera le début du discours retentira, tu me rejoindra sur l'estrade. Ne t'en fait pas, mon associer à déjà préparé ton texte et tu aura juste à le lire.

- Très bien, c'est compris. 

- A tout à l'heure alors.

C'est impressionnent comment William peut avoir l'air presque gentil et juste après devenir un homme qui prépare ses troupes à la guerre. Au moins j'avais appris que le domestique qui m'avait emmené s'appelait Armand, même si je ne sais pas si cela allait être vraiment utile. 

Je me rendis prêt d'une large table sur laquel était disposé des centaines de canapés de toutes les couleurs et de toutes les formes qui représentaient vaguement une fusée en regardant l'ensemble. J'en pris un qui me paraissait plutôt appétissant. C'était des sortes de petites boules noires qui reposait sur un morceau de pain parfaitement rond. Je porta le fameux canapé jusqu'à ma bouche. Il avait une texture bizarre, presque juteux mais aussi visqueux et très salé, et je le finassa sans savoir si je détestais ou j'appréciais. Je continua donc ensuite à goûter les canapés, tout en vérifiant que personne ne montait sur l'estrade qui se trouvait à l'opposer de la où je me trouvais. 

Et puis arriva finalement le moment où William monta sur scène, le torse bombé, la voix claire et assuré. On voyait facilement qu'il avait l'habitude de parler devant la foule, à sa manière de parler ou encore de la tournure de ses mots. Je me dépêcha donc de me rendre jusqu'à l'estrade, passant près des murs à cause du monde qui se trouvaient dans la salle. William commença son discours en remerciant les actionnèrent, ce qui me laissait suffisamment de temps pour arriver. Me voyant approcher, il enchaîna sur le déroulement très prochain des actions et du départ de la fusée, puis me présenta et m'invita à le rejoindre.

Le stress montait de plus en plus à chaque marche que je montais, et je sentais le regard de la foule presser sur moi. Je m'approcha du trépied où se trouvait William et remarqua le papier qui y était posé. Je commença a lire après quelques applaudissements, essayant de paraître le moins angoissé possible tout en me concentrant. Je ne levais pas les yeux de la feuille et lisait d'une petite voix concentré les quelques lignes écrites, qui racontait ma joie de participer au projet, que les équipes seraient bientôt prête et que le départ serait proche.

Il y eût encore des applaudissements après mon discours et William repris la parole, me faisant discrètement signe de la scène, ce qui me permis de reprendre un peu mon souffle. Je fila donc directement vers le buffet afin de piquer quelques gâteaux et alla directement vers ma chambre pour partir loin de la foule et du discours mensongé qu'ils avaient écrit pour moi. 




Opération PegaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant