Prologue

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Il y avait cette petite fille, au milieu de l'odeur métallique du liquide rougeâtre qui suintait de toute part.

Elle était là, séchant vivement ses larmes, tentant de trouver de l'aide, se déchirant la gorge pour que quelqu'un l'entende.

Elle frotta ses yeux couleur or et enleva quelques mèches de devant ses yeux avant de continuer à crier.

À ses pieds, une femme.

Une femme qui lui ressemblait beaucoup, de part ses tâches de rousseur, et ses yeux en amandes.

Elle était étendue, sous la nue, paisiblement, retenant sans doute sa respiration pour ne pas être étouffé par l'odeur cadavérique environnante.

Enfin, c'est ce que se disait la petite fille.

Non, la fillette ne croyait pas à la mort, sa vie était assez bien jusqu'à maintenant, pourquoi a-t-il fallut que tout ça arrive ?

D'ailleurs, qu'est ce qu'il se passait ?

Pourquoi sa mère avait deux trous rouges dans le ventre ?

Pourquoi elle ne répondait plus à ses appels ?

Pourquoi ne souriait-elle pas comme elle le fait  habituellement ?

La petite fille pensait avoir fait quelque chose de mal, car sa mère ne daigna même pas ouvrir les yeux, même quand elle la secouait délicatement.

Néanmoins, la fillette commençait à comprendre, petit à petit, son champs de vision s'était élargit...

Autour d'elle, rien.

Quelques restes de bâtiments explosé, des ombres ayant la forme d'Homme étendues tout autour d'elle.

Elle avait si peur d'avoir compris. Elle suffoquait, la peine immense rendant son regard flou, se perdant dans chacun des coins de l'endroit où elle était.

C'est alors que, démunie de tout espoir, elle cria a plein poumons, ses dernières forces, ses dernières volontés...

? : AIDEZ-MOI !

PLUS TARD

Non loin d'ici, une troupe appelée : « le bataillon d'exploration du terrain » effectuait les fouilles, à la recherche des rares survivants.

Ils étaient vaillants, s'aventurant sans presque aucune crainte dans le territoire ennemi.

Le bataillon soulevait toutes les pierres, cherchant des signes de vie, en vain...

? : Tch, sommes-nous vraiment obligé de toucher à ces grosses pierres ? Elles sont pleines de poussière.
Dit un jeune homme de petite taille, avec ses yeux gris métallique.

? : Bien évidemment, Livaï, on a la chance de pouvoir être sur le terrain, autant en profiter pour voir si il n'y a pas de choses intéressantes !
Dit une jeune femme avec un queue de cheval et des lunettes.

Livaï : Ferme la, Hanji, je t'ai pas sonné !
Dit-il, d'un ton menaçant.

La femme en question se rapprocha de lui avant de lui pincer les joues...

Hanji : Pourquoi es-tu si agressif avec moi ? Dans mes souvenirs, je t'ai pas encore embêté aujourd'hui !

Livaï lui prit les mains et les enleva délicatement, ce qui fit rougir très légèrement Hanji.

Livaï : Je t'ai dis de la fermer, la binoclarde !

Hanji : D'accord j'ai des lunettes,  mais moi au moins je suis plus grande qu'un muret !

Vibes (Yumikuri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant