Le meilleur des Futurs

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           Mon réveil sonnait, perçant le silence de cette matinée et, par la même occasion, mes rêves. J'émergeai difficilement de mon sommeil. A peine eu-je le temps de poser ma main sur le bouton « stop » du réveil que mes rideaux s'ouvrirent et mes vêtements, soigneusement préparé la veille, sortirent de mon placard et vinrent, par un jeu de rails rétractables, se poser au pied de mon lit. Le soleil brillait déjà dans le ciel de la ville-monde et éclairait les hautes tours qui projetaient déjà leurs ombres naissantes sur les rues. Mais je n'avais pas le temps de contempler ce paysage, que, soit dit en passant, je connaissais très bien. J'attrapai mes vêtements et le dirigeai vers la salle de bain pour me préparer. A peine eu-je posé le pied hors de ma chambre qu'une voix m'interpella. C'était Oscar, notre M.R.I.F, ou Majordome Robotique Intégré au Foyer. C'est lui qui contrôlait tout dans l'appartement, de la cuisine à la température des chauffages en passant par les courses et la protection en cas de cambriolage. Il me demanda la température de ma douche, je lui répondis la même chose que d'habitude.

          J'entrai alors dans la salle de bain, mes affaires sous le bras, et débutai ma toilette matinale. Comme d'habitude, Oscar avait réglé la température de la douche à celle qui me correspondais le mieux. Au bout d'une petite demi-heure, je sorti de la salle de bain et gagnai la cuisine. Mes parents et mon frère étaient déjà en train de déjeuner. Mon frère était de deux ans plus jeunes que moi, et venais de rentrer en troisième. Ma mère, elle, travaillait en tant que gestionnaire des serveurs de la tour E5, à savoir notre immeuble. Quant à mon père, il était un cadre de l'administration de notre district, a la section des ressources humaines. Je n'ai jamais vraiment su en quoi consistait son travail, je sais juste que cela lui conférait une aura importante au sein de notre district. C'était un modèle d'excellence pour moi, je voulais à tout prix lui ressembler. Après avoir terminé mon petit déjeuné, je pris mon sac de cour, embrassa mes parent et sorti de l'appartement en direction des ascenseurs. La salle des ascenseurs était extrêmement impressionnante, une vingtaine d'appareils qui montaient et descendaient dans un immense cylindre tout en verre montant jusqu'au sommet de la tour. Je montai dans un ascenseur et appuyai sur le bouton du rez-de-chaussée. Mon frère avait de la chance, étant encore au collège, il n'avait qu'une dizaine d'étage a monté pour se rendre à son établissement. Quant à moi, mon lycée se trouvait à l'extérieur de la tour E5. Je devais donc sortir de l'immeuble, ce qui n'arrivais auparavant que rarement.

          Je sorti de la tour et me dirigea vers mon lycée, il n'était qu'a une dizaine de minute de marche. Je faisais toujours le chemin seul, suivant une politique de vie du « jamais en avance, jamais en retard » qui exaspérait ma mère au plus haut point mais qui ne m'avais jamais fait défaut. Je partais donc entre cinq à dix minutes après mes amis. Mais peu importe, je pouvais comme cela profité de mon district. Il n'y avait au sol que des voies piétonnes bordé d'arbres et de fleurs diffusant au printemps mille parfum plus enivrant les uns que les autres, la circulation motorisée, elle, avais lieu quelques cent mètre au-dessus de nos têtes, je n'avais qu'a levé les yeux pour apercevoir les V.V.P, ou Véhicule Volant Personnel, probablement conduit par des hommes et des femmes devant quitter leur tour pour aller travailler, généralement des fonctionnaires du district, comme papa. Il me proposait souvent de m'accompagner d'ailleurs, mais je refusais, je préférais mille fois les voies piétonnes, bien plus belle. Encore au-dessus des V.V.P, dépassant les sommets des tours, je pouvais voir les immense vaisseau cargo revenant des confins de nos colonies extraterrestre passer les sas de sécurité de la « coquille », une sorte de bouclier d'un matériau transparent englobant notre planète, pensé pour remplacer la couche d'Ozone détruite par les actions de nos ancêtres.

          Ce n'est pas la seule chose qu'ils ont détruit, on ne compte plus le nombre d'espèce que nous avons due reconstituer artificiellement par clonage pour les préservé de la 6e extinction. Sans parler de la fonte des glaces, des guerres destructrices ou du continent de plastique balafrant l'océan Pacifique. Mais un homme providentiel est apparu, personne ne croyait en lui et en son projet utopique. Pourtant, par sa force et sa volonté, il a unifié la terre. C'était il y a 100 ans. Il nous a guidé vers un avenir meilleur, nous lui devions beaucoup.

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