Just Dance (JackYeom/YuSon)

Danse n°13 : Capturé

Nous avions couru à travers des rues que je ne connaissais même pas. Et dont je me fichais pas mal d'ailleurs. Ma seule source de préoccupation se trouvait être le garçon devant moi qui me tirait je ne sais où. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine et je sentais tout mon corps chauffer plus que de raison. J'avais totalement oublié le bâtiment, le battle et nos amis, ne pouvant me concentrer que sur une seule personne : Jackson. 

Le trajet fut à la fois d'une rapidité déconcertante et d'une longueur interminable. J'étais complètement excité, ne demandant qu'à pouvoir toucher et être touché par le danseur. Tellement que je n'arrivais même plus à me sentir gêné. Je le voulais, là, maintenant, et ma timidité ne m'en empêcherait pas. 

Il nous fit entrer dans un immeuble, s'engageant dans une cage d'escaliers qui déboucha sur ce que je devinais être son appartement. Je le vis sortir ses clefs d'une de ses poches avant d'en insérer une dans la porte et de l'ouvrir. Et puis tout se passa en une fraction de seconde. 

Je fus durement plaqué contre la porte d'entrée, la refermant au passage, par Jackson qui n'attendis pas plus avant de se jeter sur mes lèvres. J'avais automatiquement fermé les yeux, m'accrochant à sa nuque avec force tout en mouvant mes lèvres aux siennes. C'était un baiser sauvage et désordonné qui témoignait du manque que nous avions besoin de combler. Mes mains s'attardèrent dans ses cheveux châtains que je décoiffais sans cérémonie tandis que ses mains se faufilèrent sous mon t-shirt avant de me le retirer. 

Ses mains glacées parcoururent l'ensemble de ma peau, me faisant frissonner de plaisir. Et j'en faisais de même, satisfait de n'avoir aucun tissu pour empêcher mes doigts de courir sur son torse musclé. Nos lèvres ne se détachaient que pour mieux se retrouver, lorsque nos poumons suppliaient pour un peu d'oxygène. Ce n'était plus simplement une envie mais un besoin, primitif et pulsionnel, de posséder l'autre qui se faisait ressentir dans nos baisers. Je me consumais de l'intérieur alors même que la température de la pièce ne me semblait pas être si chaude que ça. C'était un parfait contraste qui me faisais un peu plus perdre la tête. 

Puis l'une de ses mains agrippa le devant de ma ceinture, faisant se décoller mon dos de la porte d'entrée pour me diriger jusqu'à une pièce que j'identifiai comme sa chambre lorsque mon corps s'affaissa sur une surface moelleuse. Il me surplomba, plongeant son visage dans mon cou pour y laisser baisers et morsures sous mes soupirs de bien-être. Mes mains tentaient de s'accrocher à lui, comme s'il fallait absolument que mon corps trouve un moyen de garder les pieds sur Terre alors que mon esprit était déjà parti bien loin. 

Sa bouche commença à descendre sur mon corps, passant de mon cou à mes clavicules puis s'arrêtant sur l'un de mes tétons qu'il décida de mordiller légèrement. La réponse fut immédiate, je me cambrais légèrement avant de lâcher un léger gémissement. Je n'étais même plus capable de ressentir de la gêne où de la timidité, je voulais juste qu'il continue à me faire subir ce traitement si délicieux. 

Tandis que ses lèvres s'occupaient d'un de ces petits boutons de chair rose si sensibles, je sentis ses mains glisser le long de mes côtes avant d'attraper ma ceinture pour l'enlever. Une fois fais il déboutonna mon jean avant de commencer à le faire glisser le long de mes jambes. Je l'y aidais avant de soudainement inverser nos positions.

Ses mains s'accrochèrent à ma taille et les miennes s'attardèrent sur son torse, alors que je commençais à onduler des hanches contre les siennes, faisant se rencontrer nos deux intimités emprisonnées par le tissu. Cette friction soudaine nous fit gémir tous les deux, faisant se plonger nos yeux dans ceux de l'autre, désireux de voir le plaisir les traverser. 

Nos bouches se rencontrèrent à nouveau, alors que j'augmentais la cadence de mes mouvements. Je glissais mes mains sur le haut de son jean dans l'espoir de l'en débarrasser alors que les siennes se posaient sur mes fesses, me poussant à accentuer encore plus mes mouvements.