Parallel

Le début du rêve

chapitre 1:

 

La réveille sonna, il était sept heure du matin, rien ne bougeait dans la maison sauf le corps fatigué et lassé de Nika.

- Hmmm...et c’est reparti pour un tour...J’en peu plus des cours…

Nika Saebi se leva tant bien que mal de son lit bien douillet pour poser les pieds sur le parquet froid de sa chambre d’adolescente. Elle se dirigea doucement vers son armoire pour y prendre un t-shirt et un jean, les enfila et descendit dans le salon. Elle prit soin d’allumer la télévision et de mettre son dessin animé préféré puis se dirigea vers la salle de bain. Cette routine matinale l’ennuyait mais elle savait qu’elle allait retrouver ses amis au lycée donc elle le faisait avec le sourire. Comme chaque matin, elle n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner et s’était à peine accordée le temps de se maquiller. Elle sortit en courant de chez elle et courut jusqu’à l’arrêt de bus. Elle fit un grand sourire aux lycéens qui prenait le même bus qu’elle tous les matins et leurs fit la bise puis s’assit sur le banc. Quand le bus arriva enfin, elle monta dedans et tangua entre les places du bus se frappant sur chaque accoudoirs en passant.

Et c’est repartit pour...aie...aie...aieuh...punaise je me les prends toujours ces accoudoirs, Euh...Il faut que j’arrête de trop pensé, je vais m’asseoir à côté de Nina…

Arrivé au lycée, Nika se dirigea directement dans le hall. Elle était accompagné d’une grande jeune fille, châtain claire aux yeux verts et à l’allure plutôt sportive. Nika soupira, elle n’était pas du tout sportive elle. Elle se trouvait même plutôt flasque. Ce qui l'intéressait c’était l’art. Elle regarda autour d’elle avant de croiser le regard de Castiel, elle sourit et lui fit un grand signe de la mains.

- Hey! Castiel! comment ça va?

        Nika courrut vers lui et le serra dans ses bras. Castiel était grand, chatain claire aux yeux marron et avait un léger début de barbe que Nika aimait bien. Il lui sourit d’un air franc et heureux de la voir.

        - Ca va très bien. Et toi?

        Nika acquiesça puis fit la bise à Steve, Mary, Théodore, Adélaide, Mélinda, Anthoine et Malorie. Toutes ces personnes constituaient son groupe d’amis, elle les avait rencontré dans un club mis en place par Mary. Depuis, elle les voyaient à chaque pause, si elle n’était pas avec son ami Dan qu’elle aimait beaucoup et qu’elle avait cette fois rencontrer dans un club différent. En réalité, Nika connaissait depuis bien longtemps Dan mais il l’avait sûrement oublié entre temps. Cependant, elle s’en fichait royalement.

        Dans ce contexte assez calme de vie, Nika s’épanouissait assez bien mais elle avait un problème. A chaque fois qu’un garçon était mignon, sympathique et drôle, elle ne pouvait s'empêcher de croire qu’elle en était amoureuse. C’est comme cela qu’elle ne cessé jamais de tomber amoureuse et pour cela qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’est le véritable amour.

        Ce beau vendredi là, Nika courrait vers la salle de réunion du club journal pour discuter du prochain numéro qui allait paraître. Elle arriva comme d’habitude en retard et fit la bise à tous le monde quand elle arriva devant Alban. Elle lui sourit timidement et lui fit la bise.

        Il a posé sa main sur mon épaule, c’est peut-être un signe...oh...je me fait encore des films, il est plus âgé que moi...il ne me voit même pas comme une amie mais seulement comme une connaissance…

       

         Elle continuait de sourire en retournant des milliards de question dans sa tête puis s’assit sur une table comme tout le monde avant d’écouter le rédacteur en chef faire son discours habituel. Le train train quotidien l’ennuyait mais elle avait quand même peur du changement. La seule manière pour elle de s’échapper était de lire et de regarder des films. Elle aimait les mangas, la science-fiction, les films gore et les films de combat. Une véritable petite geek. Or, même si elle le cachait sous son sourire de façade, elle voulait pouvoir vivre dans ces mondes incroyables. Elle aimait s’imaginer entrain de rire avec un bel homme, ou voler à bord d’une navette spatial, ou encore donner des coups de katana et de pistolet. Elle se plaignait intérieurement de ne pas avoir l’étoffe d’une héroïne, ou encore de ne pas être pareil à une héroïne. Bien sur, elle ne se plaignait pas de ses conditions de vie car celles-ci étaient très bonnes, cependant, elle souhaitait simplement avoir une histoire à elle seul, qui ressemblait à un de ses livres ou de ses films.

        Les jours et les semaines passaient, la moitiée de l’année scolaire était derrière les lycéens qui attendaient avec impatience les vacances d’été. Nika, quant à elle, se préoccupée surtout de ses études car son père lui mettait beaucoup la pression même s’il ne le faisait pas exprès. La jeune brune traînait dans les couloirs vide du lycée car elle devait allé chercher son livre d’allemand dans son casier à l’autre bous du lycée. Elle traînait les pieds, regardant autour d’elle, rêvant à des guerres extraterrestre et à des garçons tous plus craquant les uns que les autres qui se jetteraient sur elle. Elle rêvait  à des batailles ensanglantées dont elle ressortait à chaque fois triomphante sans une égratignure et soupira.

        Soudain, ses jambes se dérobèrent sous elle et elle fut prise d’un grand vertige. Elle tomba dans un immense trou noir puis qui se remplit peu à peu d’étoiles brillantes, blanches, violettes, roses. Enfin, elle vit une lumière éclatante arrivant droit sur elle, une lumière chaude, pas du tout menaçante, une lumière éblouissante. Elle perdit connaissance. Quelques minutes plus tard, Nika se réveilla à l’infirmerie. Cette étrange perte de connaissance l’avait quelques peu bouleversé et quand son regard glissa dans la pièce, elle vit plusieurs de ses amis regroupés autour d’elle. Ceux-ci avaient vraiment l’air de s’inquiéter. De plus, elle trouvait que les garçons avaient un comportement vraiment étrange. Mélinda s’avança la première vers elle.  C’était une jeune fille blonde, aux yeux bleu, ressemblant à une poupée ou à une petite fille. Elle faisait craqué la plupart des garçon avec sa beauté de petite fille, ses manières mignonnes et ses propos de geek. Elle réunissait tous ce qu’un geek, otaku ou nolife voulait chez une fille, et comme les garçons était pratiquement tous des geeks, otaku ou nolife, alors elle était le fantasme de ceux-ci. Nika l’aimait bien, c’était une très bonne amie, mais elle l'énervai. Elle était parfaite mais elle se trouvait trop maigre, alors que Nika désespéré pour perdre ses bourrelets en trop. De plus, Mélinda était vraiment gentille ce qui énervé encore plus Nika car elle ne pouvait pas la détester. Mélinda avança doucement vers Nika de ses tout petits pieds, elle la regarda de ses grands yeux bleus puis sourit:

        - Je suis heureuse que tu ailles bien...Tu nous as fait peur tu sais?

Nika sourit pour les rassurer puis dit d’une voix douce:

        - Je vais bien, ne vous inquiétez pas…

        Elle se redressa doucement et regarda autour d’elle, il faisait grand soleil alors qu’avant son malaise, tout était gris, il pleuvait des cordes. Nika soupira, elle avait peut-être perdu connaissance pendant longtemps après tout. Elle haussa les épaules, se remit sur ses deux jambes et sourit joyeusement.

      - Il me semble qu’il nous reste deux minutes de pause...Je devrais allé chercher mon sac avant que les cours ne recommence.

        Nika s’apprêta à partir de l’infirmerie, tous les autres étaient déjà sortis. Elle allait attraper la poignée de porte lorsque Castiel prit sa main et dit d’une voix étrangement suave:

        - Attends…

        Il s’empara de la jeune femme par les épaules et l’embrassa tendrement. Elle ne comprit pas ce qu’il se passait. En effet, Castiel lui avait fait la confidence une heure plus tôt qu’il aimait Nina et maintenant il l’embrassait? Nika ne comprenait rien. Elle se dégagea de l’emprise du jeune homme, ouvrit la porte et s’enfuit en courant. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui? Était-il fou? Elle alla récupérer son sac dans son casier, se mit dans un coin du couloir et se laissa glisser contre le mur, tombant assise sur le sol froid. Elle toucha doucement ses lèvres du bou des doigts. Elle était complètement perdu.