Chapitre 10

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Du point de vue d'Anna

Mon fiancé est mort et tout ce qu'il me trouve à dire c'est : " Je serais toujours à vos côtés ! ". Il ne peut pas me réconforter ? C'est trop difficile ? Je croyais qu'il me comprenait ... Je sais très bien que Charle n'était pas une personne fréquentable mais il a tout fait pour que je passe un merveilleux moment en Suisse. Et ce, même si il ne m'aimait pas !
Ce que je redoute le plus dans cette histoire ce sont mes parents. Surtout mon père. Ma mère n'a pas le droit de critiquer ces propos. Si elle pouvait, elle comprendrait qu'un mari qui te fait souffrir physiquement et moralement est une personne invivable. Dire que ma mère vit cette situation, ça me donne des frissons dans le dos.
Non, vraiment, j'ai beaucoup de chance d'avoir évité un tel problème.
Mais en y pensant, mon fiancé est peut-être coupable du crime. Ceci expliquerai son humeur et son angoisse. Seulement: Pourquoi voulait-il tuer des serveurs ? J'aurais dû lui demander ce qu'il l'a mit dans un état pareil avant sa mort ...
Je me sens vraiment bizarre. Je ne suis même pas triste. Je n'ai pas envie de pleurer mais pourtant j'essaye. Si j'arrive à contrôler mes émotions, je pourrais fouiller le lieu de mort de mon fiancé. Je trouverai sûrement des indices. C'est une bonne nouvelle.
En tout cas, Hermann m'a beaucoup déçu. Il n'est pas rester avec moi pour me réconforter. C'est vrai que je ne suis pas triste mais quand même !
Par contre : qu'est-ce que Lambert à bien voulu me dire ? Je sais très bien que ce bon vieux docteur cache quelque chose. Ça se voit.
Je ne peux m'empêcher de pensais à mes parents qui m'avaient présenté Charle. Avant qu'il vienne, ma mère m'avait prêter une robe. Elle me l'avait posé sur le lit et comptait partir jusqu'au moment où je lui posai une question : " Tu aime papa ? ". Ma mère n'arrivait pas à répondre et est partit sans dire un mot. Bien sûr, j'ai eu peur.
Si je résume bien, la seul personne en qui j'ai confiance dans ce château, c'est Hermann. Je sais très bien qu'il fait partie des suspects lui aussi mais il ne faut pas voir des assassins partout.

Le lendemain, Lambert et moi décidâmes d'aller dans la vallée. Je voulais à tout pris voir le corps de mon fiancé et quelques indices. Hermann ne pouvait pas m'accompagner. Il devait faire une visite médical à un enfant. Tant pis ! Si Hermann aurait été avec moi pour voir mon fiancé, l'inspection aurait été plus courte.
Arrivé devant l'auberge, j'ouvrais la veille porte en bois. Derrière se trouver des tables et des chaises dispersé dans tout la salle. Trois personnes était assise à une table en train de boire de l'alcool. Je m'approchais d'eux.
- Vous n'auriez pas vu de le maître de cette auberge.
L'un des trois fit non de la tête.
" Vous me cherché? "
Je me retournai et vis un homme grand et fort.
- C'est vous alors ?
- Oui ! Que voulez-vous ma jeune dame?
- J'aimerais voir un certain " Charle Kitnor ". Vous ne l'auriez pas vu ?
- Si, si ! Il se trouve dans sa chambre. Au numéro 3. Par contre je ne sais pas si vous avez appris la terrible nouvelle sur lui ...
- Oui je sais ... Bon, je vous remercie monsieurs.
Je partis.
La chambre n'était pas compliqué à trouver. Elle était dans le premier couloir.
Bizarrement, la chambre était entre ouverte. Je rentrai et vis Charle pendu.
Je ne suis pas triste mais cela me fait un choque. Mon fiancé était pendu à une corde et me regarder droit dans les yeux.
Je ne restai pas longtemps à le regarder car je mettais concentrer pour trouver des indices. D'abord, je me suis mis à analyser la pièce : le lit n'était pas fait et des vêtements était empilés, les volets était fermé ( sûrement pour pas qu'on le voit dans cette état ), l'armoire était fermé à clé et le bureau était recouvert de papier. Je me précipitais sur les feuilles.
" Je suis sûr que tu es venu dans ma chambre pour trouver des indices. La seul que j'ai à te dire c'est de partir de ce château à tous pris avant que d'autres meurtres arrive. Écrit le vendredi à 21h48. "
J'ai réfléchi quelques minutes et je mis la lettres dans ma sacoche.
Il n'y avait rien d'intéressant dans cette chambre donc je suis partie.
J'ai décidé de faire un tour dans le village. Je suis d'abord allée dans l'épicerie. En rentrant, une petite cloche sonna et la vendeuse se précipita de descendre les escaliers. Elle eu un grand sourire en signe de salut ce qui me rappela quelqu'un.
Je regardais chaque petit coin de cette épicerie. Soudain, dans la partie viande et poisson, il y avait une boite de conserve de sardines périmé depuis un an ! J'ai tourné la boite et j'ai vu le couvercle ouvert. Plein d'insectes était sorti. Pris de peur je fis tomber la boîte de conserve. " Quelle horreur!". La caissière vînt en courant.
- Que se passe-t-il ?
Je lui montrait la boite qui était au sol.
Elle la ramassa rapidement et partis de son côté.
- J'ai le droit à une explication tout de même !
- J'avais oublié cette boite. C'est tout.
- Alors pourquoi toutes les conserves sont périmés?
- J'ai tout oublié! Voilà un an que je ne me préoccupe plus de cette épicerie car je suis ruiné. Vous êtes la seul personne en an qui est venu me voir.
Je ne dis rien et partis avec la boite de poisson.
Je réfléchis quand même à son visage qui m'est familier.
Mon troisième et dernier arrêt était à l'église du village. Je suis chrétienne et tous les dimanches je vais à la messe. J'ai oublié d'y aller et pour me rattrapé j'ai voulu faire une prière.
L'église n'était pas très grande et il n'y avait que trois personnes.
Je m'assis sur un banc et regardai attentivement la statue de la vierge Marie et du petit Jesus.
J'observais surtout Jesus qui me regardait. J'arrêtais de le fixer pour voir à ses pied une poêle.
Encore !
Perplexe, je demandais à une sœur d'où venait cette ustensiles.
- Je ne sais pas ... Je ne savais pas qu'il y avait ceci sous le Christ mais je ne pense pas que c'est un présent. Je vais l'enlever.
Elle partit vers la statue.
Par curiosité je lui demandais si elle était au courant à propos des meurtres.
- Non... elle fit une prière. Pourquoi, que s'est-il passé ?
- Des serveurs ont été tué jeudi au château. Nous ne savons toujours pas qui est l'assassin.
Elle s'assit sur un bande et dit des mots latin.
- Ça recommence !
- Pardon ?
Elle me secouait.
- À chaque fois qu'il y a des invités au château, une personne meurt. Cette fois-ci se sont les serveurs !
- Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas. Nous avons contacté la police à plusieurs reprises mais ils ne prennent pas la peine de venir dans un vieux village perdu.
Elle me dit tout bas :
- Je suspects la sœur de Mme Dupes. Elle travaille dans une épicerie.
Je me disais bien que ce sourire me rappeler quelqu'un.
- Je crois que je l'ai déjà vu.
- Et bien cette Mme Dupes a un long passé à propos de ce château.
- Racontez-moi !
- Bien sûr. Ces deux jumeaux n'avait que vingt ans à l'époque. Leurs parents été morts. Il fallait donc prendre l'héritage. M. Dupes voulait faire un hôtel moderne et Mme Dupes voulait juste le garder en tant que domicile. Le frère à gagner par la violence et maintenant il est absolument interdit de mettre un pied dans sa demeure.
Là où je veux en venir c'est que si cette femme tut les serveurs, l'hôtel va se transformer en maison. Le rêve de Mme Dupes deviendra réalité.
- Je ne sais pas... Tout cela reste encore flou...
Je la remercie et partis de mon côté pour retrouver Hermann Lambert.

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