prologue

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Tout était calme, il n'y avait pas de lumière, j'arrivais à peine à voir le bas de mon corps. J'étais comme paralyser. Couché comme sur un sol dans le noir total mais je n'avais pas l'air de souffrir, c'était bon signe. Mais plus je passais le temps dans des telles conditions, plus je stressais.

-Il y a quelqu'un ?... où suis-je?

La seule réponse que je reçu, fut un silence des plus absolu. Déprimé, je me mis à me lamenter sur moi-même. Une fois encore, j'étais seul, abandonné à mon sort, impuissant, encore une fois. Je perdais peu à peu la tête dans cette ambiance morose.

- Ça ne vaut pas la peine, ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue...

- Non, dis une voix

D'une part, j'étais heureux de l'entendre, j'étais pas seul en fin de compte, il y avait bien quelqu'un avec qui converser. Par ailleurs, j'avais peur que cette voix ne soit que le fruit de mon imagination. J'ai demandé s'il y avait quelqu'un, mais la voix laissa place au silence. Je croyais devenir fou, j'ai crû avoir perdu la raison.

- Une voix... j'entends une voix...ça y
est je deviens fou, me suis-je dis, il ne
me manquerait plus que je voies des
esprits.

- Non tu n'es pas fou, je suis bien
présent.

- Mais qui es-tu?

- Tu le saura bien assez tôt.

- Tu es la mort n'est-ce pas ? Allez
vas-y, prends mon âme qu'on en
finisse.

A ces mots, la voix mystérieuse se mit à rire, elle se situait à  une distance d'à peu près cinq mettre de moi. C'était une voix plutôt troublante, on aurait dit une fusion ratée de la voix de deux garçons. Elle était flippante.

- Je te sens pas qui que tu sois, la mort ou je ne sais quoi, si tu veux me tuer,
fais le! Je suis même pas en état de
me défendre...je suis si faible, je doute
que le monde se souvienne de moi. J'ai pas encore accompli mon rêve.

- Pourquoi dis-tu ça ? Non tu te
trompes l'ami! Dit elle.

Ces mots me semblaient de plus en plus étranges. Il me parlait comme un proche, comme si on se connaissait. Les circonstances actuelles ne me permettaient pas de tenter quoique ce soit. Alors que je cherchais un moyen de me libérer de cet endroit ennuyeux, elle me dit un truc qui allait attirer mon attention.

- Je suis sans doute celui qui te
connait le mieux l'ami.

Moi qui cherchait un moyen de me délivrer de cette force qui me retenait au sol il y a encore peu, voilà que ses propos occupent entièrement ma tête.

- Si tu me connais aussi bien que tu le dis, dis moi qui je suis!

Je me moquai d'avance de la réponse qu'il allait m'apporter. C'est sûr qu'il me connais pas, ce n'est qu'un abrutis qui veut sympathiser avec moi et il croit y arriver avec des telles stratagèmes. C'est perdus d'avance, me disais-je.
Mais ce qu'il me donna comme réponse était différente, la vérité était tout autre.
D'abord je vu une bouche s'ouvrir comme pour sourire d'une manière démesurée, comme s'il était satisfait, content que je lui ai posé la question. Il attendait que ça on dirait. C'était très étonnant de voir des dents d'un blanc clair dans ce noir total. Je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine, j'avais peur.

- Quatorzième fils de Zulzene, tu es celui sur qui, les règles de ce monde n'ont aucun effet, tu leurs es largement
supérieur, tu es l'homme le plus
puissant sur cette terre, l'être
au-dessus de tout les êtres...
L'humain égal des dieux. Tu es là...

- Calme toi mec, je ne suis rien de tout ça,
je suis juste...moi! Et toi, t'as pas l'air
d'avoir toute ta tête, qui es-tu
vraiment ?

- Moi? Eh bien...

J'attendais sa réponse lorsqu'une faible lumière se mit à éclairer, et je vis une pièce. Celle-ci était à moitié éclairée. Une fenêtre avait apparu sur le côté, laissant passé la lumière. Je me trouvais dans la partie éclairée et de l'autre côté, se trouvait une silhouette d'homme, assis et adossé contre le mur du fond. Moi, toujours couché au sol, impossible de m'émouvoir, restai là à sa merci le bras le long du corps.
Un silence pesait dans la pièce, nul ne dit un mot. J'attendais encore sa réponse. Il se leva et s'avança jusqu'à l'endroit où la lumière avait établi ses limites. Il fit un pas en avant et baissa la tête lorsqu'il vint dans la lumière. Il avait des cheveux d'un noir foncé, un corps robuste. Il faisait à peu près ma taille.
Il dégageait une telle aura que j'avais peur de lui. Mais le pire reste à venir, lorsqu'il leva la tête, laissant la lumière éclairer son visage, j'avais pas besoin d'autres choses Pour comprendre qui il était.

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Salut!
Merci d'avoir lu jusqu'à ce niveau, j'espère que la suite sera aussi plaisante. Merci et bonne lecture !

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