Réattribué..

Kefálaio 14

« Peu contents du passé et du présent, nous portons nos regards sur l'avenir, dans l'espoir de le trouver plus heureux pour nous. »

David Augustin de Bruerys (1721)

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Vendredi 4 Juillet 2013

Tobias.

- DIPLÔMÉS ! ON EST DIPLÔMÉS !!!Scande la foule éparpillée en rond quand  j'arrive dans le salon de ma meilleure amie. Sans le vouloir je me retrouve pris à partie. Hugo juste à côté de moi se détache et me prend dans ses bras. On a réussi mon frère !

- Bon les deux vous va fini vos câlins ? Tobias, viens m'aider j'ai besoin de toi. Rita sort de la cuisine et se dirige vers son garage. Étonné qu'elle ne demande pas de l'aide à Hugo je sors de la foule et la rejoint déjà au sous-sol. C'est pas que ceux qui devaient aider qui devait arriver plus tôt ?

- Si mais quand Hugo a déclamé qu'il n'était jamais trop tôt pour commencer une fête qui plus est quand on a son bac, ils se sont tous ramenés. Ça fait déjà une demi-heure qu'ils sont là à crier. Dit-elle l'air lassé. Viens m'aider les barriques sont trop lourdes pour moi toute seule. Ayant prévu une grosse fête depuis longtemps ma meilleure amie et son père avaient passé leurs dimanches après-midi à la création du punch parfait. Mais même petit, le poids était trop lourd pour le corps frêle de Rita.

- Hugo à l'air en forme aujourd'hui. Je remarque l'entendant crier depuis le salon.

- Ouais c'est comme ça depuis quelques jours. Il est intenable et veut pas me dire pourquoi, t'as pas une idée toi ?

- Aucune ! Je comptais sur toi pour m'éclairer. Rita sourit en même que moi. Au fait je voulais te prévenir...

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais peur quand tu dis ça. En effet en général ça n'annonçait rien de bon. La dernière fois c'était pour la prévenir qu'Hugo c'était fait choper dans un magasin et qu'il avait fini au poste. Je voulais lui dire qu'il resterait dormir à la maison elle m'avait alors répondu : « Tant mieux ! Et dit lui que je ne veux pas voir sa sale tronche demain ! »

- Non pas du tout, la rassurais-je, elle se remit aussitôt à sourire débarrassée de sa peur. Non enfaite c'est à propos de mon projet, tu t'en rappelles ?

- Bien sûr, je m'en rappelle Tobias ! Voyons c'est pas tous les jours que votre meilleur ami écrit un li...

- Chuuut... la coupais-je. Elle n'est pas au courant que je l'ai présenté à une maison d'édition. Elle explose de rire et je la regarde gêné. Pourquoi tu rigoles ? Je demande la main dans les cheveux.

- Tu me dis de me taire parce qu'il ne faut pas qu'elle entende et même pas deux minutes après tu le dis à voix haute. Tu me fais rire mon petit Tobynou ! Son rire redouble. C'est fou ce que tu es stressé quand il s'agit d'elle.

- Je veux lui faire la surprise c'est tout. Je réponds vexer.

- Mais c'est pas grave tu sais ? Si Hugo était comme ça avec moi beaucoup de nos soucis partirait. Il s'inquiète de rien autant pour notre appart que pour son boulot. Sans vouloir être méchante ça m'étonne même qu'il n'ait pas été au rattrapage.

- Comment ça ?

- Je sais très bien que c'est ton frère de cœur et que t'a toujours fait ce qu'il fallait pour le sauver de ces démons  mais Tobias, toi et  ta famille vous le couvez trop et un jour ça va vous péter à la gueule. C'est un électron libre Hugo quand il ressent trop de pression il fiche tout en l'air.