Chapitre 3 : un vrai cauchemar !

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Je dormais profondément quand j'ai été réveillais soudainement par un bruit violent, il m'a semblé entendre des cris et des coups. J'ouvrais difficilement les yeux. Je vois la lumière en bas de la porte. Quelle heure est-il ?! Je suis en retard ?! De nouveau des cris. On dirait qu'ils viennent de l'étage en-dessous. Je vois dans la pénombre Elsa qui se redresse.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demande Elias d'une voix endormit.

Ilana semble dormir paisiblement.

- je ne sais pas Elias.

La porte de la chambre s'ouvre brusquement et laisse apparaître notre mère affolée. Elle allume la lumière.

- levez vous, habillez vous et faites un sac avec le strict minimum. Ordonne Rachel ( ma mère ).

Voyant que personnes ne bougent, elle élève la voix et nous demande de se dépêcher.
Ilana est maintenant réveillée. J'aide Elias a s'habiller pendant que les jumelles se débrouillent seules. Je portes toujours les affaires de la veille. Je leurs demandes d'aller dans le salon et fais rapidement un sac puis les rejoins dans le salon.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est une rafle ?

Personne ne me réponds mes parents s'affaire à faire un sac et discute entre eux.

- On va sortir par derrière, ne posaient pas de questions. Dit mon père.

Nous le suivons jusqu'à la porte quand des coups frappes à celle-ci. Nous sursautons.
Ma mère regarde mon père paniquée.

- ils sont déjà là ! Dis ma mère horrifiée.

- allez dans la chambre. Dis mon père.

J'emmenais les petits dans la chambre.

- Chut, ne faites pas de bruits.

On entends, la porte s'ouvrir puis,

- Monsieur David Rosen ? Demande un homme.

J'entre ouvre la porte de la chambre et aperçois des officiers de la Gestapo ( c'est une police française qui collabore avec les allemands ).

- Oui c'est moi. Réponds mon père.

- Vous allez nous suivre. Réponds un officier.

Elias sort de la chambre en courant et rejoins notre mère. Elle le prend dans ses bras, les jumelles le rejoignent. Je sors prudemment de la chambre et m'avances un peu.
Je peux mieux observer les officiers, ils sont quatre, trois bruns et un blond. Ils sont tous grands. L'un d'eux me regarde fixement, il a les yeux bleus, les trait fins, en temps normal comme à l'époque c'est quelqu'un sur qui j'aurais pu me retourner mais aujourd'hui nous ne sommes pas en temps normal et c'est un officier de la Gestapo qui s'apprête à arrêter mon père.

Et pour quel raison devrais-je vous suivre ? Demande mon père.

Celui qui me regardait, répondis :

- Vous êtes suspecté de collaboration avec les résistants. Répond l'officier.

L'un d'eux sort des menottes. Mon père ne fait pas d'histoire et se laisse faire.
Les officiers se tournent vers ma mère.

- Non laissez les, ils n'ont rien à voir. Dit mon père.

- Nous aurons besoin leur poser des questions. Répond le blond.

- Je vais venir avec vous mais ce ne sont que des enfants laissé les. Supplie ma mère.

Le brun aux yeux bleus semble réfléchir.

Aliza [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant