Premier battement 💓

*CHAPITRE 6*

~PDV Kimi~

Les larmes aux yeux, le directeur me prend dans ses bras. Puis il me lâche et nous nous souhaitons l'un à l'autre de passer une bonne nuit malgré les événements qui sont survenus dans la soirée. 

Je rentre à l'intérieur en le remerciant puis me dirige vers le lit de Momo ,pensive.

Je le fixe enfin je fixe , plus précisément, sa peluche qui représente un requin géant. Celui-ci lui avait été offert par moi-même lors de notre voyage scolaire en Amérique. Momo y tient comme à la prunelle de ses yeux et ne peux pas dormir sans. En me rappelant cela, mes larmes coulent le long de mes joues à l'idée qu'elle passe une nuit seule. Désemparée, je me couche dans mon lit en serrant sa peluche sans prendre le temps de me démaquiller et de me mettre en pyjama. Je tombe par la suite dans les bras de Morphée, fatiguée de tout cela.

A peine notre rêve réalisé qu'il tourne au cauchemar. 

~PDV Momo ~

J'ai froid, j'ai mal aux bras et il fait noir. Je n'ai pas le noir, ça fait peur ! Il y a des bruits qui se rapproche. Mes yeux sont fermés sous la peur de ce que je peux trouver près de moi. J'entends une porte s'ouvrir et je sentis une personne placée devant moi. Je ne sais si je dois ouvrir les yeux, la peur de voir la vérité.

Après quelques minutes de silence, la présence finit par le briser:

???: Je sais que tu es réveillé.

Je garde toujours les yeux fermés, la peur est permanente. 😖

??? : Ouvre les yeux avant que je m'énerves!

J'ouvre les yeux et découvre mon pire cauchemar. La seule personne que je ne voulais plus revoir de ma vie.... mon père. 

Après ce qu'il a fait à ma mère, il revient pour me faire la même chose! Je ne veux pas ! Non !  Maman ! Kimi-unnie ! PAPA ! ( = le directeur)

Les yeux ouverts, je suis figer devant cette homme qui a frapper, violer et humilier ma mère et qui doit me réserver le même sort. Voyant ma surprise , il sourit. Son sourire me fait froid dans le dos , il est malveillant. 

Père de Momo(PM): Tu ne t'y attendais pas , n'est ce pas ? Contente?

Momo: Non ! Laisse-moi partir!

PM: Parle moi mieux! Je suis ton père! Et pour répondre à ta question, il en ait hors de question.

Momo: Pourquoi ? Pourquoi fais-tu cela ?

PM: Simplement car tu es ma fille et que....tu m'appartiens!

A cette dernière phrase, mes yeux se voilent d'une peur indéchiffrable.

Momo: Non ! Laisse moi partir s'il te plait ! Je t'en supplie !

PM: Jamais,tu resteras avec moi pour toujours.

Momo: Non! Non! Non! 

Je cris, j'appelle à l'aide,

Momo: Maman ! Kimi! Unnie! 

Je répète leurs noms un nombre incalculable de fois .

Momo: PAPA ! 

PM: Je suis là ma chérie, dit-il en s'approchant.

Prise de panique quand à ce qu'il pourrait me faire, je lui hurle:

Momo: Non , tu n'es pas mon père et tu ne le seras jamais ! Ce n'est pas toi que je veux à mes cotés! Toi, tu n'es qu'un fou qui veut que tous lui appartiennent!

Se fut les phrases de trop. Il s'avance de plus en plus vers moi et m'attrape la mâchoire fortement.

PM: Redis encore quelque chose de ce genre et je n'hésiterai pas à te faire du mal à toi et aux personnes que tu aimes !

Momo: Je t'en supplie , ne leur fais pas de mal s'il te plait !

Les larmes dévalent mes joues et s'échoient sur sa main qui continue de me tenir.

PM: Obéis moi comme la gentille fille que tu es et je ne leur ferrai rien , dit-il sur un ton plus calme. Compris?

Momo: Oui, je ferrai tous ce que tu veux. Promis! 

Suite à cela, il retire sa main de mon visage et la place sur ma tête pour caresser mes cheveux en me souriant et en me disant à plusieurs reprises que j'étais une bonne fille que j'avais juste été mal élever par ma mère et qu'il allait changer tous ça. Il finit par se lever après une bonne dizaine de minutes et partit comme il me l'a si bien dit chercher des vêtement pour changer le tous ça. Malgré que je ne comprends pas je suis soulagé de le sentir loin de moi. Dés que la porte se ferme, je me mets à observer la pièce dans laquelle je me trouve. On aurait dit que c'était une chambre en rénovation . Il n'y avait plus de papier paint , les meubles présents étaient recouvert d'une bâche transparente où l'on distinguaient des meubles enfantins de couleur rose. J'étais moi- mémé sur un lit d'un place où se trouvait en dessous de moi des draps de la couleur des meubles. Après cette observation de mon environnement, je me met à observer l'état de mon corps. Je suis attachée à ce lit par des cordes plutôt serrées en vue des marques rouges et de la douleurs qu'elles me procurent.

J'entends des pas se rapprocher de la porte , je me fige et observe celle-ci . Elle s'ouvre pour faire entrer mon géniteur tenant un sac dans une de ses mains et dans l'autre , un mouchoir identique à celui des toilettes. Je ne sais ce qu'il va me faire , j'ai peur ! Quelqu'un ! Aidez- moi! Je vous en supplie!

Il se rapproche du lit . Pose au pied de celui-ci,son sac et le mouchoir. Il commence à sortir ce dont le sac contient.

PM: Regarde ma chérie ce que Papa t'a ramené. 

Ce qu'il avait ramener me glaça le sang. Il y avait, à l'intérieur, un fouet, des menottes , des sangles et un bâillon. A près m'avoir montrer cela, il dit en réduisant l'écart entre nous deux en ayant le mouchoir, précédemment repris, dans la main :

PM: Mais comme je sais que tu ne te laisseras pas faire , Papa va te faire dormir.

Je tourne la tête dans le but qu'il ne le pose pas sur mon visage mais comme il l'avait déjà fait il attrape ma mâchoire bloquant ainsi ma tête . Le mouchoir imbibé d'une certaine substance, se pose sur ma bouche et mon nez m'obligeant à respirer les vapeurs dégagées par le produit. Mes yeux se ferment tous seuls et je sombre dans l'inconscient.