Chapitre n°1 : Un miracle n'arrive jamais seul.

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  • Dédié à Aurore Egasse
                                    

Je marchais d’un pas rapide. La lumière de la lune argentée faisait ressortir les ombres, les plus effrayantes, des arbres qui m’entouraient. Je me savais suivis et en danger. Je venais de m’enfuir de chez moi. Certains appellerons sa une fugue moi j’appelle sa une libération. Attention. Je ne dis pas que ma vie était si horrible que ca et c’était loin de cette idée. J’étais plus que choyé. En réalité j’avais la belle vie. J’étais une fille de 19 ans sans problème. Je n’ai jamais manqué de rien. J’habitais dans un grand pavillon dans Washington D.C avec ma famille. Mon père était général. Il n’était pas souvent là mais il était un bon père envers moi. J’étais fille unique alors mes parents, enfin surtout mon père, me couvraient de cadeaux. Pourtant… Je ne leur ai pas toujours rendu la vie facile vous pouvez me croire. Par contre il y avait juste une chose qui me chiffonnait… JE n’avais des souvenirs qu’après mes 16 ans. C’est comme si je n’avais jamais existée avant. Aucun souvenir de ma vie avant ma 16ème année. C’était une drôle d’impression. Mais ce n’était sans doute pas grand-chose. Après tous, qui se souvient de sa 10ème année ou des autres ? C’est tous juste si certaines personnes se souviennent de se qu’ils ont fait la veille, alors leur demander une année antérieure c’est mission impossible. Moi j’avais la chance de me remémorer mes 3 dernières années. Je m’en souvenais parfaitement. C’était comme si ces souvenirs étaient gravé en moi. Par exemple, je me souviens que pour mes 17 ans mon père, qui avait reçu une permission, m’avait offert un pistolet Prédator. Une pure merveille de la technologie Américaine. C’est un pistolet qui peut accueillir des recharges de 32 balles. Pourtant c’est un petit pistolet. A peut prés la taille d’un pistolet 9mm de type Beretta. Ce dernier était une relique. Seuls les collectionneurs en possèdent encore un mais ils ne sont plus en état de marche. Et même si ils l’étaient, personne ne produit des munitions de calibre 9mm. C’est dépassé tous sa. Les 32 balles d’un Prédator sont compactées et donc prennent moins de place. Après mon anniversaire, mon père m’avait montré comment tirer avec. Rien de bien sorcier en réalité. Mais… Ce Prédator était spécial. C’était une nouvelle version pas encore commercialisé. Les ingénieurs Américains avait mit au point une arme sans aucun recul. Il m’a également appris à me battre avec une claymore. C’est une sorte d’épée à deux mains. Moi ca m’énervé un peu. Pourquoi se battre avec des armes aussi rudimentaires alors que nous possédions des bijoux de technologie telle que le Prédator ? C’est vrai quoi. Pourquoi s’encombrer d’une arme aussi lourde qu’une claymore. C’est vrai que manier une telle arme demande beaucoup de savoir faire et de concentration. Il est vrai également qu’une claymore peut nous sortir de situation délicate et que c’est une formidable arme face aux Chimères mais… Sa reste un poid tous de même. Par exemple celle que mon père m’a offerte pesait environs 20kg. Vous vous voyez courir sur le champ de bataille avec votre fusil d’assaut, votre Prédator dans son étui, votre armure assisté de combat et enfin une énorme épée dans le dos ? Pour moi c’était juste impensable. Mais après tous… Si je détestais cette arme à ce point, pourquoi je l’avais gardé ? Enfin bref, c’était une vie comme tout le monde aimerais avoir. Mais… Il y a quelques jours un… Accident se produisit… Mon père était rentré chez nous. Il avait eu une permission après sa récente victoire face aux troupes Européenne à… Brest je crois. Toujours est-il que se jour là, ma mère et moi avions préparé une surprise pour le féliciter. Premièrement mon bulletin scolaire venait d’arriver et, à dire vrai, j’en étais plus que fière. Sa lui faisait toujours plaisir de voir mes notes. Ensuite nous lui avions préparé son plat préféré. Un gratin de pomme de terre avec un zeste d’orange. Moi je n’en étais pas très fan mais, aussi bizarrement que sa puisse paraître, j’aimais en manger. Je crois que c’est parce que ma mère en préparait pour féliciter mon père. Et c’est peut être pour sa que j’aimais en manger. D’ailleurs la nourriture avait toujours un gout fade quand mon père nous racontait ces batailles et le déroulement de la guerre. A chaque fois je m’imaginais à sa place. Dirigeant la J.S.F dans Paris contre les Enforcers. Mon père arriva chez nous épuisé. Il avait la mine grave mais essayait néanmoins de nous le cacher. Le midi j’avais entendus aux infos qu’un raid éclair avait été commis contre une base avancée de réserve de la J.S.F… 6 soldats ont étaient tué sur le coup, 8 autres étaient entre la vie et la mort et 23 autres étaient légèrement blessé… Je savais que l’Europe menait une lutte désespéré face à la J.S.F mais de là à s’abaisser à une telle stratégie pour démoraliser nos troupes… C’était de la lâcheté… Purement et simplement de la lâcheté… C’était sans doute cela qui avait miné le visage de mon père. Mais il fit bonne figure et le reste de la soirée se passa merveilleusement bien. Par la suite nous avions regardé un très vieux film de science fiction. C’était plus une archive qu’un film. Si je me rappelle bien du nom… Il me semble que c’était Alien V.S Prédator ou quelque chose comme ca. Les monstres étaient plutôt bien réussit vu l’époque du film. Père nous confia que nos scientifiques c’étaient inspiré de nombreux films, dont celui là, pour créer les Chimères. Il était tard quand je suis allé me coucher. 1h00 ou peut être 2h00 du matin… Mes parents c’étaient déjà endormis pendant que je me lavais dans mon bain. Une fois propre et dans ma chambre je me suis assoupis tellement vite, qu’il me semble que je me suis endormis dès que j’ai pénétré dans ma couverture. Soudain, une détonation me fit littéralement bondir de mon lit. A ce moment là je ne pensais qu’à une chose. Les Enforcers… Avaient-ils décidé de tuer les généraux Américains ? Si oui comment nous avaient-ils trouvé ? C’est vrai quoi. Etant général, mon père prenait toute les dispositions nécessaire pour notre sécurité. Brouillage satellite, caméras infrarouge, tourelle anti-personnel caché à l’entrée de la maison, radar à haute précision et enfin mur en acier d’un mètre d’épaisseur. Autant dire que notre pavillon était une forteresse imprenable. J’enfilai un pantalon noir et un t-shirt rouge quand j’entendis une autre détonation. Je pris mon Prédator, que j’avais posé sur ma table de chevet, puis je pris la claymore que je plaçai machinalement dans mon dos. J’entrouvris la porte de ma chambre et jeta un coup d’œil dans l’ouverture. Je pris mon courage à deux mains et donna un coup d’épaule dans la porte. Je visai le bas des escaliers avec mon arme. Mon cœur battait la chamade. Elle réalisait seulement que quelqu’un venait de tirer un coup de feu. Etait-ce dans sa maison ou de dehors ? Pas un bruit ni de lumière dans le salon. Je m’approchai de la rambarde de l’escalier, Prédator prés à tirer au moindre mouvement. Soudain le salon fut éclairé par une vive lumière. Alors l’explosion percuta à nouveau le silence à quelque pas de moi. Instinctivement, je reculai d’un pas. Je pus aisément reconnaitre le son et la lumière d’un coup de feu dans le noir. Une pensé s’imposa à mon esprit. Mes parents… Peut être que mon père avait vu un cambrioleur et l’avait abattu mais… Si c’était vrai… Pourquoi la maison était redevenue silencieuse. Pas un mot ni de bruit de pas. Je dévalai les marches de l’escalier avec un très mauvais pressentiment. Une fois en bas, il ne m’était pas difficile de trouver l’interrupteur et d’allumer le plafonnier du salon. Je pus apercevoir un homme cagoulé sortir par la fenêtre. Je sentis le sol se dérober quand je vis qu’il portait l’armure assisté de la J.S.F. Je tournai les yeux vers le salon. Mon cœur se souleva à la vue des corps de mon père et de ma mère. Je me précipitai vers eux mais il était déjà trop tard… Je ne sentais plus de souffle ni de pou… Ma mère avait était exécuté d’une balle dans la tête et mon père de deux dans la poitrine. Tout mon corps se mit à trembler comme une feuille dans une tempête. Une seule question me venait… Pourquoi ? Pourquoi un membre de la J.S.F en assassinerait un autre qui était général de surcroit ? Je ne crois pas que, de toute ma vie, j’ai plus pleuré que cette nuit là. Toutes les larmes de mon corps coulaient comme deux fleuves en cru. Ce n’est qu’une fois mes yeux taris et la tristesse remplacée par la colère que je me relevai au-dessus du corps de mon père. Je savais qu’on allait m’accuser de se meurtre. C’était obligé. Ils ont étaient tué avec un Prédator or c’est aussi mon arme et j’avais tiré la veille dans le jardin… De plus… Même si c’est un complot, cela ferai suspect que je sois la seule à être en vie. Et je dois bien avouer que je paniquais beaucoup. Je me dirigeais vers l’entrée et enfila les rangers de mon père. Je pris également ma veste noire et sortis de la maison. Pour aller où ? Je n’en savais rien du tous… Je devais juste survivre…

Le sanctuaire des cieux. [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant