Chapitre n°2 : Un passé oublié...

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  • Dédié à Aurore Egasse
                                    

J’ouvris les yeux en grand. Comme si un cauchemar m’avait tiré hors de mon songe pour me ramener à la réalité. Cette sombre vie qui était mienne. Une vie qui était devenue un enfer. Mes parents mort et maintenant sa… Sauvé par des inconnus qui n’étaient pas du tous Américains sinon ils n’auraient pas mentionnés leurs armures assisté. Des Européens ? C’était la pire possibilité envisageable… Les Enforcers… Je ne crois pas qu’ils sont si mauvais que sa. Ils ne font que défendre leur pays face à nous… Après tous c’était les Américains qui déclenchèrent cette foutu guerre. Alors oui c’est vrai que nous l’avons déclenché mais… C’était pour le bien de tous. Enfin c’est se que je pensais. Tout le monde se faisait des attentats ou des escarmouches alors l’Amérique arrêta les massacres. Mais nous n’avions pas besoin des Chimères… C’était le seul point sur lequel j’étais en désaccord. Mais je n’avais pas mon mot à dire. Et puis… Il y avait ce meurtrier… Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi un soldat de la J.S.F irait tuer un général… Mais cela n’avais pas une grande importance… Après tous je m’étais fait capturer par les Enforcers. Et mon père m’avait déjà raconté se qu’ils faisaient aux Américains captif… Si j’ai de la chance se sera le ponton d’exécution sinon… Ce sera la torture… Non ! Je ne devais pas abandonner si facilement ! Je devais rester calme et trouver un moyen de sortir d’ici le plus vite possible. Les Enforcers n’avaient même pas pris la peine de me sangler au lit. Une erreur de bleu… Je me leva et retira la perfusion de mon bras droit, après avoir jeté les couvertures à terre. Il n’y avait pas de fenêtre ni d’interrupteur pour me venir en aide. La pièce était sombre et je ne distinguais aucun objet susceptible de m’aider. Il n’y avait qu’un lit, un moniteur cardiaque et une table avec deux chaises. J’avançais en tâtonnant le mur au pied du lit. La lumière s’alluma brusquement. La pièce était blanche tout comme tous les objets de celle-ci. Mes yeux se fermèrent par reflexe à une lumière trop vive. Une porte coulissante s’ouvris devant moi. Une personne passa l’ouverture et l’accès se referma tout seul. Mes yeux s’habituèrent à la luminosité et je pus les ouvrir entièrement. L’homme était plus grand que moi. Peut être 1mètre 80 environ. Il avait les yeux bleus et une cicatrice sur l’œil gauche. Sa barbe grisonnante me laissais penser qu’il avait la quarantaine. A peut prés l’âge qu’avait mon père. Ces cheveux étaient de la même couleur que sa barbe et témoignaient de son âge. Il avait un uniforme d’officier des Enforcers. Des habits bleus clair. Même ces rangers étaient bleus. Sur son torse, une dizaine de médailles ornait sa veste et me donnaient son grade. Il était un général Enforcers. Il avait eu la médaille du mérite, la grande croix de guerre et d’autre. Une médaille attira mon regard. Celle de la bataille de New-York. Il avait participé à cette bataille, tout comme mon père… Ce dernier avait eu les plus grandes distinctions pour cette bataille. La silver star et la médaille de l’honneur ou la medal of honor. C’était devenu sa fierté et celle de notre famille par la même occasion.

Il n’y avait pas de haine dans le regard du général. Même pas une once de mépris… Pourtant j’étais une ennemie des Enforcers. Je baissa les yeux devant lui et me rendis compte que j’étais en blouse d’hôpital… J’étais très gênée que quelqu’un puisse me voir dans cette tenue… Je sentais que je commençais à rougir. Le général souris puis posa sa main sur mon épaule droite.

« Tu es en sécurité ici. Tu n’as rien à craindre de moi. »

Je ne pus dire un mot. Mon ennemi qui me dis que j’étais en sécurité avec lui ? C’était un piège grossier. Pire encore ! Il m’insultait s’il croyait que j’allais tomber dedans. Mais, pour une raison que j’ignorais totalement, je sentais qu’il disait vrai. Je ne saurais décrire se sentiment d’allégresse mais il était là. Tel un dôme qui m’aurait enveloppé.

« Où… Où suis-je… »

A la fin de ma phrase je baissais la tête de gêne.

« … »

Le général fit un air peiné puis soupira.

« J’aurais du m’en douter… Que vous ont-ils fait… Murmura t-il.

- Vous ne m’avez pas répondu général, si c’est bien votre grade.

- En effet. Toujours aussi observatrice à se que je vois

- Comment ca ‘ toujours ’ ? Demandais-je avec empressement.

- Peu importe… Vous êtes dans la base avancée des Enforcers. Elle est située à 63km de Washington D.C et est fortifié par des murailles en titane. Ca vous va ?

- … Oui enfin je crois… »

Dire autant de détail à l’ennemi ? Mais il à eu ces médailles où se pseudo général ? Et pourquoi ‘ toujours aussi observatrice ’ ? Je n’avais jamais vu ce type de toute ma vie, alors pourquoi parlait-il comme si nous nous connaissions ? Le général retourna dans le couloir et revint avec un uniforme d’officier des Enforcers. Comme si j’allais porter cette horreur.

« Mettez cette tenue. Elle est plus convenable que votre habit d’hôpital…

- Vous croyez vraiment que je vais mettre cet uniforme d’Enforcers ? Vous me prenez pour qui ? Je suis Américaine moi ! »

Je comprenais trop tard mon erreur. Je devais survivre. Pas provoquer un général pour qu’il m’envoi au trou avant mon exécution. A ma grande surprise, il rigola. Pourtant je n’avais rien dit de drôle. Enfin je crois…

- Vous vous rebellez déjà ma parole hahaha ! Pouffa le général.

Je n'eu pas le temps de répliquer quoique se soit car quelqu'un toqua à la porte. Le général soupira. On aurait même dit qu'il était peiné d'avoir de la visite aussi rapidement, mais au fond de moi j'avais l'impression qu'il savait déjà que quelqu'un viendrait.

- Entrez ! Ordonna t-il d'une voix grave

La porte s'ouvrit et un soldat en tenue d'officier des Enforcers entra. Il était si beau... Ses cheveux noir étaient court et ses yeux marron étaient si profond que je me sentait aspirer dans son regard. Le soldat me regarda. Je sentait qu'il me sondait, qu'il essayait de connaitre mes pensées. Puis il se tourna vers le général et bomba le torse.

- Vous m'avez fait demander mon général ?

- Oui Pierre. Cette jeune femme ici présente est une rescapée Américaine. Elle intégrera ton groupe d'assaut.

- Général... C'est une Américaine... Je suis désolé mais je refuse de mettre mon unité en danger pour une "Ricaine".

- La "Ricaine" à un nom sale Européen ! Répliquais-je sans réfléchir aux conséquence d'une telle phrase.

Le général se mit à rire.

- Tu vois Pierre ? Même les civils ennemis ont du mordant. Déclara le gradé. Quel est ton nom jeune fille ?

- Aurore. Répondais-je d'une seule traite.

- Eh bien... Aurore... Tu va intégrer l'unité de Pierre. Maintenant met les habits que je t'ai donné et rejoint le dehors.

- Et si je refuse ? Déclarais-je sure de moi.

- C'est amusant que tu me pose cette question haha ! S'exclaffa le général. Si tu refuse je te ramène dans la zone Chimérienne. Je suis certain que même eux voudront venger celle que tu as tué.

Là il marquait un point... Je baissait la tête.

- Je vois que tu m'as compris. Maintenant habille toi. Pierre tu l'attends dehors. Ordonna le général en sortant.

- A vos ordres! S'exclama le jeune homme en se mettant au garde à vous.

Puis il suivit son supérieur et sortit. Me laissant seule...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 27, 2013 ⏰

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Le sanctuaire des cieux. [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant