Un Ami Cher À Mon Cœur

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Tu es mon ami cher à mon cœur ... 

Tu es la personne qui a toujours été là pour moi, là dans les moments difficiles comme dans les moments de joie...

Je me souviens de chaque moment, chaque minute, chaque seconde de ma vie avec toi...

Te souviens tu comment notre histoire a commencé? Comment notre aventure à deux c'est fini? Moi je m'en souviens comme si c'était hier...

Je n'étais qu'un petit garçon à l'époque. Je vivais dans un petit village près d'une forêt verdoyante et rempli de fleurs sauvages aussi magnifique les unes que les autres. Ce petit village dont les toits rouges rappelaient  le sang des combattants, montraient toute la souffrance vécu pendant la guerre entre les villages. Cette guerre avait emporté mes parents des mois auparavant. Oui... la guerre était fini depuis peu... Mon père était un grand combattant mort au combat. Ma mère c'est sacrifiée pour me protéger des horribles soldats. Ma tante perdit son mari. Elle n'eu pût dire qu'elle attendait un enfant... 

Ma tante ne m'a jamais aimé. Elle disait souvent que si je n'avais existé sa sœur serait toujours en vie et elle ne serait donc pas seul, livrée à elle même dans cette petite maison à me faire vivre. Elle m'appréciait tellement peu qu'elle m'exploitait quant elle le pouvait et si je n'obéissais pas je pouvais oublier la nourriture du soir et du lendemain mais aussi l'eau.. Je dormais dans la grange avec les animaux. Ils y en avaient de toute sortes: des poules pour des œufs bien frais, deux trois vaches pour un bon lait tous les matins, des cochons pour une viande bien tendre et surtout trois chiens pour protéger les animaux et faire fuir les voleurs.

J'étais très amis avec les chiens. La nuit quant il faisait froid de me mettais en boule contre les trois chiens pour me tenir chaud. C'était comme dormir dans un manteau de fourrure vivante. C'était dans ces moments là que je me sentais calme et apaisé, comme si tous les malheurs avait disparu. Malheureusement cela ne dura pas longtemps...

9 mois... 9 mois avant le début de l'horreur..  La venue au monde de ma petite cousine se fit sans problème et ma tante allait bien malgré les grosses perte de sang qu'elle eut pendant l'accouchement. Deux jours après son accouchement elle me jeta à la porte me disant comme derniers mots "je n'ai plus besoin de toi, va tant sale monstre qui ma pris ma sœur! Et que je ne te revois plus de ma vie!". Je m'en souviens si bien car cette phrase, ces mots m'avais marqué. Suis-je un monstre? peut être peut être pas,c'est ce que je me disais.

Le petit garçon que j'étais n'avait sur lui qu'une chemise trop grande et sale et un pantalon tout aussi grand avec de larges trous un peu partout. Je n'avais nul part où aller.. Je laissa donc mes pieds prendre le dessus. Ils marchèrent en direction de la forêt. Cette forêt m'intriguais toujours, ma tante m'interdisais d'y aller. Pourtant cette forêt était magnifique. Les arbres étaient de vert différent, vert foncé, vert pomme, vert flamboyant et encore plein d'autres! Certains de ses arbres avaient quelques fleurs voir même des fruits! Quand je vis un premier fruit, mes pieds me guida jusque devant l'arbre. Je devais vraiment avoir faim à ce moment là! J'étais monté dans l'arbre pour prendre quelques pommes que je mangeais avec appétit. Puis je glissa et tomba de l'arbre.

A mon réveille je te vis.. Au départ je pris peur et j'avais envie de fuir, puis je compris rapidement que tu m'avais sauvé et que tu m'avais emmené dans un endroit ou je pourrais me reposer. Ce fut la première action gentil que quelqu'un m'ai faite depuis des siècles et c'était un renard très grand qui m'avais fait cette faveur. Très vite je m'étais attaché à toi. Tu avais un pelage si orangé et lumineux comme le soleil en été. Ta magnifique robe était douce et soyeuse, c'était un lit merveilleux! le plus doux et le plus agréable de ma vie. Tes yeux rouge me rappelais les pommes rouges des pommiers, mais la tristesse qui en dégageaient me rappelais les toits teinté de sang de mon village, oui, tu avais des yeux rouges sang...

Tu m'appris la chasse et comment survivre dans une forêt. Tu m'as appris chaque espèces existants dans cette forêt, tu m'as même parlé des Kodama, les Esprits Sylvains, ces petites créatures qui aides les humains quant ils sont perdues dans la forêt. Tu m'as aussi averti de faire attention à Shishi Shin l'animal Dieu qui décide de la vie et la mort de chaque chose et de ne surtout pas l'approcher quant il est  Daidarabocchi, mais aussi tu m'as dis que si je pouvais je devais le protéger des humains qui chercheraient à prendre sa tête qui donnait la jeunesse éternel.

Plus le temps passais, plus je me sentais proche de la nature, des animaux, des plantes, des esprits et du dieu qui veillait sur la forêt. 

Te souviens tu du jour ou j'ai empêché les dieux Loups et les dieux Sangliers de lancer une guerre? moi oui. Le chef des dieux Sangliers pensait que l'un des dieux Loups avaient tuer l'un des leurs alors que c'était un humain qui l'avait tuer. Avec les preuves que j'avais et la confiance que j'avais des deux chefs j'ai pu leur ouvrir les yeux sur la vérité et tu m'avais aussi beaucoup aidé en les obligeants à m'écouter, moi le petit humain que tu élevais et protégeais comme ton propre renardeau.  

Tu étais devenu mon ami le plus cher et mon compagnon. A deux ont faisaient tous pour que la forêt reste en paix, j'ai même appris à me battre avec des armes que j'avais fabriqué moi même avec les années passées. J'étais prêt à tous pour toi et la forêt, même à mourir..

Un jour la paix fut rompu par une nouvelle guerre engendré par les humains. Ces monstres qui tuent sans remords, qui ne pense cas leurs petites personnes. Ces animaux commencèrent à tuer chaque être étant vivant tous cela pour atteindre Shishi Shin et avoir sa tête.  

Nous prîmes les armes et nous galopâmes dans la forêt en tuant en chemin chaque bêtes monstrueuses qui tuaient nos précieux amis. Nous arrivâmes enfin à notre destination, le lieu ou reposais Shishi Shin, il était blessé. Je fis de mon mieux pour le soigner et enlever les lances qui étaient plantées un peu partout dans son corps luisant et lumineux. 

Ces monstres arrivâmes a leurs tour pour tuer Shishi Shin. Je me mis en face d'eux lance à la main et en position d'attaque. Je m'élança après t'avoir demandé de rester avec le dieu. Je combattis ces animaux et les tua un à un. Ma fourrure blanche qui me servais d'habits était maintenant teint du sang de ces créatures.

Il n'en restait plus qu'un, un seul monstre à tuer et tous serait finis, notre vie pourrait enfin reprendre le court de son existence. 

Je m'avança difficilement vers mon dernier adversaire. Les derniers combats m'avais épuisé mais je n'avais pas dis mon dernier mot. Je m'élança avec difficulté sur mon ennemi. Il était bien plus fort et plus musclé que moi. Sa chevelure noir comme les ténèbres représentaient la noirceur de ces monstres se disant humains. On pouvait lire dans son regard qu'il n'avait aucune pitié et qu'il n'avait qu'un seul but; tous nous tuer.

Je lança un premier coup, puis un second. Chaque coup que je donnais faisait mouche. Je devais être vraiment épuisé des combats précédents. J'eu un moment d'hésitation pendant quelques secondes ce qui suffisait à l'ennemi pour me transpercer avec son épée ma poitrine qui n'était couverte que d'un léger haut fait en peau d'animaux que j'avais fait avec la peau d'animaux décédés de vieillesse. Mais lui aussi lâcha son attention croyant avoir gagné. J'en profita donc pour transpercer son cœur avec ma lance avec le peu de force qui me restais. Il fut surprit, moi je souriais satisfais.

Ce dernier tomba raide mort. Quant à moi je tomba à mon tour sur le sol étant grièvement blessé. Tu courrais vers moi ayant peur pour ma vie.

Tu es entrain de pleuré sur mon corps priant et criant probablement que je ne devais pas mourir, pas aujourd'hui. Tous nos amis se mirent autour de moi, vous êtes tous en pleures, je ne comprend pas. Pourquoi pleuré vous pour un simple humain? Peut-être que je ne suis plus humain depuis longtemps, peut-être pas. 

Mon temps es venu de partir. 

Te souviens tu de nos longues balades? Devant moi j'ai l'impression d'en vivre une nouvelle. Je te souris à toi et tous nos amis. Je commence à fermer mes yeux. Je m'envole, je me sent léger. Je vis mon corps, mes cheveux d'or se reflétaient au soleil on avait l'impression que mon corps était devenu un soleil . Je m'approche de toi pour te souffler mes dernières paroles avant de partir. 

Tu es mon cher ami à mon cœur, tu es même devenu plus. Tu es devenu ma famille chère à mon cœur que j'aimerais toujours. J'ai trouvé en toi et en la forêt la famille que je n'avais pas. Je te remercierais  jamais assez pour tous ce que tu as fais pour moi.

Il est maintenant temps pour moi de partir pour une nouvelle aventure ...

Un ami cher à mon cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant