PDV Beth
J’avais pensé être complément folle de suivre les conseils d’un idiot comme Devon mais plus le temps passait et plus je me disais qu’il semblait avoir raison. Plus je me heurtais à une réalité. Je voulais douter de cette idée, mais après tout, il avait prononcé son nom. Comment pouvait-il connaitre son nom ? Comment faisait-il pour être au courant de l’existence de Sarah si ce n’était pas vrai ? Je me sentais de plus en plus stupide.
Il était 18h45 et Harry et moi étions sortis de cours à 18h00. Il avait voulu que nous allions faire un tour avant que je n’aille au travail ce soir et j’avais refusé. Je lui avais donné un mensonge sur le fait que je devais faire quelque chose avec ma mère et que je rentrais directement. J’aurais du me sentir mal de mentir, mais je n’avais aucun remords, il le faisait bien lui.
Au lieu de cela, j’avais pris l’initiative de le suivre. Il était parti du lycée immédiatement chez lui et était resté un bon moment dans son appartement. J’avais même fortement douté de mon histoire d’espionnage en voyant qu’il était gentiment chez lui comme il me l’avait dit, peut-être n’était-ce pas son soir. Cependant, j’avais vite déchanté quand il était réapparu dans le parking, ayant changé de vêtement. Oui, monsieur se faisait beau, pour elle.
Il était monté dans sa voiture et avait démarré. Ainsi, essayant les techniques de l’agent Rauch, je l’avais suivi en laissant trois voitures entre nous. J’avouais que l’officier était bien plus habile que moi pour cet exercice, parce que j’avais à chaque fois peur qu’il me reconnaisse dans ma voiture grise. Nous avions pris la direction de la grande rue et il avait accéléré. Je ne savais pas où il allait mais il quittait la ville et il était préssé.
Devon avait raison en me disant qu’il fallait me poser la question sur la distance que Harry parcourait. Il était à présent inévitable que Harry faisait des kilomètres pour arriver jusqu’à cet endroit. Cela faisait à présent une cinquantaine de minute que nous roulions sur l’autoroute et j’avouais aussi que le stress m’envahissait de plus en plus. Ou allait-il ? Qu’est-ce qu’il était en train de faire bon sang ?
J’avais mis tant de confiance en lui, tant de confiance dans cette relation et clairement il était en train de tout bousillé. Pourquoi ? Et surtout pour quoi ? Pour qui ? Une fille qu’il avait croisée un jour et qui lui avait fait un effet particulier ? Une fille qui lui avait complètement retourner la tête ? Il me disait à longueur de journée qu’il m’aimait, qu’il était à fond dans la relation et je me rendais compte que tout cela n’était qu’un mensonge. Un mensonge de plus.
J’avais envie de pleurer, sincèrement, j’avais envie de m’arrêter sur le bord de route et exploser en sanglot. Et je sentais clairement que mon corps se battait pour le faire alors que mon esprit ne voulait pas se laisser submerger. J’étais dans un combat contre moi-même afin de ne pas me laisser aller et j’avouais qu’il n’y avait pas de combat plus dur. Je n’avais clairement pas envie de voir ce qu’il y avait à la fin de ce long trajet. Je n’avais pas envie de me rendre compte de la triste réalité. Harry faisait des kilomètres pour aller voir quelqu’un d’autre, pour toucher, embrasser quelqu’un d’autre.
Les larmes coulaient sur mes joues et je les essuyai avec rage du revers de ma main. Je ne devais pas pleurer pour lui. Pleurait-il pour moi lui ? NON. Alors, il n’y avait pas de raison que je sois la plus faible de l’histoire. Il n’y avait pas de raison pour que je souffre alors que c’était lui qui avait voulu de cette relation. Il m’avait demandé à deux reprises d’être sa copine. Je savais que j’aurais dû refuser. Je savais que je n’aurais jamais dû me laisser prendre dans ce genre d’engagement.
Les hommes n’étaient formellement pas des êtres de confiance. Il avait dévoilé être diffèrent mais même s’il ne m’avait pas abandonné, il partirait tout de même. Alors, j’allais me servir de ma fierté et cesser de pleurer comme une faible. J’étais déjà la plus stupide, je n’allais pas non plus être la stupide petite pleurnicheuse trompé par son copain. Je ne voulais pas jouer ce rôle-là. Mais j’avouais que j’avais du mal à tenir mes larmes.
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I'm too bad like dad (H.Styles)
Fiksi PenggemarTome 2 Harry Styles et Élisabeth Sullivan sont passés par tous les stades... de la haine, à l'amitié, à l'amour. Leur vie a été rythmé par tant de mésaventures, tant d'épreuves. Ils ont mélangé leur passés, leur passés obscures et douloureux dans un...