Prologue

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Je rentre du lycée. Au seuil de la porte j'entends comme une dispute(encore...). Ce sont mes parents(comme toujours...). Ils crient et je crois entendre des coups dans le mur, de la vaisselle cassée aussi peut être. Avant que ça ne dégénère, je rentre comme une furie dans la pièce et n'oublie pas de bien faire claquer la porte derrière moi. Je cours dans ma chambre et aperçois ma mère les larmes aux yeux. A peine arrivée dans ma chambre, je jette mon sac contre mon lit et ferme la porte a clé derrière moi(et oui ! J'ai la chance d'avoir une clé !!! Héhéhé !). Je m'effondre sur mon lit, comme une étoile de mer(ou comme Patrick dans bob l'éponge, c'est comme vous voulez !) et me mets à pleurer autant qu'une fontaine pourrait verser des gouttes d'eau. J'en peux plus moi de leurs disputes ! Ma mère me dit toujours qu'il faut les comprendre, que c'est normal dans un couple et que sans ça, ça signifierait aucune fidélité et bla-bla-bla et bla-bla-bla ! Mais est-ce que, EUX, ils ont pensé a moi dans l'histoire ! Même pas ! Avec ma mère on s'est déjà disputées à cause de ce sujet(qui n'est autre que le divorce a venir et leurs disputes incessantes...).

*Eclipse de 2h(19h30 environ)*

J'entends ma mère crier d'en bas:

"-Gaëlle ! On mange !"

-"Pas faim !", Je lui dis d'un ton sec.

-"Allez viens !"

-"Je viendrai au dessert."

-"Non Gaëlle ! Tout de suite !"

-"Ouais et ben de toute façon qu'est-ce que vous en avez a faire de moi !", je m'écrie a pleins poumons

-"Ne dis pas ça ! On t'aime, tu es notre fille !"

-"Oui et ben si vous m'aimiez autant que vous le dites, vous penserez un peu à moi lors de vos disputes ! Disons qu'elles seraient moins nombreuses et j'veux pas l'excuse de fidélité ou pas !",je lui réplique.

-"Bon et bien dans ce cas, reste dans ta chambre", me dit-elle plus calmement

-"C'est bien la preuve que vous vous en foutez de moi", je marmonne.

Une fois un peu calmée(a peine...), je décide d'appeler ma meilleure amie, Olivia, ça me fera sûrement du bien de parler, surtout à elle.

D'ailleurs, je vais vous la décrire. Elle est blonde aux yeux verts clairs, grande et mince. Elle a cœur d'or et est toujours prête à aider. Elle ne supporte pas de voir ses ami(e)s tristes. Et elle est toujours à l'écoute des autres. Bref c'est ma meilleure amie d'enfance et la meilleure qui puisse exister !

Elle me propose de venir dormir chez elle, alors bien sur j'y vais de suite !

Je ne prends pas beaucoup d'affaires, c'est juste pour la soirée(enfaite, je ne prends que les affaires que j'ai déjà sur moi. Imaginez la tête de mes parents quand ils iront se laver les dents si la mienne n'est pas la ! Et puis c'est juste pour un petit-déj et un repas...)

*Une fois arrivée chez elle*

Je sonne et elle me sert dans ses bras bien fort ! On va dans sa chambre, elle me demande si je veux manger mais je lui répond que non. Après tout je ne vais pas les déranger !

Bref on passe une bonne soirée et j'arrive un peu à me changer les idées.

*Eclipse du lendemain soir*

Je m'en vais et au moment de partir, Olivia me dit:

"- Prends soin de toi. On se retrouve lundi en cours. Passe un bon dimanche ! Tu peux revenir quand tu veux."

-"Toi aussi. Oui à lundi ! Merci à toi aussi ! Merci. J'ai beaucoup de chances de t'avoir comme meilleure amie."

-"Moi aussi j'ai de la chance, de t'avoir comme amie bien sur ! C'est de toi que je parle pas de moi !"

On rigole ensemble, ça fait du bien !

"-Bon allez j'y vais !, je lui dis"

Mais sur le chemin du retour, j'ai peur de rentrer chez moi et j'ai peur d'une dispute(entre mes parents et avec ma mère et moi). Je me dis que si je vais un peu me balader ou faire un détour pour mettre plus de temps a rentrer chez moi, ça ira mieux après.

Je bifurque donc sur le trottoir d'a côté(qui permet le détour), chose que si j'avais su, n'aurais jamais fait !

Je continu donc mon chemin mais là je me cogne contre quelque chose, enfin plutôt quelqu'un.

Il est assez imposant.

Il doit bien faire 2 ou 3 têtes de plus que moi et est assez carré.

Et là il m'attrape par le bras, assez violemment, et me lance:

"-Et bien et bien jeune fille, on se promène ? Si tard ? Quel dommage !" Il rigole d'un rire fort. Et sur ces paroles peu rassurantes, il m'entraîne sa main sur ma bouche pour ne pas que je crie. J'ai très très peur, j'ai juste le temps de nous voir débouchés dans une petite rue peu éclairée, puis le noir. J'ai à peine le temps de penser que comme une conne j'avais oublié mon téléphone(qui ne m'aurait pas permis d'appeler mais que les autres me localisent). J'ai envie de lancer un S.O.S, si seulement je pouvais...

S.O.S (Tome 1) (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant