Partie sans titre 21

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  Sébastian observait impassible, la ville qui s'endormait. Ce soir, il logeait dans une chambre de l'hôtel de l'antre des désirs. Quand son oncle et la grand-mère de k sont revenus plus souriant que jamais. Il a prit congés d'eux en précisant que la jeune fille dormait profondément dans le lit. Il a eut des pulsions quand d'une voix tremblante, elle l'avait accusé sans connaître réellement les vérités sur son patron. En ce moment, il aimerait la voir attachée, bâillonnée et suppliante par son regard. Il goûterait avec plaisir ce nectar qui coulerait d'entre ces cuisses, s'abreuverait par son ouïe des gémissements qui franchirait sa gorge. Il ne quitte pas des yeux le feux clignotant face à lui. A travers cette vue, il aimerait couvrir de dentelle rouge le corps de Kérélys, un corps qui malgré lui l'attire. Les rondeurs qui comblent son anatomie le ravisse, peu de fois il aimait caresser a ce point une peau de pêche, douce comme un bébé. Un épiderme si réceptif à ses doigts, un être têtu mais si fusionnel avec ces désirs quand ce moment, il sent son membre appelé l'intimité de Kérélys. tout en raclant sa gorge, il sert sa cravate, mais le plus anodin de ces gestes ne lui retire pas de sa vue la jeune femme offerte à lui...

  Un frappement à la porte lui permet de revenir au présent, il se présente calmement face à son interlocuteur.

-Que faites-vous ici? et à une heure aussi tardive? questionnait il perturbé par la personne face à lui.

-Ma grand-mère m'a dit que vous vouliez me voir dès que je me réveillais, j'ai insisté sur le fait qu'il était tard mais elle m'a dit que c'était une question de vie ou de mort. J'ai pensé que c'était en rapport avec les révélations de ce soir. Mais je comprends qu'elle s'est débarrassée de moi! avouait elle les épaules basses. Je suis désolée de vous avoir dérangé. Annonçait elle en pivotant sur elle-même pour prendre le chemin inverse.

-Où compter vous donc aller?

-Chez moi Mr Harrington, enfin tant que cet appartement est encore debout et je dois m'occuper de ma chatte.

-Votre chatte? ironisait-il le sourire aux lèvres. Avez-vous besoin d'aide pour cela?

-Agathe se débrouille toute seule mais je vous en remercie. K avait très bien compris le sous-entendu de l'homme mais elle ne se sentait pas de force pour jouer dans son jeu. Promettez moi une chose.

-Je vous écoute.

-Ne laissez pas cette ordure sans tirer, il doit payer pour son trafic, payer pour le mal qu'il va causer à toutes ces familles! Si je pouvais, je l'attacherai à une chaise, je l'enfermerai dans la cave de mon immeuble et j'appuierais moi-même sur le détonateur pour qu'il soit ensevelis sous les décombres!

-eh bien, rappelez moi de ne pas vous contrarier. exprimait il tout en avançant vers elle. D'un geste tendre, il glissait une mèche de rebelle de K derrière son oreille, prise au dépourvu par son geste, elle ne savait que répondre. Et si je vous proposais de passer la nuit avec moi dans cette chambre qui n'attends que nous?

-Je...Sébastian, votre offre est appréciable mais j'ai toujours de la rancune envers vous, n'oubliez pas que j'ai perdu mon travail par votre faute!

-Je vous propose un salaire pour passer la nuit avec moi?

-Vous me prenez toujours pour une fille de joie! Vous êtes vraiment un scélérat incommensurable, un bourgeois coincé qui se croit au-dessus de tout du principe que vous êtes riche! 

  Sébastian tournait le dos à la jeune femme qui se mit à le suivre pour s'expliquer avec lui, jamais elle ne tolérerait d'être considéré comme une prostituée!

-Vous êtes si prévisible Kérélys. lançait il quand il refermait la porte de chambre derrière eux. Impulsive, téméraire et surtout caractérielle... Révélait il tout en retirant la veste de son costume.

-Vous l'avez fait exprès pour m'attirer ici! vous êtes un...

  Elle ne pouvait finir sa phrase car Sébastian venait de poser ses lèvres sur les siennes pour la faire taire. Il avait soif de la baiser sans préliminaires...

  Férocement, il déchirait le chemisier de la jeune femme, sa bouche parcourait la jugulaire de cette dernière, il mordillait la peau de sa partenaire qui frissonnait sous ce contact, il avait gagné, elle allait passer la nuit vers lui. D'un genoux qu'il glissait entre ses cuisses, il écartait les jambes de K pour la renverser sur le lit. Elle couinait légèrement surprise par l'acte qu'il lui offrait.

-Quand je veux quelque chose, je l'obtiens toujours et en ce moment, c'est vous que je veux!

-Vous êtes prétentieux! révélait elle en ne le quittant pas des yeux. Cessez de parler et baisez moi! ordonnait elle sans honte.

Sébastian se redressait du matelas, ébahie par le parler de sa partenaire. Il prit un préservatif qu'il plaquait rapidement sur son membre avant de relever la jupe de K et de lui retirer sa culotte. Sans un mot , il se glissait en elle avec puissance, de longs va et vient venaient percuter la paroi de la jeune femme qui gémissait à chaque coups de reins. Elle aimait le sentir en lui, envahir son intimité. Elle appréciait qu'il soit parfaitement bestial dans ses mouvements. Elle lui ordonnait de se mouvoir plus vite, plus férocement. Il retournait la jeune femme qu'il plaquait contre le matelas, il menait son membre à l'anus de K qui serrait les fesses.

-Un jour, je te baiserai par ce trou. révélait il en se glissant d'une poussée dans le vagin de K qui couinait de plaisir. Sébastian pilonnait plus sauvagement le jardin secret de sa partenaire, elle ne couinait plus mais hurlait de jouissance, l'homme la maintenait par ses mains sur ses hanches, elle tremblait, perdait pieds par la sensation qui l'envahissait. j'aime ta chatte, elle est faite pour ma queue! crachait il dans un ultime coup de rein qui écroula Kérélys sur le lit. Un son rauque s'extirpait des lèvres de l'homme. Il venait de prendre son pied, d'atteindre la jouissance sans menottes ou fouet sur sa partenaire. Il se laissa tomber à coté de la jeune femme, balança la capote sur le sol et se plaça contre elle en l'enveloppant de son bras. Il l'embrassait derrière le crane, elle ne bougeait plus totalement épuisé par ce corps à corps. Il comprit qu'elle s'était rapidement endormie quand le souffle régulier de K lui parvenait au oreilles. Il fermait les yeux et s'endormis à son tour tout en pensant que cette histoire prendrait bientôt fin

La rose dominante,                (pétale rouge)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant