L'anti mutant ( en réécriture/modification)

Chapitre 2°

Bip...bip...bip...bip..bip

Arrêtez ça !

Bip...bip...bip...bip...bip

J'ouvre les yeux mais je suis aveuglé par une forte une forte lumière, je reprends peu a peu conscience, ma tête bourdonne et j'ai l'impression que ma bouche à été remplie de coton tellement celle ci est sèche.

Je tente de bouger mon corps endoloris qui me semble aussi lourd que de la pierre, ma tête tourne violement dès que je la bouge alors je reste immobile, attendant que mon corps recommence à fonctionner correctement. Je me sens soudainement lorsque j'entend ce qui ressemble à un bruit de serrure.

Je ferme instinctivement les yeux et écoute attentivement chaque bruit dans la pièce, j'ai du mal à me concentrer mais j'entends des pas se rapprocher lentement de mon lit.

- Je suis en position, aucun mouvement.

Une voix avait pris la parole, une voix grave, sans doute masculine, je n'entends pas de seconde voix mais l'homme reprend.

- Entendu, je procède à l'injection dans la jugulaire et je m'extrais.

Lorsque j'entends le mot "injection" je sens un frisson parcourir mon corps du bout de mes orteils jusqu'en haut de mon crâne.

J'ouvre subitement les yeux et surprend l'homme, j'utilise toute ma force pour jeter mon bras sur sa main et fait tomber la seringue au sol, surpris il pousse un juron en reculant. Je tente de hurler mais mes cordes vocales semblent se déchirer et je tombe du lit mes mains plaqués sur ma gorge. Dans ma chute j'ai entrainé une carafe d'eau qui fait un bruit tonitruant en heurtant le sol.

Je suis toujours au sol transpirant, une main sur le cœur, l'autre sur la gorge à deux doigts de vomir, la respiration courte, ma vision est trouble et mon cerveau semble vibrer dans ma boite crânienne. D'autres silhouettes font irruptions dans la pièce mais je ne suis même pas en mesure de les identifiés, leurs contours sont flous et les sons semblent déformés par la sorte de vrombissement de mon cerveau.

- Main en l'air ! Maintenant !

La voix est déformée vrille mes tympans je sens une main m'attraper vivement par l'épaule me forçant à lever mon corps qui est apparemment léger comme une plume.

Mon assassin me tire jusqu'au fond de la salle à côté d'une fenêtre, avant de se servir de moi comme bouclier humain. J'entends un cliquetis sec :

- Faite un seul pas et je vous jure que je lui éclate la cervelle !

Il cri a côté de mes oreilles et j'ai l'impression de faire une tour sur moi même, je perds l'équilibre et c'est mon preneur d'otage qui me redresse, une des silhouettes fait un pas en avant.

- J'ai dis de pas bouger ! Tu comprends pas sac à merde !? Je suis sérieux ! Je vais lui faire sauter le caisson !

Il tire vers le plafond et la personne refait un pas en arrière. Le bruit assourdissant me fait perdre pied avec la réalité, un froid lourd et morbide tombe dans la pièce, la douille heurte le sol et le temps semble ralentir.

Mon souffle est glacial je sens le froid remonter de mes poumons jusqu'à ma trachée, mon cœur rate un battement lorsque je la vois, une grande ombre derrière les silhouettes, une grande ombre noir vêtue d'un châle.

LA MORT

Je vais mourir.
Je vais mourir.
Oui... Je vais mourir. Elle est là pour moi, elle est là pour m'emporter avec elle...