- Aaron -
Aujourd'hui était le commencement d'une nouvelle vie. Un vie en fauteuil. J'avais eu un an pour m'adapter et je m'étais enfin réconcilié avec Mat. Je pouvais désormais vraiment commencer cette nouvelle vie le cœur léger. Enfin c'est ce que j'espérais. Il manquait dans ma vie quelque chose d'essentielle que je n'aurais plus jamais. L'amitié que j'avais avec Mathéo s'était fondée sur une passion commune : les chevaux. Lui et Flamme et moi et Azur. On était toujours fourré ensemble tout les quatre. On faisait toujours tout ensemble : pansage, travail à pied, randonnée, concours de CSO, de dressage et même de CCE. Mais après mon accident mes parents avaient vendu mon cheval et maintenant je me retrouvais seul. Depuis que j'étais en fauteuil je ne m'étais plus approché des chevaux. Ce qui me faisait le plus de mal c'était de ne plus jamais voir Azur, je n'avais même pas pu lui dire au-revoir. Cependant maintenant j'espèrerais que je ne serai plus seul. Oriane pensait que tout le monde me soutenait, c'était vrai dans un sens. Il y avait toujours quelqu'un qui m'ouvrait la porte ou qui venait s'asseoir à côté de moi mais personne ne s'intéressait vraiment à moi. J'étais plus, pour eux, le moyen de faire une bonne action, qui souvent était plus valorisante pour eux qu'elle ne m'aider. Aujourd'hui en allant au lycée j'espérais que tout soit différent. J'espèrerais que je trouverais enfin ma place. Cependant j'avais conscience que j'allais probablement créer une gène entre Mat, qui recommencer à peine me parler et Oriane, qui me détestait. Pourtant malgré la haine qu'Oriane me portait je l'aimais bien. Elle paraissait forte et déterminée, mais j'avais l'impression que sa férocité cachait une certaine fragilité et aussi une grande sensibilité un peu comme Mathéo.
Après être arrivé au lycée je rejoignis donc Mat et Oriane . Comme je le craignais une gêne s'installa entre nous trois. Oriane tenta de rompre le silence :
- Mat, samedi j'ai remarqué que ta mère n'était pas là, pourtant tu m'as dit que t'as mère ne travaillait pas le week-end.
- Elle était à son cours de peinture lui répondît-il.
Je me retint de lever les yeux au ciel. Les parents de Mathéo m'exaspéraient au plus au point. J'avais eu la chance de rencontrer une fois son père qui était, d'après moi, plutôt colérique, à en jugé par les cris qu'il poussait pendant qu'il préparait sa valise, pour repartir le lendemain, après être arrivé dans la matinée. Quant à sa mère s'était une sorte de colocataire, elle était là le soir mais le reste du temps elle travaillait, allait à ses activités ou rendait visite à ses amis. C'est comme si elle ne portait qu'un intérêt limité à son fils. Je ne dirais pas que j'avais une famille parfaite mais au moins mes parents se comportaient comme des parents pour moi. Mes pensées s'arrêtèrent à la sonnerie habituelle qui marqué chaque heure de notre journée.
Plus tard dans la matinée j'avais cours de maths avec Oriane. Je ne savais pas comment me comporter avec elle, qu'elle me considère comme un ami paraissait très improbable. Je décidai de faire comme si je ne la connaissais pas ce qui était plutôt vrai en fait. Pourtant elle s'assit à côté de moi dans la classe. Le prof de maths nous donna une liste d'exercices. Les maths et moi on était pas très copain et j'avais beau relire et relire l'énoncé c'est comme si les mots étaient d'une autre langue. Sans m'en rendre compte je me mis à observer Oriane son visage était un peu crispé par la concentration mais ses yeux brillaient de détermination. Sa mains grattaient rapidement des calcules et des notes. Je me perdit dans la contemplation de ses fine main qui s'activai sur le papier. Tout d'un coup elles s'arrêtèrent, je fronçais les sourcils puis levais la tête. Elle me fixait de ses yeux noisettes qui s'accordait parfaitement à ses cheveux châtains.
- Tu veux que je t'aides ? J'ai terminé la liste.
- T'as... terminé tout les exos... déjà, bégayais-je.
- Oui, ça fait une demi-heure qu'on a commencé.
Je regardais l'heure, j'avais sûrement essayé de faire mon exercice pendant, aller, un quart d'heure, mais ça voulait dire que j'avais observé Oriane pendant l'autre quart d'heure. J'espérais qu'elle ne l'avait pas remarqué. Vraiment je ne sais pas ce qui m'étais passé par la tête.
- Non laisse de toute façon je comprends rien aux maths.
- Justement si je t'explique ça t'aideras à comprendre. Bon là on as pas trop le temps mais si tu viens chez moi mercredi après-midi je pourrai tout t'expliquer en détails. En plus on a éval la semaine prochaine.
Je ne m'attendais vraiment pas à cette question. Je détestais les maths et je n'avais aucune envie d'en faire plus. Je décidai de refuser sa proposition.
- C'est d'accord.
Je n'étais pas sûr d'avoir bien entendu ce que je lui avais répondu mais elle confirma mes craintes.
- Très bien je note Mercredi.
Notre conversation s'arrêta là avant de recommencer à la sortie.
- Tu crois que je devrais parler à Mat de la réaction de ma mère quand elle a vue son nom de famille.
- Oui, il finira bien par comprendre que quelques chose ne va pas.
- Ok je lui en parlerai, mais pas tout de suite, tu veux bien garder le secret ?
- Ok mais toi de ton côté essaie de comprendre ce que ta mère lui reproche.
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Puisque rien est impossible...tome1: la fille de brume et le cheval de l'espoir
Paranormal( je vais essayer d'écrire 1 chapitre par mois et désolé pour les fautes d'orthographe ) Caterina est morte depuis assez longtemps pour savoir qu'elle ne sera jamais vraiment heureuse. Les chevaux qu'elle aime tant ont maintenant peur d'elle et elle...