Les apparences

Chapitre 9 : le retour

Quatre semaines plus tard

Voilà quatre semaines, que Teresa avait « disparu ». Quatre semaines de réflexion, je me retrouvais totalement seul au lycée. Quand je me rendais à la cantine sur notre table ronde, seul avec pour seul compagnie mon plateau et ma pensée. Je ne faisais que de regarder les élèves défilaient en prenant leur plateau, l'entrée, le dessert et le repas et ça durant plusieurs minutes. Je m'ennuyais à mourir, plus de débats avec ma meilleure amie de ses récits fantastiques, elle tentait à chaque fois de me faire croire qu'il existait un monde parallèle au notre et que ce serait là-bas qu'elle vivra. Nous sommes le vendredi 9 août 2086, chaque jour de ces quatre dernières semaines je me rendais au CDI, pour lire des libre mais aussi pour ne pas perdre l'habitude. Je devrais en vouloir à Teresa, de m'avoir infligé sa vengeance sous prétexte que j'avais tout gâché. Je ne pouvais pas deviner que c'était elle qui se caché derrière tout ça. Je ne pensais pas qu'elle serait capable d'une telle chose. Il y a tout de même du bon en elle, la preuve elle a renonçait à sa vengeance. De plus étant au courant de « mon secret », je suis sûre qu'elle savait d'avance que je réussirais à me sortir de l'eau grâce à mes pouvoirs. Elle fut celle qui m'a « donné » par accident mes pouvoirs, imaginant deux secondes que je l'es avais pas, on reprend l'épisode de mon agression, résultat : je serais mort à l'heure qui l'est mon père m'aurait perdu et se retrouverait seul. Ce fut ma seule et véritable amie, c'est tout simplement que je fus un obstacle imprévu dans sa vengeance. Où ce portail l'a-t-elle menait, c'est vraiment étrange. Manquerais plus qu'il existe un monde parallèle alors là ça serait la cerise sur le gâteau. Même si elle ne voulait pas que je la retrouve l'envie de le faire demeurer en moi. Cela serait impossible, ce n'est pas une enquête « normale » je n'ai pas de pistes, d'indices... Mais bon, je me rendais sur le chemin du lycée, une sonnerie retentit qui provenait de mon téléphone. Je me gare sue le côté pour éviter un accident, c'était un message de la vie scolaire, mon professeur de science (monsieur Micho) était absent donc je commençais plus tard à savoir 9h10. Comme il me restait encore du temps avant d'aller en cours. J'ai décidé de me promener un moment à l'Anse Vata, pour me rendre aux canaux afin d'admirer le paysage. Avant je me suis arrêté dans une boulangerie pour me prendre un pain aux raisins. Même si j'avais pris mon petit déjeuner pas vraiment entièrement comment chasser sa visage, mais aussi que j'ai sauvé la population de la Nouvelle Calédonie et qui de plus l'ignore. Concernant le repas avec mon père, je réfléchissais au menu. Rien d'extraordinaire, comme on est que tous les deux et qu'on ne mange que des boîtes de conserve enfin des choses « pas bon pour la santé ». Cette fois-ci je voulais un vrai repas « équilibré », comme par exemple du riz, steak, frite et salade. Un truc comme ça, un bon repas classique. Je ne puis oublier ma meilleure amie, qui se trouvait je ne sais où, sûrement seule. Me voilà repartit sur le chemin de l'école, je ne pouvais effacer les images surnaturelles d'hier. Arrivant dans le parking je récupérais mon sac, et me rendit au CDI. Je sais que c'est un peu stupide de ma part, mais je ressentais le besoin de le faire. Dans le CDI, il n'y avait un d'élèves en gros peut-être six. Les sièges furent pris sauf un entre deux rayons. Seule une jeune y était assise en jupe noire avec un colon légers presque transparent et une chemise noire également, les cheveux lâchaient avec des lunettes. A cause du livre et de ses cheveux je ne pus distinguer son visage et pourtant elle ne m'était pas inconnue. Je me dirigeais vers mais avant je me choisis un livre, je laissais mon sac sur le siège à côté d'elle. Pour me rendre dans les rayons qui possédaient les livres sur la mythologie. Devant tant de livres je ne pus choisir j'ai dû prendre au moins deux ou trois livres sur la mythologie. Avant de retourner à ma place je regardais les autres rayons. Dans les rayons de la philosophie, la culture calédonienne, la littérature française, la poésie (ex : Baudelaire, Robert Desnos...). Je regagnais ma place à côté de la jeune fille qui semblait dans son livre. En passant, d'après la couverture de son livre, j'en déduis que son livre s'inscrit dans le domaine du fantastique. Je comptais empreinter un livre de Sherlock Holmes. Abandonnant les clichés ce n'est pas parce que je suis en S, que je ne peux pas lire des livres de L. J'ai préféré empreinter les livres d'abord pour lire tranquillement, la documentaliste devait ranger des livres je patientais donc comme il me restait encore quelques minutes devant moi. La voilà, elle passa le livre sur une petite plaque pour le magnétisme, afin que je passe la porte avec l'anti vole les livres ne les feront pas sonné. Elle me conseilla d'autres livres, je me passionnais des livres de sciences. En parlant de la philosophie, cela me faisais puisqu'on pense que la philosophie était difficile. Finalement je trouve ça marrant et intéressant, nous pensons connaître les choses de l'humanité et grâce au L, nous la comprenons plus précisément. Mais bon je m'égare, c'est que quand je pense que Teresa m'attendait tous les jours avec un de ses livres de sciences fiction, BD ou même des livres d'horreurs. Je détestais les livres d'horreurs, je préférais la science-fiction. Quand je suis retourné à ma place, je rangeais un de mes livres dans mon sac, un postite jaune y est collé disant : « Entre être et ne pas être...». En tournant la page, la jeune fille me coupa.

- « Tel est la question, de William Shakespeare ».

J'ai tourné ma tête, elle également après avoir fini sa page. Je n'y croyais pas « Teresa ?! » elle fit un sourire comme pour se moquer de moi en même temps je la regardais avec des gros yeux donc c'est tout à fait normal qu'elle se mit à faire une sorte de petit ricanement pour éviter que la documentaliste se mette en colère. Son style avait tellement changé, la fille qui s'habillait d'un simple jean, d'un t-shirt et d'un pull à lacet. Je vois maintenant une fille en jupe et chemise vraiment cool et très féminine il faut l'avouer. Je la regardais durant dix secondes quand elle mit sa main sur la mienne en me disant :

- Salut Mathias ! Je suis venu te chercher.