Part sombre

Chapitre 2

Le jour se lève, pour annoncer une nouvelle journée « au paradis ».

- Tu n'as rien oublié ?

- Non

(Il part sans manger)

- Prends quelque chose !

- Non merci à ce soir, au revoir mamie, papi et Angelina !

(Ensemble) Au revoir !

Pour aller à l'école il s'y rendait à pied, puisque ce n'était pas loin disant 15 minutes. Les cours commençaient à 7h, donc il se réveillait à 5h et partait à 6h. Arriver aux portes, voilà les trois « tête de linottes » qui le regardent avec un sourire stupide, l'air de dire « l'enfer commence pour toi ».

- Super... se dit-il.

Il rentre en classe sans problème (encore heureux).
Hourra ! La sonnerie retentit, bon il savait déjà ce qui allait se passer. Il sortit de la classe, se rendit dans son coin habituel quand soudain alors que ses yeux fixés son livre d'aventure, une petite fille brune aux yeux noisettes s'approche de lui et dit :

- Bonjour ?!

(Il lève la tête avec un air étonné)

Je rêve... Est-ce un ange qui se tient devant moi ? Cela ne peut être qu'un rêve, jamais personne ne m'a adressé la parole. Vite ! Dit quelque chose, n'importe quoi...

- Bonjour à moi ?

Super, tu n'as rien trouvé d'autre ? N'empêche que c'est mieux que rien... Oh ! Je suis perdu ça ne met jamais arrivé.

- Oui.

- Oh bonjour...

De mieux en mieux.

- Comment tu t'appelles ?

- (en begailant) Jam... James Price et toi?

- Sarah Mayers...

(Elle lui tend sa main pour la serrer)

- Enchantée !

- Moi de même...

- Tu as quel âge James ?

- 11 ans et toi ?

- Moi aussi.

- Je ne t'ai jamais vu ici.

- Je viens d'arriver, je suis nouvelle.

- Tu es dans quelle classe ?

- CM2a

- Moi aussi !

- Génial !

- D'où viens-tu ?

- Je viens d'Australie... Pour tout te dire je suis née en France, ensuite ma famille et moi sommes partis nous installer en Australie à cause de leur travail.

- C'est quoi leurs travails ?

- Mon père est pilote et ma mère professeure.

- Quelle est la matière qu'enseigne ta maman ?

- C'est de l'anglais.

- J'imagine que tu n'avais pas de difficulté pour parler aux australiens.

- J'ai de la chance, je suis d'accord.

- Donc c'est par rapport à ton père.

- Oui, on ne pouvait pas rester éloigner, donc on est tous partis.