■ Lᴏsᴛ □ Sᴜᴋᴏᴏᴋ |Terminé|

12-Dᴏᴜᴛᴇs

{<>}{<>}{<>}

Il est où ? Il est où ? Il est où ? ll est où ? Il est où ? Il est où ? Il est où ?

Cette phrase tourne en boucle dans mon crâne au fur et à mesure que je pousse sur les parois de mon sac, les divers objets qu'il contient.

Je suis pourtant certain de bien l'avoir mis dans ce foutu sac après être partit de la bibliothèque.

Où avait-il bien pu passé entre temps ?

Je l'ai finalement laissé à la bibliothèque ?

Ou je l'ai juste mal fourré dans ce foutu sac ?

Qu'est-ce que je vais faire maintenant...

Ce livre était tout ce qu'il me restait pour découvrir pourquoi je rêvais comme ça.

Je paniqué à l'idée de recommencer mes recherches pour trouver un semblant d'aide ou de remède.

Et si l'ombre reviens... je ne veut pas qu'elle revienne, je ne veut pas.

Mes sourcils et ma mâchoire se contracte à cette simple pensée. Je ne veut pas non plus me forcer à rester éveiller encore pour ne pas rêver ni de ces cauchemars ni de l'ombre. Je suis fatigué de lutter, dans tous les sens du termes. Je croyais enfin m'en être sortit mais j'ai empiré les choses en étant persuader que ce livre allait tout arranger, j'avais encore eu de l'espoir qui avait été réduit à néant.

Et ce type.

Comment il savait que je cherchais ce livre et puis dans ce cas pourquoi il voulait me le donner en main propre ?

Juste pour me faire peur peut-être...

Ou bien, j'avais bien raison sur le fait que c'est un faux livre et qu'il l'a écrit juste pour se foutre de moi.

Ce type sait que je cauchemarde mais comment peut-il le savoir, je ne l'ai dit à personne.

Donc le fait que j'ai perdu le livre est peut-être une bonne chose.

Ou je suis trop optimiste...

Je me fait interrompre par quelqu'un qui cogne de nombreuses fois contre la porte.

- J'arrive Tae', je me change, lui dis-je à travers la porte en devinant sa présence à sa façon de toquer à la porte.

Je me déshabille en vitesse pour me mettre en pyjama et les rejoindre. Je laisse mon sac à même le sol en désordre, en partant, sans même m'en rendre compte, je reprend mon tic à frotter ardemment les paumes de mes courts ongles repassant sur mes anciennes balafres les rouvrant.

C'est en appuyant sur la poignée avec ma paume rougit que je sent ma peau brûlante. J'attrape mon poignet avec mon autre main et enfoui celle-ci dans ma poche de short résigné à ne plus l'utiliser pour l'instant.

Je secoue la tête pour tasser ses idées dans ma tête et paraître présentable. Parce personne ne doit se rendre compte de mon état et mes paumes sont une preuve trop flagrante d'un problème inhabituelle.

Il faut donc cacher ça et au plus vite.

J'ouvre la porte avec rage en réalisant que mes espoirs se sont fanés aussi vite qu'ils ont fleuries.

Malgré le fait que je dois me faire agréable ou juste agir comme à mon habitude, tout ça me rend horriblement nerveux et me maintiens dans un stress constant.