Chapitre 1: 18 Aout

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When you say that he's the one that you want
And you're spending all your time
In this wrong situation
And anytime you want it to stop

I know I can treat you better
Than he can..

La musique de Shawn Mendes raisonnait dans mes oreilles, tandis que le paysage défilait, derrière les vitres de la voiture de mon père, une petite Clio 206, grise, qui semble usée par le temps.

Il pleut, la météo l'avait annoncée, aujourd'hui était une journée pourrie.

Cause I know I can treat you better
Than he can
And any...

Je m'appelle Eve, Eve Dallas. J'ai 17 ans, et c'est aujourd'hui que s'ouvre un nouveau chapitre dans ma vie. J'ai déménager de Madrid, pour venir en France, dans une ville du nom de Charleston, qui me paraît bien ennuyeuse à côté de la vie que je menais avant.

Pourquoi ce brusque changement?

Ma mère était espagnole, voilà la raison pour laquelle nous vivions a Madrid; c'était une femme d'une grande beauté, sincère, juste et honnête...non je déconne. Pour sa beauté je suis d'accord, le reste c'est du blala. Elle avait les yeux marron, très foncé, auxquels j'ai hérité; ces cheveux était brun, bouclés, sa peau mate et elle avait toujours ce beau sourire collé aux lèvres, quand mon père rentrait du travail, où elle allait tout de suite l'embrassé, faisait volé sa jupe virevoltante, verte émeraude. Ma famille était parfaite. Tout le monde enviait mes parents, et j'étais la petite fille gâtée et joyeuse, que tout le monde aimait, même si je faisais beaucoup de bêtises.

Tout ça, c'était avant.

- Eve? on est arrivé.

Je retire mes écouteurs, et regarde dehors sans un mot.

Mon père s'appelle David, c'est un homme plutôt moyen, la quarantaine, toujours élégant malgré qu'il soit en pull et joggins gris, ses cheveux légèrement grisonnant en partant de la nuque. Il sort de la voiture, en regardant fièrement notre nouvelle maison, si on peut appeler ça comme ça.

Je sort et fais la grimace. C'est une vielle maison, avec des murs de pierres, du lierres en recouvrant une partie, et les fenêtres semblent daté d'une autre époque.

- Une fois rénovée, tu verras. Tu lui trouveras un certain charme, dit mon père avec entrain.

Je souris. Si je l'imagine avec de nouvelles fenêtres blanches, plus modernes, une petite allée de buissons verdoyant et une nouvelle porte d'entrée, qui pourrait être d'un rouge écarlate, ce qui ferait ressortir les pierres de la battisse; je dois m'avouer que je pourrai songer a dire qu'elle a un certain charme, oui.

- Je penses que ça serait possible, oui, dis-je en esquissant un demi-sourire.

Je peux sentir que ça lui fais plaisir que je pense comme lui.

Je retourne au coffre de la voiture, et prend nos valises, où nous avons mis le principal, à savoir des vêtements et le nécessaire pour nous laver. Je prend aussi le sac ou j'ai soigneusement rangée les livres, les écrits ainsi que des albums photos, dont mon père a dû supporté une crise de ma part car je voulait les prendre à l'avant mais qu'il a refusé, en disant que je n'avait pas besoin de celui-là pars-que j'en avais déjà un a mes pieds.

En entrant à l'intérieur, j'ai comme l'impression d'être à une autre époque. Les murs sont beiges, et la peinture s'écaille à certains endroit. Le carrelage me rappelle celui des années 90, blanc à carreau noirs et rouges, on se croirait dans un échiquier géant. Je pénètre dans ce qui ressemble à un salon, un vaste espace pour le moment vide, nos meubles n'arrivant que demain. La lumière pénétrant dans la pièce est lumineuse, ce qui rend le lieu moins inquiétant.

The DateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant