Voici la première version ( que j'avais abandonné pendant un moment :) ) de " Flocons " ( OS que j'ai sorti en Noël 2018 ). En effet, il en existe deux versions, seulement celle-ci, je viens de la finaliser aujourd'hui, aussi je n'aurais pas pu vous la publier plus tôt. Encore une fois, cette histoire est très douce et niaise mais j'espère qu'elle vous plaira tout de même ( de la douceur cela fait du bien des fois ;) ). Aussi le début est en effet le même que la version 2. Bonne lecture ~
De légers flocons tombaient en ce jour de Réveillon particulièrement froid. Ceux-ci venaient se logeaient dans le cou non-protégé d'un jeune homme aux cheveux rouges qui marchait au pas de course sur le macadam glissant de la terne capitale pour rentrer chez lui, bien au chaud. Il jura en sentant la froideur des premiers flocons de cet hiver froid se glisser contre son épiderme. Ce qu'il détestait l'hiver pour ça.
Il arriva finalement chez lui et aussitôt entré dans sa petite bicoque toute chaude il sauta dans le canapé rouge on ne peut plus confortable acheté par sa mère l'année dernière comme cadeau de Noël. Il coinça sa tête entre les oreillers chaleureux et comptait bien rester dans cette position jusqu'à trouver le sommeil mais la sonnette de son appartement retentit le coupant de son minuscule cocon improvisé. Qui vient m'embêter encore ? Pensa avec mécontentement le jeune homme. Il traîna des pieds jusqu'à l'entrée peu éclairée de sa maison de fortune et ouvrit la porte, laissant le froid extérieur rentrer et venir frapper ses pauvres petites joues toutes rouges.
« JungKook ! Tu ne croyais quand même pas que ton fidèle meilleur ami te laisserait seul en ce jour de fête tout de même ! ; S'exclama le petit homme aux cheveux qui portaient une teinture grise se trouvant devant l'entrée.
- Et bien j'aurai préféré que cela soit le cas... ; Répondit, las, le dénommé JungKook
- Ce que tu peux être méchant ! Ne t'étonnes pas que tu ne te trouves personne ! ; En disant cela, l'intrus haussa les sourcils et secoua la tête avant de soupirer comme s'il était épuisé ; Bon, je ne suis pas là pour parler de ton célibat qui dure depuis bien trop longtemps mais bien pour te tenir compagnie en ce jour froid, donc tu me laisses rentrer ! » ; Et le nouvel invité poussa l'homme aux cheveux rougeâtres pour entrer avec fracas dans la maison.
JungKook râla un peu au début de la soirée mais la présence de son meilleur ami, il ne pouvait le cacher, lui réchauffer tout de même le cœur. Alors c'était avec le sourire que le mini-réveillon entre amis de toujours se passait. Puis la sonnerie retentit, le bruit était hésitant, comme si la personne qui se trouvait en face de l'entrée de JungKook n'était pas sûre de ce qu'elle faisait. Ce dernier tourna sa petite tête de lapin vers son meilleur ami qui lui répondit par un sourire forcé en lui indiquant d'aller ouvrir tout de suite cette foutue porte. L'homme n'aimant pas l'hiver n'était pas certain de l'action à faire, ayant peur d'un coup fourré de la part de son cher ami de toujours. Alors il marcha d'un pas peu assuré vers l'entrée et c'est avec la même assurance qu'il ouvrit celle-ci à l'inconnu aux cheveux blonds qui se trouvait dans le froid devant cette dernière. Un fin sourire avait prit possession des lèvres du blond quand il vu la porte s'entrouvrir pensant à un salut car il commençait fortement à se les geler dehors. JungKook, en voyant l'homme, cru d'abord à une hallucination tellement celui-ci lui paraissait irréel. Il se permit donc de le dévisager sans gêne.
Un nez droit et fin, des pommettes ni trop rebondies ni pas assez, des yeux plissés et verts à souhait, un front sans imperfection, une bouche constituée de deux magnifiques et fines lèvres rosées par le froid ambiant, des cheveux d'un blond sans pareil vraiment beau, un cou albâtre fin et tentateur, des clavicules qui ressortaient comme il le fallait et tout aussi tentatrices que le cou... Et le jeune homme aux cheveux rouges auraient pu continuer ses éloges encore longtemps si son interlocuteur ne s'était pas racler la gorge de gêne à cause du silence actuel de son vis-à-vis.