Chapitre 4 : seize ans !

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Je me réveille en sursaut dans mon lit. Elias, Elsa et Ilana dorment à point fermer. Ce n'était qu'un cauchemar ! Je souffles. C'était si réelle du moins ça semblé. Il y avait temps d'éléments cohérent dans ce rêve. Je pris intérieurement que ce ne soit pas un rêve prémonitoire. Puis je me rendors.


Je repenses encore à cette effroyable cauchemar. Je n'arrive pas à le sortir de ma tête depuis que je l'ai fais ( et cela fait plusieurs jours déjà ). Je me repasse en boucle l'exécution, les armes braquer sur moi le chant de la marseillaise qu'entonnent les résistants. En réalité c'est comme une musique de fond, ce que j'entends, c'est ma respiration qui s'accélère, elle est de lus en plus saccadée. Je commences à céder à la panique et il y a de quoi ! D'ici quelque secondes je serais morte. Sauf que je ne suis pas comme ça, je relève la tête et regarde droit dans les yeux les assassins de mes parents. J e vais mourir certes mais je veux qu'ils se souviennent de mon visage, la tête haute, fière de qui je suis. Et qu'ils s'en souviendrons quand ils  perdront la guerre et qu'ils ne pourront plus se regarder dans un miroir tellement ils auront honte de ce qu'ils ont fait. 

-" Aliza ?"

Je sors brutalement de mes pensées.

- " eu ... oui professeur ?"

- " peux-tu répondre à la question que je t'ai posé ? " demande l'homme.

- " je m'excuses mais je n'écoutais pas " répondis-je un peu honteuse.

- " j'ai bien remarqué. Ce n'est pas parce que les vacances sont proches que vous devez vous relâcher et cela vaut pour tout le monde !" dit-il sévèrement.

Puis il reprit son cour. De toute façon je n'aimes pas les mathématiques. Oui je sais je réagis comme une gamine mais il ne sait pas ce que c'est d'être juif à notre époque.  Il ne sait pas ce que ça fait de vivre avec une boule au ventre qui ne disparaît jamais vraiment. De sursauter à la moindre porte qui claque, à supporter les regards lourds de sens ou encore certaines remarques acerbes. Il ne sait pas ce que c'est de ne sentir en sécurité nul part même chez soit. Mais le pire c'est ce poids sur la poitrine qui parfois nous empêche de respirer, vous savez celui que vous ressentez quand vous stressé, que vous angoissé, ouais celui-là même.

Les cours sont terminés et je rentre. Je fais un détours pour aller chercher mes sœurs et mon frère puisque ma mère me la demandé. Je la soupçonne avec mon père de préparer quelque chose pour mon anniversaire qui est après demain.

***

Demain c'est mon anniversaire ! Je suis heureuse et en même temps malheureuse... Je vais encore une fois le fêter sans mes amis. Heureusement que j'ai ma famille. Il fait beau aujourd'hui, j'accompagne Elias au parc alors que les jumelles on préféré aller chez des voisins.

***

-" Aliza réveille toi vite, vite !"

J'ouvre les yeux et me retrouve nez à nez avec Elias qui n'arrête pas de crier. Pourquoi me réveille t'il comme ça il y a un problème ? Je ressens tout à coup ce fameux poids sur la poitrine.

-" Quoi qu'est-ce qu'il y a ? " demandé-je.

-" Ba c'est ton anniversaire !" s'exclame Elias.

Toute la pression redescend, je me sens tout à coup ridicule d'avoir paniquée, je me mets à rire nerveusement.

-" Tu avez oublier ? " demande Elias.

-"Mais non"

Je suis Elias tout le monde est à table dans le salon, ils se tournent vers moi et me souhaite un joyeux anniversaire en cœur. Quand je les vois tous comme ça si souriant, ça me rappelle l'époque, à quel point on était heureux. Une larme coule sur ma joue puis une deuxième. Ma mère se lève et essuie les larmes.

-" ça ne va pas Aliza ?" demande ma mère inquiète.

-" Si ça va très bien" lui répondis-je en souriant.

-"Pourquoi tu pleures ?

-"Ce sont des larmes de bonheur, je suis heureuse de vous avoir dans ma vie, vous êtes ce que j'ai de plus chers et je me rend compte de la chance que j'ai de vous avoir" dis-je avant de fondre en larmes.

Tout le monde vient me faire un câlin collectif. Le reste de la journée se passe merveilleusement bien, on a été se promener et c'était vraiment super. Dès qu'on est rentré, on m'a demander d'aller dans la chambre et d'attendre qu'on viennent me chercher. Vers dix neuf heures, mon père est venu nous chercher pour le repas. Le repas s'est déroulé dans une ambiance très chaleureuse, et le repas était vraiment bon enfin meilleur que d'habitude et surtout nos assiettes étaient pleine pour une fois. Alors que je m'apprête à débarrasser, ma mère me dis qu'il y a encore le dessert.

-" On va avoir un dessert ?" demande Elias visiblement très heureux de cette nouvelle.

Mon père dépose sur la table quatre carrés de chocolat et ma mère arrive avec une bougie à la main.

-"Joyeux anniversaire" dis ma mère.

Je souffle sur la flamme. Ils nous donnent à chacun un carré.

-"Et vous ?" c'est pour vous dis mon père.

Je sais que ça a du leur coûter très chers et je comprends maintenant pourquoi ils mangeaient moins ces derniers temps, ils économisaient des ticket pour pouvoir prendre du chocolat.

-"Elias s'il te plait, tu me aller chercher la boite qui est sous le canapé" demande mon père

Elias s'exécute et donne la boite à mon père. Il me la tend, je le regarde perplexe. C'est alors que ma mère entonne un joyeux anniversaire bientôt suivi par le reste de la famille. J'ouvre la boite. Je me mets à pleurer.

-"C'est les chaussures que je voulais !" m'exclamais-je.

Ma mère sourit très heureuse de son coup. Mon père souri aussi.

-"Elles sont trop belles" dit Elsa.

-"Mais ..."

Ma mère me coupe. Ils se sont tués au travail pour pouvoir m'acheter ces chaussures.

Ce soir je me couche avec le sentiment d'être extrêmement sereine et presque en sécurité mais ce que je ne savais pas encore c'est que ça n'allait pas durer ...

FIN DU CHAPITRE

Et voilà Aliza a fêté ses 16 ans ! Mais qu'est-ce qui l'attends maintenant ? Vous pouvez essayé de deviner dans les commentaires ;)

A bientôt pour la suite ! Et n'hésité pas à donner des retour ici ou en message privé ! Et si vous voyez des incohérences prévenez moi svp :)

Aliza [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant