Chapitre 2

7 2 0
                                    

Après cet incident l'homme à la longue moustache congédia tout le personnel pour me tendre la main et me fils signe de le suivre. Tout se fit en silence, j'étais intriguée mais sereine contrairement de quand j'étais avec les idiots de tout à l'heure. Je ne sentais pas "possédée" ou une sensation de ce genre. Je ne dirais pas que je me sentais comme son égal, je sentais sa puissance écrasante, mais du moins "humaine".

Maintenant quelques minutes que je le suivais, toujours ma main fortement accrochée par la sienne. Nous marchions dans de longs couloirs uniformes devenant de plus en plus chaleureux au fil des étages que l'on montait. L'amiral commandant en chef Sengoku me fit entrer dans son bureau pour répondre à mes questions en tout intimité.

Sur le chemin, il m'avait plusieurs fois confirmé que je pouvais lui faire confiance, que je n'avais à avoir aucune inquiétude, que j'étais une formidable soldate qui avais tous son respect pour toutes les choses que j'ai accomplies pour le bien de l'humanité contre les pirates.

Assit, il restait là à me regarder, je m'assis quelque temps après sentant son regard oppressant m'indiquer la chaise devant moi.

Sangoku- Qu'as-tu ? Parle, comme tu vois je ne te ferais aucun mal.

Moi- M-merci, prononçais-je inaudiblement gardant mes yeux occuper à regarder mes pieds se tortillant sur le sol.

Sangoku- bien, visiblement agacé par ce silence il prit les devants, tu étais en états végétatifs depuis bientôt trois mois, envoyer sur l'archipel des Sabaody pour arrêter l'équipage du chapeau de Paille où tu as reçu une balle perdue d'un de tes camarades dans la nuque, par une chance insolente elle ne t'a pas tué mais tu as fait une hémorragie. Sache que c'est l'amiral Kizaru qui par son fruit du démon pika pika no Mi (de la lumière-éclaire) a pu cautériser à la perfection ta plaie sans faire aucune autre séquelle. Je n'arrive même pas à cautionner qu'une personne est put avoir tant de chance, tous les éléments étés présents pour ta survie s'il en manque un tu ne saurais pas là devant moi aujourd'hui.

Moi- Je ne suis pas sûr que cela soit de la chance ... Me prendre une balle perdue , il fallait que ça tombe sur moi et ...

Je fus coupé par les rires compulsifs de mon interlocuteur.

Sangoku- AHAHAHA ! Je ne pensais pas pouvoir entendre ça tient ! S'esclaffa-t-il.
Puis il reprit rapidement son calme.

Sangoku- mais que je ne te reprends pas à te plaindre de vivre. De tes compagnons, beaucoup repose sous terre en ce moment. Et eux n'ont pas eu ce traitement de faveur. Il marqua un temps d'arrêt. Oui, tu entends bien. De tes frères et sœurs partis au combat, beaucoup n'ont pas reçu après la bataille les soins dont tu as pu disposer . J'assume entièrement leurs têtes tombées au combat.

J'osais mon sourcil, de quoi me parlait-il ? Je ne comprends pas sa logique pourquoi aurait-il un quelconque droit sur ma vie et celle de mes "compagnons"? Je ne sais pas ce que je voulais au moment où je pris part à la bataille mais voilà le résultat de quand on vit contre la vie.

Moi- J'aurais dû être embrassée par la mort ce jour-là ! Pourquoi avez-vous m'y un veto à ma fin ? Me voilà erreur humaine ! Je n'ai plus de naissance, enfance, adolescence ! Un tout n'est plus rien pour moi, il n'y a plus que la mort pour satisfaire se vide ! Je viens de comprendre... Oui, je suis remplie de vide !

L'amiral commandant en chef sortit une pistole de sa boîte à gant. Puis reprit son monologue.

Sangoku- pendant ces deux mois, tu t'es réveillée et rendormi presque tous les jours et nous commencions à désespérer que tu ne te réveilles pour de bon.

Moi- Excusée-moi mais cela voudrait dire que j'oublie dès que mes yeux sont fermés .

Sangoku- Hum... Pas tout à fait. Je ne te ferais pas ce discours si je savais que tu t'endormirais ! Non, quand tu te réveillais tu étais comme en transe , ce Laps de temps nous permettais cependant de te nourrir et que tu puisses t'occuper de tes soins primitifs par toi-même.

Moi- Permettais ?

Sangoku- Nous l'utilisions...

Moi- Vous ne m'aviez rien fais d'autre. Je veux dire quand j'étais en transe.

Sangoku- Ton cas était et est toujours spécifique, seul un fou n'étudierait pas une nouvelle chose.

Moi- On ne peut vous retirer la qualité d'être franche... Je crois en avoir assez entendu pour aujourd'hui, puis-je sortir .

L'amiral en chef me fit un signe d'approbation et je me vis prendre la porte quand je sortis-je me souvenue de quelque chose....

Je ne sais toujours pas qui je suis ni où je suis ! (Mais à quoi a servi cette conversation ?)






































................................................................................................................................................................_ liens image ; http://vignette1.wikia.nocookie.net/vsbattles/images/9/97/Sengoku.png/revision/latest?cb=20160120114525

Ace x OCWhere stories live. Discover now