Titre de la partie

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Une nuit j'ai fais un atroce cauchemar. J'étais dans une forêt très grande, très sombre et très épaisse, aux arbres épineux d'un vert profond. Je crois que c'était des pins. Il y avait une amie avec moi. Ça aurait pu être un rêve agréable, dans un décor agréable, presque féérique même, si seulement un furieux psychopathe ne s'acharnait pas à essayer de nous torturer. Nous avions réussi à lui échapper, mais pour combien de temps?  On courait, le plus vite que l'on pouvait pour s'éloigner le plus possible de ce monstre. Nos respirations étaient haletantes, nous avions beaucoup de mal à récupérer notre souffle mais peu nous importait. Nous avions mal aux jambes qui étaient plaines d'écorchures et à nos pieds sûrement en sang. Nous étions en nage, crasseuses et pleines de branches d'arbres et autres étrangetés dans nos cheveux. Quand un homme, riche psychologue, est appardevant nous, sortant de nul part il semblait venu nous chercher, dans une belle voiture blanche tel un preux chevalier.
Il habitait non loin de la forêt avec sa femme et une fille de notre âge. Dans une maison tranquille aux grandes baies vitrées. Mon amie et moi voulions partir bien plus loin, nous éloigner à tout prix de cette forêt et de ce fou, mais il ne voulait pas, nous avions beau insister nous ne faisions que le soûler avec ça, et il préférait baiser sa compagne que de nous aider d'avantage. Nous l'avons surpris à plusieurs reprises. Alors gênées et esseulées nous avons cherché des lieux où nous pourrions nous cacher  dans la maison et dans le jardin en faisant le tour du propriétaire accompagnées de leur fille. Puis est arrivé un sombre soir où il les a tous tué. J'étais la dernière et la seule survivante. Il a plaqué un couteau contre ma gorge en me maintenant en place dans ces bras et il m'a égorgée. Je me suis effondrée sur le sol, ma respiration cessait, je voyais le carlage et mes cheveux étalés dessus, bizarrement mon coeur ne cessait pas de battre, je l'entendais taper bruyamment dans mes oreilles, mais dans ma tête je mourrais, je le voulais pour que tout cela cesse, pour que cette torture s'arrête. Je voulais ne plus jamais me réveiller. Mais finalement, quelques longues minutes plus tard on m'a secouer, c'était un pompier, pour moi j'étais morte malgré ma respiration étrangement existante après un égorgement, il m'a donc dit de regarder à côté et de lui dire ce que je voyais, alors j'ai réalisé, je voyais mes cheveux et mais pas un pet' de sang. Au début, pendant 5 secondes, j'ai été soulagée.  Puis le tueur et est réapparu. Il était juste là, se tenait debout derrière celui qui aurait pu être mon sauveur avec un monstrueux sourire. J'ai commencé à paniquer, le pompier ne comprenait pas et essayait en vain de me calmer. Le psychopathe l'a tué sous mes yeux, l'égorgeant à son tour et jetant le couteau plus loin une fois son geste exécuté. Je me suis précipitée au sol, je voulais le couteau ou quelque chose de tranchant peu importe, dans la précipitation je n'ai pu attraper qu'un ciseau, afin de ne plus laisser la possibilité à l'homme de la forêt de me faire encore du mal et avec précipitation je me le suis enfoncé dans le coeur de toutes mes forces priant pour que cette fois-ci la mort me saisisse, je le sens encore s'enfoncer dans ma chaire pour transpercer mon organe vital, c'était comme dans du beurre. Je l'ai à mon tour jetté au loin et je me suis entendue, attendant impatiemment que les ténèbres m'emporte loin de ce cauchemar.

NIGHTMAREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant