Trompée.

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"Est-ce que c'est vrai?

-Quoi?

-Tu m'as trompé?

-..."

La blonde baissa les yeux en souriant exagérément, ce sourire qu'elle avait mais qui n'avait rien d'heureux, ce sourire qui prouvait à quel point elle souffrit à l'intérieur sans pour autant jamais vraiment l'avouer. Mais même si elle souriait, on savait tous qu'elle n'était ni heureuse ni contente, et qu'elle était en train de luter contre sa destruction intérieure. Effy était comme ça, elle ne savait pas et ne voulait pas pleurer ou montrer sa peine alors elle gardait toujours tout à l'intérieur en essayant de lutter contre même si au fond elle savait très bien que c'était le pire moyen d'effacer sa peine, et qu'à la place que celle-ci sorte, elle faisait des ravages à l'intérieur. Et on savait qu'elle n'était pas heureuse car elle n'avait aucune raison de l'être, que son sourire était trop grand pour être vrai, que ses yeux abritait avec difficultés des petites perles d'eau qui menait de sortir à chaque minutes, que la lumière qui éclairait ses iris verts était plus sombre et que son regard devenait à nouveau froid et brisé, que sa tête était baissée et que ses yeux se perdaient dans chaque endroit pour la forcer à réfléchir et à penser à la situation, que sa mâchoire était crispée et ses poings fermés, tout ses muscles tendus, que son corps était presque tremblant. Et pourtant, malgré tout ces signes qui prouvait au monde entier qu'elle était anéanti de l'intérieur, elle refusait d'extérioriser son état. Elle refusait de montrer à celui qu'elle aimait le plus au monde qu'il avait réussi à la blesser, elle, la jeune fille sans émotions ni sentiments, la jeune fille qui ne craignait ni la mort ni l'amour. Elle refusait de montrer que pour la première fois de sa vie, elle était actuellement touchée par un événement. Alors comme d'habitude, elle cachait tout ce qu'elle ressentait derrière un simple grand sourire et une voix presque normale, elle cachait tout derrière une réaction illogique et douce alors qu'elle aurait du lui sauter dessus pour l'étriper.

"Wow.

-quoi?

-Je sais même pas quoi dire, en fait.

-Pourquoi tu souris?"

Elle baissa la tête à nouveau alors qu'il avançait sa main pour la poser contre la joue de la jeune fille, sans atteindre son but car celle-ci eut un grand mouvement de recul, ce qui brisa un peu plus le coeur du garçon. Elle ne voulait pas qu'il la touche parce qu'elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps avec ses larmes cachées et que le moindre contact physique avec celui qu'elle aimait la ferait fondre de douleur et de peine. Elle ne voulait pas qu'il pose ses mains sur elle alors qu'elles avaient auparavant exploité un autre corps que le sien. Elle ne voulait pas recevoir d'amour d'un homme qu'elle n'avait pas assez pu combler pour que son amour lui suffise. Elle ne voulait pas avoir affaire à quelqu'un qui s'était permis de piétiner la chose  la plus précieuse qu'elle avait osé lui donner.

"Parce que je ne suis qu'une idiote, et ça me fait rire parce que je me sentais tellement plus forte que ça mais au fond non, je suis juste idiote, fragile, naïve et faible.

-Ne dis pas ça mon amour, tu n'es rien de tout ça.

-Non, juste non. Tu peux pas te permettre de m'appeler comme ça."

Son sourire s'effaça face à ce surnom dont elle avait été nommée pendait les 15 derniers mois. Elle se rendait aussi compte à quel point ça faisait mal, et si elle se sentait aussi bête, c'est parce que elle avait déjà fait ressentir cette hose à d'autres avant sans jamais se soucier de leurs sentiments et ressentiments, et maintenant qu'elle le ressentait elle... Elle se rendait aussi compte à quel point ça faisait mal, et encore plus pour elle. Elle qui n'avait jamais accepté de s'abandonner à une chose aussi stupide que l'amour, elle qui n'avait jamais accepté de se laisser tomber dans cet engrenage, elle en était maintenant l'une des nombreuses victimes.

"J'ai jamais voulu tomber amoureuse. Je me disais que c'était stupide, de se laisser aller à un temps indéfini de bonheur pour au final finir par souffrir du manque de ce bonheur la. J'ai jamais voulu tomber la-dedans et pourtant avec toi j'ai abandonné cette lute que j'avais contre ce sentiment. J'ai abandonné parce que tu m'as montré à quel point c'était bon, d'aimer et d'être aimée en retour. Tu m"as montré que je n'avais pas besoin d'avoir peur, d'avoir mal, et pendant longtemps je t'ai cru, mais maintenant je m'en veux d'avoir laisser un simple garçon rentrer dans marie pour me faire oublier tous mes principes sur la fausse idée qu'est l'amour. Je m'en veux d'avoir oublier les règles et principes que je me suis créée depuis ma naissance pour un stupide premier amour. Tu te rends compte du temps que ça va me prendre de tout reconstruire, pas vrai?

-Pourquoi tu veux tout reconstruire? Ce n'est pas parce qu'un idiot te donne une mauvaise impression du sentiment que tu dois abandonner. Tu es faites pour être aimée, Effy, parce que t'aimer est la meilleure chose qui puisse arriver à quelqu'un. Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir, parce qu'en plus des qualités physique dont tu disposes, il y a aussi beaucoup plus. Il y a le fait que, peu importe le nombre d'années qu'on sera avec toi on aura toujourss plus de choses à apprendre sur toi. Il y a aussi le fait que, après être tombé amoureux de toi, on a une perception totalement différente sur tout ce qui compose la vie. Il y a le fait que tu nous change, tu nous rends mieux, plus intelligent, plus grand d'esprit et Ô combien tu nous rends heureux. Et le mieux, c'est quand tu es aussi amoureuse, parce que la on sait à quel point on est chanceux. Tu as ce pouvoir de combler celui qui t'aimes de ton amour, de le persuader de te faire confiance, de lui prouver qu'il y aura toujours plus important dans la vie, de lui faire comprendre tes attentes et tes espérances . Tu as cette capacité à savoir ce qu'on te reproche et à l'accepter, à faire face à la réalité. Tu as la capacité de rendre heureux quelqu'un comme si tu étais une seringue d'héroïne."


Les larmes de la blonde avait du mal à se cacher, à présent, et son sourire avait été remplacé par une moue triste, se mordillant la lèvre inférieure pour stopper les pleurs qui risquait de se manifester à chaque instant. Elle détestait qu'il lui dise ça, parce que c'était faux. Elle aurait aimée le croire, elle aurait aimé qu'il dise la vérité dans ses propos encourageants et appréciables, mais ce n'était pas possible, il ne pouvait pas le penser, parce que si il le pensait, ils n'auraient jamais eu à avoir cette conversation meurtrissante. Alors, elle ancra son regard larmoyant dans le sien, éclaircit sa voix pour ne pas qu'on entende ses sanglots et se remis à parler avec courage d'une petite voix.


"J'aimerais tellement te croire, Adam. J'aimerais tellement de croire si tu savais.

-Alors pourquoi tu ne me crois pas?

-Parce que si je t'avais rendu assez heureux, tu ne serais jamais aller voir ailleurs.

Extrait d'histoire (FR)Where stories live. Discover now