Sursaviors {En pause}

Chapitre 2 : Ted

Jour 2 .
Allumage des spotes, Luminosité: 45%
Ambiance : aube, 8. am

Je me réveille, ébloui pas les lumières reproduisant le levé du soleil dans ma chambre sans fenêtres. La voix robotique qui, depuis 7h me décrit toutes les manipulations que le programme effectue me donne la migraine.
J'ai mal dormi, très mal dormi.
Réfléchissant, malgré moi, à toute cette histoire...
Vers 3h du matin je me suis réveillé en pensant avoir rêvé de mon aventure de la veille. Mais apres avoir jeté un coup d'oeil à travers la pièce je me suis rappelé que tout cela était réel...

Luminosité : 75%
Ambiance : matin, 8.30 am

Bip, bip, bip

Je m'étire et prend le petit déjeuner qui sort du mur à droite de mon lit.
Ce matin, j'ai droit à une barre de céréale, les mêmes fraises que hier soir et du lait en poudre !
Je mange lentement, quand soudain un bruit strident me fait m'ettoufer.

BRING BRING

Je pose le plateau sur mon lit, enfile un tee-shirt et un jean - j'ai découvert que j'avais une armoire remplie de vêtements - et sors de ma chambre en trombe.
Le bruit recommence mais cette fois, se fait plus fort !

BRING BRING

Je me dirige vers les escaliers qui montent à l'étage des filles, le bruit étant plus ample de ce côté là.
Une fois en haut je ne vois rien...enfin si, la même chose que hier : un long couloir rose départagé par 2 portes à droite et 2 portes à gauche.
Je m'avance calmement, le bruit retentit une fois encore mais cette fois si, je distingue parfaitement sa source : la première porte à droite.
Le son vient de cette chambre.
J'enclenche la poignée, aucun résultat.
Sans renoncer je recommence mais elle est toujours fermée.
Je colle mon oreille contre le battant.
En me concentrant bien, j'arrive à percevoir une respiration, calme et régulière.

Il y a quelqun dans cette pièce.

Un declique retentit. Je tente une troisième fois d'ouvrir la porte, c'est la bonne !
Je la pousse doucement de manière à pouvoir passer ma tête dans l'ouverture.
Je vois d'abord la même chambre que moi, avec la même armoire, le même bureau, le même cahier, le même lit...
Ce même lit oû est allongée une fille, la première des trois qui devraient être ici d'après le nombre de chambre à cet étage.
Au moment oû j'allais m'avancer, ses yeux s'ouvrent et j'ai juste le temps de refermer la porte avant qu'elle ne réagisse plus où moin de la même manière que moi hier matin : elle se redresse vivement, regarde autour d'elle, perturbée. Mais elle ne voit pas le petit carnet et se lève. Elle avance jusqu'à la porte.
Mais ça, je ne le sais pas.
Alors quand elle se retrouve à quelques centimètres de moi je n'ai qu'une réaction: je cris !
Et elle aussi !
Je m'arrête, elle me dévisage étrangement tandis que je la contemple de haut en bas : elle porte une blouse d'hôpital rose pâle, ses longs cheveux roux retombent sur ses épaules et laissent dévoiler un visage parfait, parsemé de tâches de rousseur.