"Bain de minuit chez moi ?
xoxo
Nate"
Un sourire se dessina sur mon visage. J'avais bien besoin de m'amuser après ces derniers jours de stress intense. Tout en relisant le message, je me dirigeai vers le métro.
Je traversai alors la route et un camion citerne me percuta. Je perdis 1 litre de sang.
Je décédai dans l'instant qui suivit et mon corps fut rapatrié en Angleterre.
FIN.
Non, je plaisante. Charlie est immortelle, vous le savez tous. Passons. Je pris le métro pour rentrer, et arrivai dans une maison vide. Mes "parents" étaient encore partis. Et dire que je me plaignai de leur présence. Je repensai alors aux paroles que j'avais eu la veille lors de ma discussion avec Sarina. J'avais peut-être été trop agressive avec elle, je m'excuserai dès qu'elle rentrerai. Je montai dans ma chambre et me prélassai dans mon lit tout en envoyant des sms à Cooper. Je répondis au message de Nate :
"Ok je passe chez toi vers 22h, t'as de la chance que j'ai un créneau de libre !"
Je reçus immédiatement sa réponse :
"Ah oui, j'oubliais que tu étais super occupée avec Cooper, si tu vois ce que je veux dire "
Je répliquai :
"Je ne vois pas du tout, non. À ce soir."
Ses blagues cochonnes m'insupportaient. Je me levai et me préparai à manger, il était déjà 20h30. Je pris une douche rapide, tout en profitant des jets massants, puis enfilai un bikini pas trop mini mais assez aguicheur pour agacer Nate. Il allait regretter de se moquer de ma relation avec Cooper. Je me rhabillai, pris des affaires pour me sécher, et appelai un taxi.
J'arrivai chez Nate un quart d'heure en avance. Je sonnai à sa porte, tout en maudissant le fait qu'il ai eu la plus grande maison, et surtout celle avec piscine. Je l'entendis dévaler les escaliers et ouvrir la porte. Il était vêtu d'un short de bain. SEULEMENT d'un short. Nate savait parfaitement que son corps en faisait défaillir plus d'une, et il en jouait beaucoup. J'eus du mal à ne pas le reluquer. Je m'efforçai d'afficher un air détaché.
- T'es en avance dis donc ! Je te manquais tant que ça ?
- Bien sûr que non. Je viens seulement profiter de la piscine.
- Si c'est comme ça ! Déclara-t-il en souriant, tout en me claquant la porte au nez.
Je tambourinai contre la porte.
- OUVRE CETTE PORTE NOM DE DIEU !
- Tu pouvais m'appeler par mon prénom, ça aurait été, mais puisque tu insistes... dit-il, en me rouvrant la porte.
J'entrai dans sa demeure, puis il me conduisit jusqu'à la piscine. Les enceintes diffusait de la musique, et un petit buffet constitué d'alcool et de toasts trônait sur la table.
Je posai mon sac sur une chaise et enlevai mes vêtements.
À la façon dont Nate me détaillai sans gêne, on aurait pu croire que j'étais la première fille qu'il voyait de sa vie.
- Ça va, tu veux pas du pop corn aussi ? lâchais-je, amusée.
- Je dirais pas non, ahah ! Cooper a trop de chance, gromella-t-il.
- Ouais, et moi aussi. Il est super musclé ! lançais-je par pure provocation.
- Quoi ?! Tu vois pas le Dieu vivant que t'as en face de toi ?
- Effectivement, t'es pas mal non plus, dis-je en m'avançant vers lui.
Il parût flatté, et voyant que je m'approchai encore, il crût que je voulais l'enlacer. Dès que je fus assez proche de lui, je le poussai dans l'eau, en rigolant.
- Je serais toujours la plus maligne, n'oublie jamais !
Il poussa un cri et sortit de l'eau en une seconde afin de me faire subir le même sort.
- Tu vas le regretter, Charlie, je te le jure !
- Ah ouais ? Je pense pas, répliquais-je.
Je plongeai dans l'eau avant qu'il ne m'attrape et nageai jusqu'à l'extrêmité du bassin. Nate me rejoignit, et redevint sérieux.
- Bon, comment ça se passe, sinon ? Tu t'entends bien avec Jack et Sarina ?
- Ça va, mais ils sont pas très présents alors je suis souvent seule à la maison.
- Tu pourrais passer ici plus souvent si tu veux. Je te jure que je t'emmerderai pas ! ajouta-t-il.
- Nate, on est même pas censés se connaître, dans la version officielle. Imagine si quelqu'un nous surprenait...
- Je dis pas tous les soirs, mais de temps en temps, si tu te sens seule !
Tu t'es fait des amies ici ?
- Pas vraiment, les filles sont très superficielles elles ne voient que mes fringues ou mes cheveux. Pas trop mon style, si tu vois ce que je veux dire.
- Ouais, je vois. Écoute, tu passes quand tu veux. Je serais toujours là.
Bizarrement, je sentis que cette dernière phrase était à double-sens.
Je décidai d'en faire abstraction, pour le moment. Mon portable émit quelques notes, signal d'un message. Je m'extirpai de la piscine pour aller voir. Nate râla.
- On est toujours dérangés, c'est dingue ça !
Je déverouillai mon téléphone et constatai que Cooper m'avait envoyé un message.
"T'es où ? Ça fait un quart d'heure que je suis devant chez toi mais je crois qu'il n'y a personne."
Oh.
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Les aventures de Charlie
AdventureQuand Interpol m'a recrutée, j'avais 7 ans. Aujourd'hui, j'en ai 17, et je n'ose même pas imaginer ce qu'aurait été ma vie si je n'avais pas été au bon endroit, au bon moment. Chers lecteurs, si vous avez lu les nombreux tomes de CHERUB, vous pourr...