C'étais une nuit pluvieuse. Un silence absolu règnait sur le lieu. Dans mon chemain à la maison, je passais d'une ruelle sombre, très sombre qu'on ne pourrait distinguer que les fenetres éclairées des bâtiments. Soudain, je vis un homme assis par terre, auprès d'une petite marais d'eau. J'étais touché par son apparence misérable. La tete baissée, il semblait épuisé. Quand je m'étais rapproché de lui, j'entendis ses gémissements qui le matraquaient. Il était chétif, rachitique. Ses vetements déchirés et troués couvraient parriellement don corps qui souffrait du froid et de la pluie. Il avait le regard perdu. Sa barbe sauvage dévorait son visage basané, avec des rides profonds et un teint bleme et pale. Tendant sa main qui frissonait, il paraissait détressé, son aspect devoilait une affliction extreme. Il avait l'air d'une personne qui a fort besoin d'un bien-faiteur pour le consoler, le reconforter, le protéger de sa souffrance, l'aider à affronter ses obstacles et difficultés. Je sentais en lui le désir mortel de survivre et de sortir de son pétrin.
Je me rapprochai de lui et lui donnai quelques pièces de monnaie qu'il pris en souriant. Après, je m'éloignai paisiblement en laissant derrière moi le pauvre vieux grelottant dans son coin lamentable, en attente de l'aide d'une autre personne charitable.
