Je me réveille comme un chat ronronnant de plaisir, cependant je souffre d'une crampe horrible à l'épaule. Je me réveille en entendants des bruits de pas et une comptine chantonner d'une voix connue. Je m'étire aussi silencieusement que possible pour ne pas déranger Auriala dans son ouvrage. Mais faut croire qu'elle a des oreilles surdéveloppées car dès que je me mets en position assise elle dit, le bruit de sa voix légèrement couvert par les plantes qui nous séparent:
-J'aime écouter les fleurs et pour elles le silence est vertueux, qui dérange leurs sanctuaires? Prise de court je luis répond par réflexe
- Cécile
-Ha Céci, mais que fais-tu là tu devrait être à la foire avec les autres? Ô non, non, non, non, non... hors de question viens là toi, viens là.
Je me lève et essaie de suivre le son de sa voix je me retrouve devant un arbuste rachitique sous une des fenêtres de la salle à manger. Là, se retrouve Auriala les cheveux attachés en chignon dont émergent de partout de merveilleuses petites mèches toutes bouclées.
-Je dormais
-Ha ha sur le banc du fond? Je vois que tu as du goût. Tu m'as l'aire prête pour partir à la foire attend moi ici je reviens.
Je ne dit rien et elle prend mon silence pour un accord. Elle sourit sort une petite feuille et écrit
«Marcel mon chéri m'en veux pas», elle la dépose ensuite sur ses outils de jardinages laissés ici et là. Elle me fait un clin d'œil et court vers la cuisine je la vois la traverser en trombe sans que cela n'impressionne une seule des personnes qui mangent encore. Moi, d'abord, les bras brûlant je reste là sans rien faire, ébahie, encore une fois par son énergie et joie de vivre. Mais au bout d'un certain moment je retourne au banc ramasser mes effets que j'avais abandonnés tout à l'heure. J'apporte mes deux plats dans la salle à manger et les déposent dans un bac à cet effet. Finalement, je m'assoit, attendant patiemment le retour de mon hôtesse. Les secondes passent sans que j'y porte trop attention et là apparaît à la porte de l'espace où je me trouve Auriala. Elle porte une robe corail qui fait ressortir sa peau couleur chocolat, des sandales doré, une veste en jean bleu pâle et elle tient à la main un sac à bandoulière blanc. Elle s'approche de moi en sautillant, prend mes mains et tout sourire me chante presque:
- On va a la foire, on va à la foire...Moi, après sa petite rengaine, je mets mon sac à dos et me laisse tirer. On traverse l'entrée et émerge dans la rue qui longe l'auberge. De là, on marche silencieusement et lentement vers la foire. On continue de se tenir la main et inconsciemment on commence à gambader de manière synchronisée. Après une dizaine de minute on se retrouve devant l'entrée. Là je me tourne vers elle et dit des paroles plus sincères que ce que je suis habitué de dire:
- Tu me fais sourire. Malheur, stupidité la vie m'a apprise à me fermer le clapet, mais d'une raison ou d'une autre je ne pu empêcher ces mots de s'échapper de mes lèvres. De voir le soleil. La jeune femme devant moi me regarde et pendant un cours moment je vois le pétillant sortir de c'est yeux. Pendant une fraction de secondes elle ne sourit plus et je sens un regard aiguisé détailler pas mon corps ou mon visage ,mais mon âme je la sens peser mes mots. Après cette absence active un sourire d'abord timide ,puis étincelant éclaire le visage d'Auriala.
-Merci d'être honnête avec moi.
Je lui répond avec un sourire et tourne la tête vers l'entrée de la foire. Une petite brise viens déloger de derrière mes oreilles mes cheveux poils de carotte et les fait obstruer ma vision pendant la fraction d'un instant, juste assez longtemps pour que je rende compte que cet été c'est celui qui va tout changer.
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Juste un été
RomanceQuand Cécile détruite par la vie décide d'aller passer un été à la campagne. Elle ne s'attend définitivement pas à trouver l'amour.