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La nuit comme le jour il faisait noir. Le soleil avait disparu. Les couleurs de l'aube n'existaient plus. Les jours étaient longs et fatiguant. Aucun sourire... Juste des pas.
Des pas qui te suivent, qui te collent, qui accélèrent, qui ralentissent, qui te brûlent le cerveau. La tête basse, je marchais. Essayant de fuir le plus loin possible la bulle qui m'enfermait. Chaque matin, chaque jour, chaque soir, chaque nuit, un stress continu. Une larme. Deux larmes. Trois larmes puis je m'effondre. Alors, la dernière lumière qui me restait s'éclate en mille morceaux. Pas lent dans les bouts de verres tranchants, marchant vers l'enfer. Encore une fois, le noir m'avait suivi. Avec le temps, on pense s'y habituer. Jusqu'au jour où mes joues se trempèrent, puis mon visage, et enfin, mon corps. Je ne pouvais plus, je ne peux plus et je ne pourrai plus. Cherchant mon dernier sourire, ne m'en souvenant plus, je plonge encore une fois. Tout d'un coup, le bien revient mais le mal reprend le dessus. L'effet c'est lui aussi envolé. Lendemain, explosion. Ma gorge se sert. La vie devient flou. Ma respiration se coupe... et accélère, accélère, accélère. Je cherche de l'air, de la liberté, du bonheur. Multiplication de crises. Au plus profond du trou, je sombre.
Premier rayon de soleil. Deuxième. Troisième puis fin du massacre. Remontant tranquillement mon puit, j'oublie la douleur. Ma confiance revient peu à peu. Entre de bonnes mains, je m'élance. Je croise les doigts pour avoir sauté assez haut. Quelques temps plus tard, je m'accroche aux rebords. Ils sont là. Ils me prennent la main et ils me sortent doucement de ce trou infernal.
Ils m'ont sauvé...

Sourire effacéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant