Chapitre 8

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Le voyage continua sans encombres, les deux compères se connaissaient de plus en plus et étaient heureux de partager ce voyage dans la joie et la bonne humeur. Ils jouèrent toujours à des jeux, et Malek en apprenait un peu plus sur la Galaxie. Il apprit notamment l'existence de cartels dans tous les recoins de la Galaxie, mais aussi la politique du Sénat, et un peu plus sur le fonctionnement de la République Galactique. Il lui racontait aussi des histoires sur cet Empire Infini, comme l'histoire de Baxrob ou Kar'Nas. Malek buvait les paroles de son ami, ayant soif de connaissances. Et les jours passaient, et chaque jour était différent. Chaque jour Klaavac faisait une blague différente à Malek. Chaque jour le gagnant du sabacc n'était pas le même. Chaque jour les histoires furent différentes. Et chaque jour, ils se rapprochaient de l'Espace Sauvage.

Après près de deux mois à tenter de naviguer à travers la Galaxie, affrontant tempêtes et trous noirs, le YV-560 arriva finalement aux coordonnées :

Klaavac, s'exprimant de joie : Bordel ! On y est enfin, mon pote !

Malek, émerveillé : C'est magnifique. Je devrais essayer d'user de la Force pour savoir où se poser.

Klaavac, refusant : Nan, nan. On va s'servir des beaux scanners de notre bolide.

Malek et Klaavac rièrent, puis le kaminoen navigateur actionna une série de boutons et de petits interrupteurs pour lancer le scan de la planète. Les deux ne dirent rien pendant plusieurs minutes, observant alors la progression de la barre du scan. Jusqu'à ce qu'elle affiche 100%.

Klaavac, déchiffrant : Alors, euh ... il y a une forme de vie bipède sur la planète. J'me pose à côté ?

Malek, impatient : Oui, fais.

Klaavac fit un signe de tête, et le vaisseau se dirigea alors droit vers la planète, sur la position de la forme de vie. Après quelques secondes de descente, avec une entrée en atmosphère difficile, le vaisseau se posa près.

Malek, posant sa main sur l'épaule de Klaavac : Attends moi ici.

Klaavac acquiesça et ouvrit la rampe depuis le tableau de bord pour que Malek puisse descendre. Sans plus attendre, le padawan en quête de réponses se dirigea vers la rampe et descendit. Il aperçut d'abord une florissante végétation, des buissons fleuris, et de légers cours d'eau. Le chant des oiseaux constituait une douce atmosphère, enrichie par le bruit du vent contre les imposants troncs d'arbres, humidifiés par les rivières et les lacs environnants. Il respira grandement l'air, et le frais traversa tout son être. Il déplaça ensuite son regard pour apercevoir une cabane recouverte de végétations, avec un petit enclos, rempli d'animaux paradisiaques en tout genre. Il s'approcha doucement, sans faire trop de bruits, évitant de se prendre le pied dans une ronce ou dans un trou, et frappa finalement à la porte. À ce moment-là, une vieille voix résonna :

Voix : Entrez ... entrez.

Malek poussa la porte, et fut prit par l'odeur des plantes et des préparations étranges qui jonchaient les tables de bois. Il s'avança et observa une femme, une vieille femme, ithorienne, pour sûr et lui adressa la parole :

Malek, hésitant : Je suis désolé de vous importuner ainsi, mais la Force m'a conduit ici. Comment vous appelez-vous ?

Voix : Mon nom est Leesh'tiltuihp Veell. Je suis la Gardienne de cette planète.

Malek, reconnaissant : Enchanté, Leesh'tiltuihp. Mon nom est Malek Kohrar.

Leesh, intrigué : Kohrar, vous dites ?

Malek, répétant : Malek Kohrar, oui.

La Gardienne abandonna son activité, et reposa ainsi son étrange fiole sur la table. Le bruit du verre sur le bois fit fuir les oiseaux qui s'étaient posés sur les rebords des antiques fenêtres. Elle s'approcha du padawan et l'observa.

Leesh, l'observant : En effet, je vous sens dans la Force. Vous n'êtes pas qu'un simple padawan, vous êtes le padawan de Mezsa Kohrar.

Malek, surpris : Je ... oui.

Cela faisait des années qu'il n'avait pas entendu ce nom ni qu'il l'avait prononcé. Mezsa Kohrar. C'était dur pour lui d'entendre à nouveau l'appellation de son maître. Une marque du passé, mais aussi la marque qui lui rappelait pourquoi il était là, au final.

Leesh, s'exclamant : Vous en avez mis du temps pour venir. Votre maître a dit que vous viendriez ici pendant l'année de vos vingt-deux ans. Vous êtes en retard.

Malek, ravalant sa salive : Il se pourrait en effet que j'ai pris du retard. Mais mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas.

Leesh, changeant de ton : Peu importe. Tu dois accomplir ta dernière épreuve, ici. Dans le temple derrière la cascade.

Malek, pensif : Suis-je prêt ?

Leesh, souriant : Le temple le décidera.

Malek comprit alors qu'il se devait d'essayer.

Malek : Je vous remercie de votre bonté, Leesh, gardienne de la planète.

Leesh lui fit un signe de main, comme pour lui souhaiter bon courage mais aussi pour lui dire qu'il se reverrait bientôt.

MALEK KOHRAR - A Star Wars StoryWhere stories live. Discover now