Treason

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« La trahison est une moisissure verte et douce, comme le duvet : elle ronge en silence et par l'intérieur »

Francis Blanche

PDV Harry :

Je me promenais dans les couloirs de Poudlard. Il devait être à peu près trois heures ou trois heures et demi du matin.

Je pensais à tous ce qu'il s'était passés depuis la venu d'Hagrid, et de la découverte du monde magique. Je me fis la réflexion qu'en « rentrant » dans ce monde, j'avais autant gagné que perdu.

En effet, j'ai perdu des personnes chères tel que Cédric ou Sirius. Mais j'ai aussi gagné, en effet, j'ai des amis, de merveilleux amis, Ron et Hermione notamment.

Mais depuis le décès de Sirius j'avais une mauvaise impression. Comme-ci, j'allais découvrir quelque chose de nocif, qui allait me détruire. Je n'en ai parlé à personne de toute façon cela ne sert à rien, ça tombe, ce n'est rien.

Je sortis de ma réflexion en entendant un bruit, comme-ci, quelqu'un était en train de jeter quelque chose par terre. De mon point de vue, cette personne est un peu folle. Elle va faire venir Miss Teigne ou pire Rusard.

Je m'approchai un peu de la source de ce bruit, une petite salle, en m'approchant plus, je découvris que c'était un laboratoire de potions. Je me rendis compte, en regardant le couloir où j'étais, que j'avais atterri dans les cachots. J'étais un peu loin de mon dortoir.

En entendant un autre bruit, je refixai mon attention sur le laboratoire. Je m'approchai jusqu'à l'entrebâillement et je découvris avec stupeur que dans cette salle se trouvaient Hermione, Ron et le professeur Dumbledore.

En un bon, j'allais rentrer dans la salle mais quand j'allais y arriver j'entendis le mot ou plutôt le prénom « Harry ». Alors je me replaçai, bien caché, derrière la porte. Et j'écoutais ce qu'il s'y dit :

-J'en ai ras le bol de lui, dit Ron, énervé.

-Vous êtes sûr qu'il pourra le vaincre, parce que, honnêtement, il n'est qu'un sorcier moyen. Alors que moi, je suis une sorcière exceptionnelle. Regardez, par exemple, mes BUSES. J'ai eu des Optimals à toutes les matières. Enfin, sauf en potion. Mais ça, c'est la faute du professeur Snape, il ne nous a pas appris les bonnes potions et puis j'ai quand même eu Effort Exceptionnel, expliqua Hermione, d'abord septique, puis avec un petit air supérieur et enfin avec un air de dégoût.

-Oui, il pourra le vaincre. Et ne vous inquiétez pas pour le professeur Snape, mademoiselle Granger, cela va s'arranger.

-Oui, vous allez le faire tuer n'est-ce pas ? Comme avec le cabot ?,demanda Ron.

Au mot « cabot », je fronçais les sourcils. Est-ce qu'ils parlaient de Sirius ? Non, pourquoi voudraient-ils tuer Sirius, cela n'a aucun sens. Je me remis à écouter :

-En effet Ron, comme avec Sirius, je vais l'éliminer. J'ai tué Sirius, en me faisant passer pour Bellatrix lors de la bataille du Ministère l'an dernier, parce qu'il se souciait un peu trop d'Harry et qu'il comptait beaucoup pour celui-ci. Sa mort a beaucoup affecté les émotions d'Harry et donc celui-ci même. Il a vraiment été vulnérable, à ce moment. Mais malheureusement, il a repris du poil de la bête, comme disent les Moldus. Une deuxième mort ne pourra lui refaire que du mal, expliqua Dumbledore.

-Mais pourquoi la mort de Snape lui ferait autant de mal que cela ? demanda Ron, un peu confus, voir beaucoup.

-Et bien, le professeur Snape est la seule personne de ce monde, encore vivante, à se soucier un tant soit peu de Harry. Et j'ai prévu que celui-ci découvre tous ce que Snape a fait pour lui, le protéger, l'aimer un tant soit peu, juste après la mort de ce dernier, expliqua Dumbledore, avec un scintillement d'amusement dans les yeux.

-Oui, et cela va le détruire et le rendre facilement manipulable. Très bien joué professeur Dumbledore, dit Hermione, avec un grand sourire et un grain de séduction, envers Albus, dans ses yeux.

-Merci ma petite, remercia Albus, avec scintillement pervers envers elle.

-Monsieur Weasley, si vous nous laissiez s'il vous plaît, je voudrai parler avec Miss Granger.

-Mais bien sûr, répondit celui-ci. À tout à l'heure Mione.

Quand j'entendis cette dernière phrase, je me dépêchai de quitter ce couloir. Je courrais si vite que bientôt j'atterris dans la tour d'astronomie. Et je m'écroulai par terre, en pleurant, j'avais tellement appris pendant cette soirée. Mais j'avais surtout TOUS perdu, vraiment TOUS perdu.

Au final, je n'ai jamais eu d'amis, tout du moins, je n'avais pas eu les bons amis. Je pense que j'aurai dû accepter la main de Malfoy et écouter ses conseils, lui au moins ne m'aurait jamais trahi, où tout du moins, il ne m'aurait jamais fait ce que Hermione et Ron m'ont fait. Quel gâchis !!!

Mes larmes dévalaient sur mon visage. Elles étaient grandes tout comme ma peine, ma colère.

À un moment, une certaine volonté de vengeance m'arriva à l'esprit. Mais je la repoussa aussi vite qu'elle est apparue. Je n'avais plus envie de me battre. Je n'avais plus rien. Aucun but. Aucune personne à aimer, Rémus me reprochait la mort de Sirius, tout comme Arthur et Molly, les autres frères Weasley, je ne leur ai jamais parlés.

Quand un sentiment de suicide me pris, ce sentiment là bizarrement, je n'avais pas envie de le repousser. J'avais même envie de l'accueillir avec un grand plaisir. J'en avais ras la casquette de cette vie.

On aurait pu penser, que j'en venais même à regretter ma vie de sorcier. Mais non, aucun regret de ce côté là. C'est bête parce que c'est là où j'ai eu mes plus grands moments de tristesse, avec mon enfance chez les Dursley, bien-sûr. Mais, même avec eux, cela n'était au sommet de l'horrible, ils faisaient plus m'ignorer qu'autre chose mais c'est mieux l'ignorance que quelque chose de plus grave comme la maltraitance physique, mentale... Et en ce moment, j'aurai préféré être ignoré que trahis.

« C'est de la confiance que naît la trahison »

Proverbe Arabe

Xx***Xx

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