En revoyant le sol, je suis déçu.
Je parcours lentement les rues du quartier, qui sont désespérément désertes. De la poussière et du sable semblent avoir tout envahi. Je déambule, rentre dans des magasins éventrés, traverse des parcs brûlés par le soleil, puis m'arrête devant des dunes de sable.
Je monte sur l'une d'elles, et découvre le désert qui se trouve derrière. Rien au-delà.
Essoufflé, je m'assieds à l'ombre d'un monticule, pour enfin lever les yeux.
En revoyant le ciel, je suis ravi.
Dans mon monde, les livres d'histoires disent qu'il est devenu gris et terne à cause de toute la pollution qui se trouve dans l'air.
L'espace au-dessus de ma tête est d'un bleu profond, qui suffit à me faire sourire. Des petits nuages passent paresseusement sur ce tableau monochrome. Je souris et ferme les yeux, pour écouter le silence. Il est si apaisant ici que je crois m'assoupir, bercé par le léger son du vent sur le sable. Je crois même entendre des lointains oiseaux, que je ne peux malheureusement pas voir.
Ce que je peux remarquer, c'est la Lune au-dessus de ma tête. Je me rends compte qu'il n'y a pas de lune, là d'où je viens !
Je souris de nouveau en voyant les cratères minuscules à sa surface.
Je me sens chez moi, et en même temps coupé du monde.
Tellement coupé du monde que je ne remarque pas une ombre qui surgit au-dessus de moi. J'entends des pas désordonnés, puis une voix claire :
- Attention ! J'arrive plus à m'arrêter !
Avant que je n'ai le temps de remarquer de ce qu'il se passe, une masse tombe lourdement sur moi. Je ferme les yeux.
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L'Autre Monde
FantascienzaJ'espère que quelqu'un lit bien ce message, j'ai pas envie de l'avoir fait pour rien Le gouvernement a menti. L'Autre Monde est viable, et bien plus sécurisé que notre monde actuel. Rejoins nous vite, pour apprendre la vérité.
