| WHEN ALL FALLS DOWN | Fanfic HP

Chapitre 5

- Ron ! Dépêche-toi ! Hurlait sa mère.

- Mais c'est trop tôt ! Grogna le roux, la bouche pleine.

- Trop tôt ? fit Euphémia, sortant son nez de son livre. Il est dix heures ! Le train part dans une heure et toi, tu es toujours en pyjama avec un énième toast dans le gosier !

- Je croirais entendre Hermione. Répondit Ron, se levant enfin pour aller se préparer.

Cette dernière était assise aux côtés d'Effie et Harry, leurs valises à la main, prêts à partir. La brune était déjà de lire son manuel de métamorphoses, et semblait en bonne voie pour terminer de parcourir tous les livres scolaires avant qu'ils arrivent à Poudlard.

C'est avec émotion que les jumeaux dirent au revoir à leur parrain dans la gare moldue, qui les avait accompagnés, comme le reste de l'Ordre. Mrs. Weasley ne put se retenir de verser une larme sur le quai, apeurée de voir ses enfants loin d'elle, en proie à un potentiel danger. Dans le train, Harry, Euphémia, Ron et Hermione, furent dévisagés comme si ils étaient eux-mêmes les responsables de la mort de Cédric. Les jumeaux s'assirent dans un compartiment vide, les deux autres obligés de rejoindre le compartiment des préfets.

- Je peux m'asseoir avec vous? Je n'ai vu personne d'autre que je connaisse...

- Neville ? Répondit la rousse. Bien-sûr !

Tandis que Neville s'installait avec un drôle de cactus dans les bras, Effie rangea les valises dans le range bagage, et aperçut Ginny lancer des coups d'œil depuis le couloir vers le compartiment de ses amis. Sachant très bien la gène qu'elle éprouvait en présence d'Harry, la rousse prit un malin plaisir à la trainer dans leur compartiment. Ils passèrent un bon moment du trajet dans la joie et la bonne humeur. Harry se porta volontaire pour dévaliser la vendeuse de bonbons lors de son passage. Euphémia vit son amie se raidir quand Harry commença à bloquer sur une Serdaigle, un certaine Cho, elle aussi en train d'acheter des friandises. Quelques instants de malaise plus tard, la sœur du balafré vit passer Seamus, qui s'arrêta a peine une seconde devant leur compartiment.

- Seamus ? Appela Euphémia. Seamus ! Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?!

- Il ne t'a peut-être pas entendue... Proposa Neville. Ça lui arrive de ne pas entendre les gens lui parler quand il est dans ses pensées.

- Je vais aller lui parler. Fit la rousse en se levant.

Elle sortit du compartiment et partit dans la direction qu'avait empruntée son meilleur ami. Il était introuvable. En passant devant le compartiment de Dean Thomas, celui-ci lui dit qu'il était parti il y a un moment. Euphémia se fit bousculer, la tirant de ses pensées.

- Apprend à regarder devant toi Potter ! Lui cria une voix bien familière.

- Apprend à laisser de la place pour les autres. Répondit-elle. Ton noble postérieur n'est pas prioritaire, et tu n'es pas seul au monde, Malefoy.

- Depuis quand tu sais parler en faisant des phrases complexes ?

- Depuis que ta bêtise a réussi à dépasser ton égo.

Avant qu'il puisse répondre, la rousse se précipita dans le compartiment suivant, apercevant Seamus par le hublot.

- Seamus !

- Oh, salut Effie. Répondit l'autre. Tu... Tu vas bien ?

- Oui... Fit la rousse, ayant perdu tout engouement devant la froideur de son ami. Dis-moi, quelque chose ne va pas ?

- Super, à part que ma mère a pété un câble en apprenant que ton frère n'était pas renvoyé, et que j'ai failli ne pas pouvoir revenir.

- Comment ça « pété un câble » ?! Pourquoi le fait qu'Harry soit renvoyé eut été une bonne nouvelle ?!

- Parce que ma mère ne croit pas un traitre mot de ce vous dites. Et le Ministère a raison, Effie. Tu ne pourras pas mentir à tout le monde simplement pour protéger ton frère de ses responsabilités.

- Je te demande pardon ?!

- Tu m'as très bien comprise.

- Donc, tu préfères croire ta mère et le Ministère, au lieu de Dumbledore, Harry et moi ?! J'ai tout vu Seamus ! Tu le sais ! Tu me croyais y'a a peine trois mois ! Voldemort et de retour, que tu le veuilles ou non !

Voyant les larmes perler au coin des yeux de son amie, Seamus regretta vite ses paroles. Il n'eut pas le temps de s'expliquer, Euphémia s'enfuyant, pleurant de colère. Comment son meilleur amis a put lui dire ça ?! Rien que penser de telles choses était une aberration pour elle. Elle bouscula violement les étudiants, et une main lui attrapa le poignet. Elle se dégagea aussi sec.

- Ne me touche pas Malefoy. Rugit-elle, ravalant ses larmes.

- C'est vraiment une habitude chez toi de me bousculer !

- Si tu savais à quel point je n'en ai rien à faire...

- Attends... Tu pleures ?

- Non.

- Si.

- On ne va quand même pas partir sur ça quand même ? Coupa la rousse, encore plus énervée. Non ? T'as rien de plus à ajouter ? Alors salut.

- Juste, Potter. L'interpela une dernière fois le blond. Tu prends feu. Littéralement.

Effectivement, de la fumée sortait de ses vêtements. Elle se figea devant la vision que lui offrait son corps, et tenta d'étouffer le feu qui commençait à naitre sur ses épaules. Les flammes se calmèrent et tout redevint à la normale.

- Ça t'arrive souvent, ce genre de trucs ?

- Être prise de combustion spontanée ? Tous les jours !

- Ça fait de l'humour, maintenant. T'es vraiment une fille étrange, Potter.

Sur ces mots, Drago s'en alla rejoindre un autre compartiment, et Euphémia rejoignit le sien, complètement perturbée. Elle raconta sa dispute et sa surprise en voyant du feu sur ses épaules à ses amis et ils furent tous estomaqués.

- Ça a dût faire la même chose qu'en première année, dit Harry. Tes mains avaient vraiment prit feu sur le moment. Tu n'avais même pas eu mal. C'est vraiment bizarre.

- On en parlera à Hermione, elle doit sûrement avoir une explication, répondit Ginny.

Effie regarda ses mains, couvertes de cicatrices, à la manière d'un grand brûlé. Elle avait cicatrisé étonnamment vite, se cellules se seraient régénérées, d'après Madame Pomfresh. Elle avait tout de même des cicatrices typiques, créant un complexe assez important pour la jeune fille.

Elle resta pensive, sans se concentrer sur son livre, le reste du trajet.