Maman

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Maman, ma chère maman.

Mon ange gardien, mademoiselle câlin,
Mademoiselle ''tout ira bien'',
Mademoiselle ''ça ira mieux demain''.

Je t'aime plus que tout, mais tes paroles n'étaient pas assez fortes pour me retenir, me voilà désolée.

Tes câlins du soir pour lénifier mes pleurs, n'étaient qu'un apaisant.

Tu me faisais oublier tout, jusqu'à mon identité, mon âme lapidée.

Je te voyais le soir, pleurer dans le noir, face à ton impuissance. Malgré tes efforts, tu savais qu'il était trop tard.

Que j'étais perdue. Perdue à jamais.

Malgré ta douceur, malgré la tiédeur de tes mots, malgré tes sourires, tu n'as pas su me guérir.

Car j'étais incurable.

Je sais que pour toi, tout ceci n'est que drame. Mais toi, maman, je sais que tu es une femme forte, une grande dame, et je suis mille fois désolée de te dire adieu.

Mais je ne peux plus.

Tout aurait été mieux si je n'avais jamais vécu. Tu n'aurais pas eu à endurer mon humeur, mes pleurs et mes ardeurs. Tu n'aurais pas eu à m'endurer.

Je suis désolée.

Rendez-vous en enfer.

GoodbyeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant