Page blanche

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Depuis des jours je ne trouve pas l'inspiration pour trouver la chanson qui pourrait faire décoller la carrière de mon groupe. Nous avons tout essayé, une chanson drôle, une chanson engagé, mais rien n'y fait. J'ai décidé de me rendre dans mon bar préféré "le montrieux", afin de pouvoir parler avec des gens et pour noyer mon chagrin. J'espérais pouvoir trouver de l'inspiration, mais c'était pire. Une fois complètement plein, je suis arrivé dans le studio, et les membres m'attendais. Étant le parolier, je devais écrire dans un délai de deux mois maximum, seulement cela fait presque cinq mois que je n'ai pas écrit une ligne. Il m'ont assis sur une chaise, car je ne pouvais plus tenir debout. Une fois installé, il m'ont dit: "écoute mec, on veut pas te mettre la pression, mais dépêche toi, car on doit sortir l'album demain soir. Affirma le batteur.
_c'est vrai, et c'est pas en te bourrant la tronche tout les soirs que tu vas pouvoir écrire une bonne chanson, nous, on a la mélodie, et tout. Reste plus que le texte. Déclara le guitariste,
_Mais les gars, j'ai plus d'idée, j'ai plus rien. J'ai fait plus d'une centaine de textes mais rien ne me convenait. Ai-je bredouillé."
Le bassiste, qui est un peu sanguin, me pris par le col et me plongea dans une bassine d'eau avec de la glace. Je fus désaoulé en moins de deux. Quand je me suis redressé, je me suis enfuie, enragé, humilié. Je me demandais pourquoi je n'arrivais pas à écrire alors que je fais cela depuis près de trois ans. J'étais sur un pont le regard vide, je me demandais si j'étais encore utile. J'ai 27 ans, un gosse, ma femme c'est barré avec lui pour un berlinois. Qu'une idée me venais en tête: en finir pour de bon. Je me suis mis sur le bord du pont, quand tout d'un coup je vis une jeune femme se joindre à mes côtés. Je ne la connaissais pas, mais elle me rappelait quelqu'un. Un long silence c'était installé, quand elle dit: "c'est une belle vue n'est-ce pas?" je n'ai pas répondu tellement je n'osais pas lui adresser la parole. Je me suis tourné vers elle, et je vis qu'une chose: sa couleur de cheveux, rose.
"Vous n'êtes pas un grand causeur à ce que je vois. Repris-t-elle
_Je suis concentré, donc je vous demanderai de ne pas parler. Ai-je sortis"
Elle se tourna vers moi, comme si elle était surprise
"Mais vous êtes Jean Costa, le chanteur des "Anarchy"!
_Oui, c'est moi...
_Aaaaah, je suis l'une de vos plus grande fan! Je m'appelle Angie.
_Ravie de vous connaître, si vous me le permettez j'ai quelque chose à faire.
_Pourquoi vous voulez sauter de ce pont ?
_Cela vous regarde absolument pas, et d'ailleurs pourquoi vous voulez faire ça ?
_... Je croyais qu'en écrivant, votre dépression allait partir."
Je n'arrivais pas à y croire, comment elle savait que j'étais dépressif ? Alors que j'ai absolument rien dit en public. Je me suis retourné vers elle quand je la vie se jeter. J'ai sauté aussi du pont pour lui sauver la vie. Une fois dans le Doubs, je me suis dépêché de l'attraper et de l'emmener sur le bord.
Une fois sur la rive, je me suis jeter sur elle pour voir si elle respirait encore. Par chance, elle respirait, je me suis empressé de la réveiller, espérant des réponses. Ce soir ne sera pas le dernier.

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